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L�entretien de la semaine
HAFIANE-BADOUNA MOHAMMED-CHAWKI, KIN�SITH�RAPEUTE, AU SOIRMAGAZINE �La r�alisation d�une structure d�accueil digne d�un centre de r��ducation s�impose � Skikda�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 08 - 2012

H�mipl�giques ou sportifs, malades chroniques ou bless�s de matchs de quartier, vieux ou jeunes, �personne n�est � l�abri d�une affection qui n�cessite des s�ances de r��ducation�, nous dit Hafiane-Badouna Mohammed-Chawki, kin�sith�rapeute depuis 1987 � Skikda. L�afflux des adeptes de la kin�sith�rapie demeure disproportionn� par rapport � la disponibilit� des moyens mat�riels et humains, voire l�absence �d�une infrastructure de soutien � la m�decine moderne�.
Pour l�exemple, � Skikda, on ne compte que 3 kin�s exer�ant dans le domaine priv� et 4 dans le public. Situation jug�e inqui�tante pour la prise en charge �post-m�dicale� des handicap�s et des accident�s de toute nature. Qualitativement, on est encore loin de l�exp�rience allemande, issue de la prise en charge performante des bless�s de la Deuxi�me Guerre mondiale ; une r�f�rence � suivre, selon notre interlocuteur. Dans ce cadre, l�entame de formations de perfectionnement est plus que salutaire. La sp�cialisation semble, elle aussi, remise aux calendes grecques. Et quand on sait que 35% des accident�s, � l��chelle nationale, conservent des s�quelles graves, souvent handicapantes, faute d�un traitement param�dical ad�quat (r��ducation�), situation appel�e � �voluer, on est en droit d�appr�hender un avenir �infirme �. Hafiane-Badouna Mohamed- Chawki, le kin� de Salah Assad, de l��quipe militaire en 96 (avec les Sa�fi, Meftah, Boughrara�), des consuls et des ambassadeurs... qui dirige un cabinet de r��ducation fonctionnelle et r�adaptation physioth�rapie depuis 1991 dans la zone sud de Skikda, nous livre son exp�rience.
Le Soir d�Alg�rie : Pouvez-vous nous parler de votre activit� ?
Hafiane-Badouna Mohammed- Chawki : D�abord la kin�sith�rapie ou la r��ducation intervient dans les pathologies, telles la rhumatologie, la traumatologie, la neurologie, et ce, pour ne citer que celles-l�. Il faut rappeler que mon cabinet couvre toute la wilaya.
Quel constat tirez-vous de votre exp�rience dans le domaine priv� ?
Au niveau de mon cabinet, j�ai vu toutes les pathologies, des maladies qui se gu�rissent rapidement, ou chroniques qui demandent beaucoup de temps, durant lequel le patient devient comme un membre de la famille. D�ailleurs, je suis r�guli�rement dans mon bureau de 7h30 jusqu'� 20h.
Quels sont justement ces maladies chroniques ?
L�h�mipl�gie, infirmit� moteur c�r�bral, (IMC), rhumatologie (10 s�ances par an)�
Combien dure une s�ance de kin�sith�rapie ?
Une heure en g�n�ral. Elle consiste � faire un travail d��lectroth�rapie, physioth�rapie, des massages, des mouvements, la m�canoth�rapie�
Quelle est la fr�quence quotidienne de vos patients ?
20 personnes par jour.
Existe-t-il une norme nationale ou internationale de fr�quence ?
Tout d�pendra de l�espace, du mat�riel et du personnel. Si le nombre de patients va tripler, on sera dans l�obligation d�augmenter la capacit� d�accueil en fonction de l�extension de l�espace. Ce qui aura pour impact une meilleure prise en charge des malades.
A Skikda, il existe trois cabinets priv�s, cela est-il suffisant ?
Non. Au vu du nombre de la population, de l�implantation d�un tissu industriel (une zone industrielle, un port commercial et port p�trolier), on est encore loin d�un kin� pour dix personnes. Tout autant que, dans un pass� r�cent, preuve nous a �t� donn�e que l�on n��tait pas encore � l�abri de risques majeurs, sanctionn� par une incapacit� criante de prise en charge des accident�s par le secteur public.
Que proposez-vous pour qu�il y ait une bonne prise en charge des malades selon les normes ?
Une structure d�accueil digne d�un centre de r��ducation � Skikda. Sur le plan national, il est plus que n�cessaire, d�ontologie m�dicale oblige, de mettre � la disposition des patients les moyens de leur prise en charge, une assistance param�dicale, ainsi qu�une diminution des charges sociales li�es aux mauvaises prises en charge. Il revient aussi aux hautes autorit�s de mettre sur le march� des �quipements de haute technologie destin�s � l��lectroth�rapie, la m�canoth�rapie et l�ergoth�rapie. On peut �galement inciter les parents � pr�coniser une hygi�ne de vie au profit des b�b�s. Cela �vitera l�hospitalisation et l�orientation vers le kin� pour des s�ances respiratoires. Et sachant que la sp�cialisation fait encore d�faut dans le secteur (une seule sp�cialiste au niveau de l��tablissement public hospitalier), on peut deviner la d�faillance dans la prise en charge. Il existe trois r��ducations : r��ducation directe, r��ducation de s�quelles et r��ducation d�une fonction particuli�re.
Sont-elles toutes pratiqu�es en Alg�rie ?
Pour le moment, faute de moyens, on ne fait que la r��ducation g�n�rale. La concurrence faisant aussi d�faut, on est oblig�s de r�pondre aux besoins des malades.
Y a-t-il eu des formations dans ce sens ?
Par le biais de l�Association des amis du malade, il y a eu une lanc�e dans le cadre de la r��ducation avec des professeurs de renomm�e mondiale.
Un mot pour terminer...
Personne n�est � l�abri d�une affection qui n�cessite des s�ances de r��ducation. Donc, dans le cadre de l�am�lioration graduelle de la prise en charge des patients, la cr�ation d�une structure d�accueil digne d�un centre de r��ducation, qui pourra cr�er 22 emplois permanents et une cotisation annuelle en imp�t et taxe de l�ordre de 583 000 DA, s�impose.


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