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Enquête-Témoignages
Le médecin de famille, ce confident
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 01 - 2015

La médecine de famille doit permettre d'éviter pas mal de désagréments aux patients, notamment en période d'incertitude. Un médecin de famille est amené à écouter, discuter et orienter tous les membres d'une même famille, mais également à surveiller régulièrement la santé de ses patients.
Au vu de la confiance qui marque sa relation avec ses malades, il peut leur proposer différentes solutions : préconiser une conduite à tenir thérapeutique, proposer une exploration fonctionnelle approfondie, demander l'avis d'un spécialiste, ou carrément orienter son patient pour une prise en charge en milieu hospitalier. Quoi qu'il arrive, le médecin de famille, occupe une place importante dans un système de santé. Cette position privilégiée doit lui permettre de comprendre ses patients et leur famille, établir une relation solide avec eux, faire preuve de soutien moral et leur prodiguer des soins. Témoignages.
Malika, 29 ans, célibataire, secrétaire de direction
Je me confie sans aucun problème à mon médecin de famille, je n'hésite pas à lui exposer mes difficultés professionnelles, et parfois même mes problèmes personnels. Il m'a fait comprendre que cela peut avoir des effets néfastes sur ma santé. Il sait tout de moi, il connaît ma famille et mes proches. Au début, j'avais peur que mes propos remontent aux oreilles des autres membres de ma famille, ce que je ne souhaite absolument pas. Mais il m'a mise en confiance. A la longue, j'ai compris qu'il pouvait devenir mon confident. En plus du volet thérapeutique, mon médecin traitant s'intéresse à tout ce qui tourne autour de mon bien-être pour rendre son traitement plus efficace. Cela constitue pour moi une force morale. Sur le plan prise en charge, ce praticien prend tout son temps pour me parler de mon problème de santé. Il utilise des mots simples pour tout m'expliquer.
On n'en a vraiment besoin, malheureusement la culture de la médecine de famille n'est pas encore bien ancrée dans notre société.
Abdelkader, 59 ans, retraité
Souffrant d'un cancer, j'étais donc obligé de me faire traiter dans un service d'oncologie, puis suivi chez un spécialiste. Franchement je ne me sentais pas bien là où j'étais.
Ce praticien usait d'un langage technique pour m'expliquer l'évolution de ma maladie. Des fois j'avais l'impression qu'il ne pouvait pas me regarder en face, ces attitudes me faisaient peur. J'étais obligé de lui exprimer mon malaise. Pensant que j'ai remis en cause sa compétence, il m'a gentiment conseillé de voir un autre spécialiste. Etant donné que le diagnostic était posé, et que ma maladie nécessite un suivi et un contrôle radiologique, j'ai alors décidé de retourner chez mon médecin de famille, qui a l'habitude de prendre le temps de m'expliquer et me regarder dans les yeux. Les choses se sont nettement améliorées. Actuellement, je me sens beaucoup mieux.
Hakima, 34 ans, enseignante
J'étais profondément touché par la gentillesse et le dévouement de mon médecin de famille. Dès mon premier contact avec ce praticien, devenu notre médecin de famille, je me suis immédiatement sentie confortée et accompagnée. Sa bonté m'a été d'une grande aide lors de mon traitement pour un surmenage, survenu il y a trois ans. Il m'a alerté sur les innombrables effets secondaires du traitement et entamé une préparation psychologique. Il a pris son temps pour m'écouter et discuter des facteurs déclenchants et du pronostic de la conduite à tenir. Je me suis remise facilement de ce problème. Sincèrement, c'était la première fois qu'on m'informait des effets secondaires des médicaments prescrits.
Renseignements pris auprès des amis et collègues, j'ai constaté que les médecins de famille discutent, souvent, plus facilement, parce qu'ils sont sans doute préoccupés par leurs patients que par la maladie. Avant, j'avais l'impression que les malades sont dans le flou et l'incertitude absolue durant la phase thérapeutique.
A chaque fois qu'ils cherchent à comprendre quelques chose ils passent pour des rétifs. Beaucoup reste à faire dans notre société pour qu'un malade soit considéré comme tel.
Hamouda, 56 ans, commerçant
J'ai eu l'occasion d'admirer l'accompagnement que nous a offert notre médecin de famille à l'occasion du décès de mon père. Il s'est montré très disponible avec une grande volonté de nous aider. Il était là, présent au chevet de mon père.
Il accomplissait vraiment sa tâche de médecin de famille, au sens propre du terme, en raison du réconfort que sa présence représentait pour nous. Ses fréquentes visites, quasi quotidiennes, étaient une source de soutien moral et une consolation pour mon père, Allah yarhmou, ainsi que pour toute la famille. La relation solide médecin-malade était évidente.
Un attachement qui s'est renforcé avec le temps, car on connaissait ce praticien depuis de très nombreuses années. Je suis convaincu que ce remarquable comportement est celui de la très grande majorité des médecins de famille. C'est la raison pour laquelle je lance un appel solennel pour encourager ce métier noble, qui est toutefois encore peu valorisé dans notre société.
Youcef, 42 ans, banquier
En optant pour la médecine de famille, j'ai rationalisé mes soins. Avant, c'était le désordre total dans mes traitements. J'avais souvent recours à l'automédication, je me rendais compte que mes visites chez le médecin se faisaient d'une manière anarchique. Je m'apercevais au fil des jours que je gaspillais de l'argent inutilement. Il m'est parfois arrivé de voir deux médecins la même journée.
En plus je me suis exposé aux dangers des radiographies inutiles et abusives, effectuées dans les services publics des urgences. C'était aussi un gaspillage pour les structures de santé publique, surtout les clichés, qui auraient pu servir pour les vraies urgences. J'ai découvert tout cela après avoir choisi un médecin traitant. Aujourd'hui je consulte régulièrement ce praticien, devenu le médecin de toute la famille. Il me conseille, m'accompagne et me guide.


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