En d�pit d�un message d�alerte transmis par le ministre de la Sant� publique pour le retrait du march� du m�dicament dit Dafalgan Cod�ine, la majorit� des officines de la capitale continuent � proposer aux clients cette pr�paration Le 8 ao�t dernier, le minist�re de la Sant� a diffus� une alerte portant les r�f�rences MSP DPE n� 607 avertissant les intervenants du secteur des m�dicaments sur le danger que repr�sente Dafalgan cod�ine. Cette mesure est intervenue apr�s la divulgation par les laboratoires Bristol Myers Squib d�une information remettant en cause la fiabilit� du rem�de. En effet, de r�centes �tudes de stabilit� r�alis�es par les services sp�cialis�es du laboratoire Bristol ont r�v�l� une d�faillance dans le syst�me de dissolution et de d�sagr�gation du rem�de pr�sent� sous forme de comprim�s pellicul�s. C�est � la suite de ce constat qu�il a �t� demand� � ce que tous les CHU, EHS, secteurs sanitaires, officines, grossistes et cliniques soient inform�s de la d�cision du retrait de ce m�dicament du march�. Seulement la situation est toute autre sur le terrain. Un petit tour dans les officines sur la place d�Alger a permis de constater que celui-ci est toujours en vente libre. Dans une grande pharmacie situ�e sur les hauteurs d�Alger, le vendeur n�a pas h�sit� � nous donner le m�dicament apr�s le lui avoir demand�. A la question de savoir s�il �tait au courant de la mesure de retrait d�cid�e par le minist�re de tutelle, l�interlocuteur r�pond par la n�gative. Selon lui, aucune information de quelque nature que ce soit ne leur a �t� signifi�e ni par le d�partement de la sant� ni par les importateurs du Dafalgan Cod�ine. La m�me personne, affirme qu�il ne peut pas proc�der au retrait du m�dicament sans qu�il ait �t� saisi par les parties habilit�es � le faire. M�me sc�nario dans une autre pharmacie implant�e au centre-ville. D�un geste machinal, la vendeuse tend sa main vers la rang�e o� le m�dicament est entrepos�. Au moment de l�emballer, on lui demande si la vente de ce m�dicament n�a pas �t� interdite, tout en d�clinant notre identit�. Visiblement �tonn�e d�apprendre la nouvelle de l�interdiction notre interlocutrice assure � son tour n�avoir re�u aucune correspondance ou m�me une instruction verbale � ce propos. Cette pharmacienne s�est �galement plainte d�apprendre ce genre de nouvelles par le biais des clients, alors qu�en tant que professionnels de la sant�, les pharmaciens doivent �tre inform�s en premier. Tout au long de la tourn�e que nous avons effectu�e dans quartiers de la capitale aucune pharmacie approch�e n�a �t� mise au courant du danger que repr�sente le Dafalgan Cod�ine. A noter que seul le syndicat des officines l�a r�percut� sur son site Web. Il est enfin � rappeler l�information diffus�e par le minist�re en date du 08.08.2005.