�Des men�es immorales tentent plus ou moins ouvertement de semer la confusion dans l�esprit des retrait�s, au sujet de l�amendement � la loi de finances 2012 visant � aligner sur le SNMG les pensions de retraite de montant inf�rieur. Plusieurs coll�gues d�put�s parmi ceux qui ont vot� pour notre initiative m�ont interpell� apr�s avoir �t� eux-m�mes vertement apostroph�s par les retrait�s durant la f�te de l�A�d. Aussi, l�honn�tet� envers eux et le devoir de v�rit� me commandent, en tant qu�auteur de cet amendement, de revenir sur ce scandale pour lever tout amalgame. Faire endosser p�le-m�le � tous les d�put�s le rejet de notre amendement est une injustice. Ce rejet est d�abord imputable au pr�sident de l�APN qui a refus� de compter les suffrages �pour� et �contre� et d�organiser le vote des procurations dont une forte proportion �tait aux mains de d�put�s favorables � notre initiative. En violation de la stricte proc�dure l�gale de d�compte, il a organis� un second vote, en rappelant ostensiblement l�identit� de l�auteur de l�amendement (sous-entendu un opposant) sans r�ussir pour autant � r�duire significativement l�avance du �oui�. Il a pourtant arbitrairement consid�r� que le �non� l�emportait, � contre-courant de la majorit� confortable et visible de parlementaires qui, toutes tendances confondues, ont vot� en faveur des retrait�s. Contre tout bon sens et dans un grave d�ni de r�alit�, certains centres d�intox essaient m�me de faire croire aux retrait�s que l�augmentation des pensions inf�rieures au SNMG a �t� propos�e par le gouvernement et avort�e par l�Assembl�e. De son c�t�, le ministre des Finances, tout en promettant monts et merveilles pour la fameuse tripartite prochaine, tente de faire croire que notre proposition d�s�quilibrerait la CNR (Caisse nationale des retraites), feignant d�oublier qu�elle visait justement � faire financer le diff�rentiel par le Tr�sor public. Depuis la fraude �lectorale originelle de 2007 jusqu�� celle qui a fait avorter notre amendement en faveur des retrait�s, la l�gislature en cours reconduit le choix de faire du Parlement un bouc �missaire � volontaire, fautil le souligner � pour mieux soustraire aux yeux des citoyens les frasques et �checs r�currents des vrais gouvernants et parrains du r�gime.