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LA FRANCE N'A PAS ENGRANGE SON SECOND TITRE SUPR�ME
Pour les Bleus aussi, l�histoire est un �ternel recommencement
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 07 - 2006

Verdict. La France n�a pas r�ussi le pari d�arracher son second titre supr�me, le quatri�me de son histoire. Et Zidane n�a pas eu la retraite qu�il m�ritait. Juste le troph�e de �meilleur joueur du tournoi� qui, pour un jeune footballeur, aurait constitu� une cons�cration supr�me. Un �coup de boule� au thorax du provocateur d�fenseur italien, Marco Materazzi, a mis fin � une carri�re dor�e � tout point de vue. Malgr� tout.
A l�issue d�une finale de l�in�dit. In�dite, la confrontation entre les Bleus de Raymond Domenech et ceux de Marcello Lippi l�a �t� surtout bien avant le coup de sifflet initial de l�Argentin Horacio Elizondo. Sinon, sur le terrain, il y avait tous les ingr�dients d�un derby. M�diterran�en qui plus est. Piment�, �pic�, �pique, engag� � l�extr�me, enrag� m�me. Mais surtout rythm� par les majestueux gestes de Zidane, Ribery, c�t� fran�ais, Totti, Pirlo pour ce qui est des Transalpins. La magie du football a �clair� une derni�re fois le ciel allemand. L�Olympia Stadion a connu, les derniers moments de la 18�me phase finale de la Coupe du monde de la Fifa. Inoubliables, imp�rissables seront les souvenirs laiss�s par cette �dition allemande. Ultimes images d�un conte narr� depuis le 9 juin et un certain Allemagne-Costa Rica. Elizondo est le seul rescap� de la f�te inaugurale, au m�me titre, bien s�r, des barons de la Fifa et du Kaiser Franz Beckenbauer, le pr�sident du comit� d�organisation du Mondial- 2006. Franz a �t�, comme � son habitude, partout : habile, pr�sent et efficace. Entre deux matches du 1er tour, il s�est m�me offert une vir�e chez le cur�e pour �signer� son troisi�me mariage. Sa Nationalmannschaft ne l�a pas compl�tement content� en lui offrant seulement la� 3�me place. Magique chiffre 3 que l�Italie voulait s�en d�barrasser. Apr�s 1934 ,1938 et 1982 les Azurri voulaient une quatri�me �toile, histoire de se rapprocher de l�ogre br�silien auteur de la Penta. Et tous les moyens �taient bons pour y parvenir � cette cons�cration que la p�ninsule guette depuis 24 ans quand Altobelli, Rossi, Graziani, Zoff, Tardelli, Cabrini et autre Gentile t�tanisaient la m�canique allemande conduite par Jupp Derwall. Les Alg�riens s�en souviennent et se souviendront toujours du c�l�bre Alg�rie-RFA et du tristement c�l�bre RFAAutriche et l�arrangement Germano-germanique des joueurs du duo Georg Schmidt-Jupp Derwall. Ils se rappellent le fameux scandale d�El Molinon de Gijon, survenu le 25 juin, soit deux jours apr�s le dixi�me anniversaire du petit� �Zizou�. Cette ann�e-l�, la France ex�cute les �Autricheurs�� avant de tomber, les armes en mains, en demi-finale, face � Rummenigge et les Allemands. Les Italiens de Enzo Bearzot tremblaient au cours du 1er tour face aux Lions indomptables de Roger Milla et les Polonais de Lato et Boniek, puis prenaient le dessus sur l�Argentine de Pasarella, Maradona et Diaz ainsi que de la Sele�ao qui pratiquait le meilleur football de cette phase finale avec un ensemble compos� de Fal�ao, Junior, Zico, Eder, Oscar, Serginho et le Dr Socrates.
