A priori, les sorties récurrentes du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, sur de supposés aspects positifs relatifs au logement de la formule AADL, ne produisent pas que des heureux. La preuve, ce mercredi, une centaine de souscripteurs (2001/2002) à cette formule dans la wilaya de Boumerdès –ils seraient plus de 2.000 souscripteurs- ont observé un sit-in de protestation devant l'entrée officielle du siège de la Wilaya en question. Les manifestants étaient encadrés par des policiers dépêchés en nombre. «AADL : 14 ans barakat» est le slogan des protestataires. En effet, selon ce qu'ils nous ont affirmé, ils ont choisi officiellement cette formule en 2001 et 2002. Ils ont en outre réglé la première tranche en mars 2014 et la seconde en octobre 2015, mais à ce jour, ils ne voient rien venir. Nous avons noté, par ailleurs, que ces souscripteurs sont au courant de tout ce qui se passe chez AADL comme les 93 logements situés au front de mer de la ville de Boumerdès et qui ont été affectés dans l'opacité à des personnes étrangères de la wilaya du Rocher Noir (voir le Soir d'Algérie du 4 novembre 2014). « Certains de ces logements sont toujours fermés, comme le sont des centaines d'autres logements à Zemmouri, Boudouaou et Corso. A Tidjelabine, il y a tout un bloc dont les logements sont toujours fermés», dira l'un d'eux. On imagine le sens de ces dires. Il y a lieu de rappeler que les logements du site de Tidjelabine ont été affectés il y a de cela plus de 5 ans en présence du ministre de l'époque. Les protestataires exigent l'affectation dans les logements en surplus dans la wilaya d'Alger ou dans le nouveau site de la commune de Réghaïa (est d'Alger) dont la réception est pour bientôt car selon eux le taux d'avancement des projets AADL dans la wilaya de Boumerdès est très faible. En clair, ils craignent une attente supplémentaire pouvant dépasser les 2 années. Comme toujours dans pareille situation, il est impossible de connaître la position de cette agence.