La Journée mondiale du lait, qui coïncide avec le 1er juin, sera célébrée aujourd'hui, à Alger. Choisie comme lieu de «rencontre et de convergence» des pays africains au Global Dairy African Congres, Alger sera «la capitale du lait africain». A l'initiative de la Fondation Filaha Innove, une rencontre-débat est prévue à l'hôtel Sofitel à Alger. Nombre de thématiques sont débattues notamment l'organisation d'une politique de production locale du lait, la réduction des importations, l'importance de la production et du développement des pâturages et les ressources fourragères. «Il faut maîtriser la chaîne de valeur économique pour réduire notre dépendance alimentaire et assurer également la sécurité alimentaire», dira le président de la Fondation Filaha Innove, Dr Amine Bensemmane, hier, à Alger. D'ailleurs, poursuit-il, «la filière lait est le thème majeur illustré dans chaque édition du Sipsa (Salon international de l'élevage, de l'agroalimentaire et de l'agroéquipement) depuis quinze années, et ce, via l'organisation du Forum interprofessionnel du lait et des produits laitiers (Fiplait)». Un salon qui, selon lui, s'est hissé à une dimension internationale. «Un partenariat a été mis en place entre le Sipsa et le Sima (Salon mondial de référence pour les fournisseurs de l'agriculture et de l'élevage) pour donner naissance au plus grand Salon professionnel de l'élevage et de l'agroéquipement au Maghreb et en Afrique», explique-t-il. En effet, le Dr Bensemmane annonce l'organisation du Salon Sima-Sipsa 2016 du 4 au 7 octobre prochain au Palais des expositions à Alger. «Face aux besoins agroalimentaires croissants de notre pays, l'augmentation de la productivité du secteur agricole est devenue une nécessité vitale», affirme-t-il. Une productivité, assure-t-il, dont les possibilités d'intensification et d'amélioration sont «considérables». Toujours est-il, il souligne l'«insuffisance» des moyens mis en œuvre pour la production agricole et l'«énorme déficit» en termes de main-d'œuvre agricole. Un déficit qu'il qualifie de «handicap» auquel il suggère «une mécanisation agricole incontournable».