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M'sila
Les difficultés des prises en charge médicales
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 03 - 2017

La prise en charge des femmes enceintes, notamment celles à terme, est devenue une situation très délicate au chef-lieu de la wilaya où on a l'impression que l'on n'a pas le droit de tomber malade d'accoucher à M'sila-Ville.
La situation qui a fait couler tant d'encre est devenue de plus en plus alarmante devant le manque de gynécologues et d'infrastructures d'accueil dans cette ville de 250 000 habitants, où la transformation d'une clinique d'une capacité de 32 lits, dont 12 sont placés dans le service des grossesses à haut risque (GHR), et qui dépendait autrefois de l'hôpital Zehraoui lui donne le statut d'une maternité avec peu de moyens.
Connue par la maternité Slimane-Amirat où on enregistre une présence durant les 8 heures de travail quotidien de seulement deux médecins spécialistes : une gynécologue et une obstétricienne et deux sagesfemmes parmi les douze que compte cette structure sanitaire, réparties en groupes de deux pour assurer une permanence toutes les 24 h.
Cette équipe déploie beaucoup d'efforts pour satisfaire la demande des citoyens, en vain ; avec une moyenne d'admission quotidienne de 40 patientes et 24 interventions césariennes selon une source bien informée.
Par ailleurs, le bloc opératoire d'une capacité de 9 lits, fonctionne sans anesthésiste si ce n'est le geste clément et humain de l'ex-PCM à la retraite, en l'occurrence Mr. Salah Nabi qui répond positivement à chaque fois à la demande de ses confrères pour donner un coup de main et rendre service devant l'abandon et la démission des médecins privés ayant bénéficié d'une convention lucrative à leurs intérêts personnels avant de rompre ce contrat de convention à cause des nombreuses critiques pour leur acte médical qui finit la plupart du temps par une césarienne devenue très chère pour les petites bourses. Ces interventions varient entre 3,5 millions de centimes lors d'une prise en charge à l'intérieur de cette clinique et 7 millions de centimes lorsqu'on a recours à une évacuation dans l'une des cliniques privées ouvertes en ville. C'est la solution la plus facile selon les parents des patientes et le prix alléchant pour ces médecins préférant faire des césariennes à tort et à travers dont le chiffre ne cesse d'augmenter dans la ville de M'sila.
Alors, ces médecins démissionnaires ne pouvant supporter ces critiques ont préféré se retirer devant le silence des responsables laissant la clinique Slimane-Amirat vivre une vraie débandade qui pourrait enregistrer des catastrophes chaque jour, notamment lors de l'évacuation d'une ou de plusieurs femmes enceintes à terme de leur grossesse et qui pourraient accoucher à n'importe quel moment à leurs risques et périls. des situations qui arrivent et sont fréquentes surtout la nuit en l'absence des deux médecins spécialistes chargés de cette polyclinique et devant les risques de perdre et la mère et son bébé, le médecin de garde ne peut qu'ordonner des évacuations dans la structure la plus proche à l'intérieur de la ville qui ne peut être qu'une clinique privée en vue de sauver la femme enceinte en difficulté d'accouchement, ou les évacuer vers les autres villes de la wilaya telles que Bou Saâda et Sidi Aïssa.
C'est le cas de Smaïl qui s'est rendu à la clinique Slimane-Amirat en compagnie de sa femme enceinte pour un éventuel accouchement et gémissant de douleurs atroces.
Malheureusement, aucun spécialiste sur les lieux pour la prendre en charge et le médecin de garde n'a d'autres solutions que de rédiger une lettre d'évacuation remise au mari lui ordonnant de prendre sa femme dans sa voiture privée devant le manque d'ambulance et l'emmener à l'hôpital de Sidi Aïssa sans tarder et sans aucune présence ni médicale ni paramédicale.
M. Smaïl a pris la route vers 1h du matin pour ne pas prendre d'autres risques, lui au volant et sa femme souffrante allongée sur le siège. devant une telle situation, Smaïl a eu les larmes aux yeux, après avoir remercié Dieu d'être là à côté de sa femme et d'avoir une voiture pour la transporter. Il imagine être à la place d'une personne démunie sans aucun moyen de transport et qui doit évacuer une proche parente dans la même situation tout le long d'un trajet dépassant les 100 km. que doit-on faire devant un tel cas ? Heureusement bien reçu à l'hôpital de la ville de Sidi Aïssa où sa femme a subi une césarienne et ayant vu son bébé, il a un peu oublié ses souffrances de la route et le mauvais souvenir de M'sila.
A rappeler que la clinique Slimane-Amirat de M'sila compte deux médecins spécialistes, 12 sages-femmes faisant la ronde durant la semaine, dont deux assurant la garde toutes les 24 heures et recevant quotidiennement une moyenne de 40 patientes par jour pour une ville de 250 000 habitants, sans parler des femmes des autres communes et des villes limitrophes qui viennent accoucher ou se soigner au chef-lieu.
Cependant, les autres grandes agglomérations de la wilaya telles que les villes de Bou Saâda, Sidi Aïssa et Aïn El Melh dont le nombre d'habitants est moins important que le chef-lieu, sont dotées de 3 médecins gynécologues chacune, ce qui laisse douter de la mauvaise répartition du corps médical de la part des responsables du secteur. A cet effet, la ville de M'sila a besoin d'un établissement hospitalier spécialisé d'une capacité, selon les normes, de 120 lits, de plusieurs médecins gynécologues et obstétriciens en attendant l'équipe médicale étrangère qui devrait venir selon la lettre datée du 16 décembre dernier, du ministre de la santé en réponse à la question du sénateur M. Djaghdali Mustapha portant sur la situation sanitaire dans cette wilaya, lui faisant savoir que la wilaya va recevoir 5 médecins spécialistes, comme il a expliqué dans sa lettre, qu'on va réactualiser 4 contrats de conventions avec des médecins privés et que les malades ne seront plus obligés de payer leur admission et leur prise en charge à l'intérieur des infrastructures sanitaires de l'état, ajoute-t-il.
Par ailleurs, on oublie que cette wilaya a dépassé le million d'habitants répartis à travers son territoire et qu'elle nécessite plus d'intérêt si on veut régler définitivement ce problème de gynécologie en particulier et le problème de la santé en général.
Devant une telle situation, aucun gestionnaire du secteur ne peut apporter de solution adéquate pour les gens du Hodna. en conséquence, il est impératif de revoir le tableau de répartition des médecins dans cette wilaya et revoir le service civil pour encourager les jeunes médecins de rester à M'sila à l'instar des autres agglomérations de la wilaya telles que Bou Saâda, Sidi Aïssa et Aïn El Melh, sans parler de leur faciliter les autres commodités de la vie. M'sila a besoin d'une sérieuse prise en charge de son secteur sanitaire soit dans la réhabilitation et l'organisation des structures d'accueil ou les ressources humaines spécialisées.


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