La veille de la Journ�e mondiale de la famille, la ministre d�l�gu�e charg�e de la Famille et de la Condition f�minine, Mme Nouara Dja�far, s'est exprim�e au forum de l'ENTV sur le code de la famille amend�. "Ce code pr�sente une protection en premier lieu pour l'enfant et pour la m�re ", a-t-elle pr�cis� en �voquant le nouveau article relatif au droit de la femme, ayant la garde des enfants apr�s un divorce, au logement. Il est clair que Mme Nouara Dja�far a �t� une partisane de ce code qu'elle d�fend. Quant � sa position en tant que femme vis-�-vis de ce code, elle n'a pas voulu la commenter et s'est content�e de r�pondre � une question relative : "Nous sommes en d�mocratie et le gouvernement est � l'�coute de la soci�t�." Les arguments avanc�s par Mme la ministre quant aux multiples r�actions suscit�es apr�s amendement du code de la famille et les r�sistances surgies, "c'est que plusieurs personnes ignorent le contenu exact de ce code malgr� la campagne m�diatique". A ce sujet elle d�clarera l'organisation d'une conf�rence nationale sur la sensibilisation et l'explication des diff�rents articles de ce nouveau code de la famille. Cette occasion a �t� propice pour la charg�e de la Famille et de la Condition f�minine d'�voquer la nouvelle loi sur la protection de l'enfance en cours d'�laboration pr�cisant ainsi le r�le de son d�partement dans la coordination entre les diff�rents minist�res. "Nous avons plusieurs commissions � travers les autres minist�res, notamment ceux de la Sant� et de la Justice qui prennent en charge les r�vision des lois." Abordant le sujet des ONG pr�sentes en Alg�rie pour �tablir des rapports sur les conditions de la femme, elle rappellera les d�clarations de Farouk Ksentini en pr�cisant toutefois : "On demande aux ONG d'�tre objectives" car "la femme se porte bien en Alg�rie." En effet, le constat qu'elle a fait en d�but de l'�mission fait �tat d'une situation assez "satisfaisante" de la femme en donnant des exemples de r�ussite que personne ne pourra contester et oubliant peut-�tre la r�alit� : des milliers de femmes � l'int�rieur du pays vivent dans des conditions, le moins que l'on puisse dire, archa�ques.