Trajectoires
Presque similaires. En 1982, la France avait jou� et perdu face � l�Allemagne alors que l�Italie affrontait le Br�sil battu cette ann�e-l� par les Bleus de Hidalgo. La Nationalmannschaft a pris le dessus, au cours d�une chaude soir�e s�villane, sur Platini, Giresse, Tigana, Genghini � l�issue d�inoubliables demi-finales. C��tait il y a six �ditions de cela. Autres temps, m�mes vertus, et autres m�urs. Les Tricolores ont appris � d�fier davantage les grands et gagner leurs galons. Depuis 1982, l�Italie n�a pas connu de gloire, m�me pas sur ses terres en 1990 ou sur les terres o� se trouve sa forte colonie �trang�re dans le nouveau monde en 1994. La France avan�ait lentement mais s�rement. Apr�s 1984 et le titre europ�en face � l�Espagne de Camacho, Gordillo, Santillana et Arconada, les footballeurs de l�Hexagone revenaient en 1986, � Mexico, avec de meilleures ressources mais surtout leur p�ch� mignon : vouloir trop bien faire en d�pit d�une exp�rience �en voie de d�veloppement�. Car se d�barrasser tour � tour de l�Italie (tiens, tiens !) en huiti�mes de finale, du Br�sil (d�j�) en quarts de finale, pour ensuite caler face aux� Allemands, � nouveau, n�a pas att�nu� la d�ception du peuple gaulois. Ce dernier sera davantage vex� quand les siens se feront barrer le chemin du Mondial italien en 1990 puis celui de 1994 aux USA. Sur le chemin de Rome se dressaient Chypre, la Yougoslavie et l�Ecosse. Les deux Michel (Henry et Platini) sont vir�s, cong�di�s. Pour le r�ve am�ricain, c�est la Bulgarie d�Emil Kostadinov qui le brisera aux ultimes secondes d�un match que la France de Cantona, Papin et autre Ginola contr�lait parfaitement. C�est la d�ception de topo, celle qui allait tout remettre en cause, tout chambouler. L�heure de la r�volution a sonn� et l��re des stars m�diatiques s��clipse avec l�av�nement d�Aim� Jacquet. L�arr�t Bosman aussi permettra � la France de mieux s�aguerrir en faisant expatrier, juste apr�s l�Euro-1996 disput� en Angleterre, ses meilleurs �produits�� dans les plus grands championnats europ�ens, le Calcio en particulier. Zidane, Blanc, Dugarry, Desailly, Deschamps, Lizarazu, Djorkaeff, Leb�uf, Thuram, Karembeu, Boghosian et autre Angloma se frotteront au mod�le italien, le Catenaccio. Les Bleus se d�lesteront peu � peu de leur football champagne. Et cela donnera imm�diatement ses fruits. La France est championne du monde � Paris St-Denis au d�triment de l�Italie (en quarts) et du Br�sil (en finale). Le roi football �articulera�� d�sormais avec l�accent de Moli�re. Sous ses mod�les Black-Blanc-Beur-. Le m�tissage a pris. Puis, en 2000 � l�occasion de l�Euro, sous la coupe d�un nouveau commandant de bord, Roger Lemerre, mais toujours les m�mes matelots, sonnera l�heure de la confirmation. Les Azurri se souvenaient du penalty manqu� par Di Biaggio, au stade de France, face � Barthez. Zidane qui pr�parait d�j� son d�part de �La vieille Dame�� se faisait un honneur d�enfoncer le clou. Au moment o� personne ne l�attendait. Marco Delvechio donnait l�avantage � la Squadra Azurra, mais Rome, Palerme, Milan, Turin et dans d�autres villes et villages en Italie, qui pr�paraient la f�te, d�chantaient. Un long d�gagement de Barthez, d�vi� de la t�te par Trezeguet, est victorieusement conclu par Wiltord. Il restait 23 secondes et la liesse changeait de lieu, de c�urs et de visages. Trezeguet revenait, encore lui, durant les prolongations, � la charge pour ex�cuter Toldo. La France, championne du monde, est devenue championne d�Europe pour la seconde fois. Seize ans apr�s Platini, Bellone et Six. Et six ans apr�s Trezeguet, Pires, Henry, Lizarazu, Anelka et bien sur Zidane, les Tricolores voulaient remettre �a, en d�autres lieux, d�autres circonstances mais contre le m�me adversaire. L�histoire est vraiment un �ternel recommencement.
Baiser mortel !
Le lieu, Berlin. L�enjeu : un troph�e mondial que personne n�imaginait �choir � ses deux invit�s-surprise. D�un cot� une s�lection fran�aise qui sortait d�un long et profond coma. De l�autre, un ensemble transalpin qui s�appr�te � faire le chemin inverse en raison d�un scandale dont seul le Calcio peut en �fabriquer�. Le Totonero, et ses retomb�es, au d�but des ann�es 80, n�a rien � voir avec la nouvelle affaire o� des dirigeants des quatre grands du football italien sont accus�s de corrompre des arbitres. Il s�agit du champion, la Juventus, et de son dauphin, le Milan AC, de la Lazio de Rome et de la Fiorintina. L�Italie est �branl�e avant m�me d�engager son mondial. Certains �voquaient des conditions surr�elles pour qualifier l��tat d�esprit qui r�gnait durant le stage des Azurri � Borghesiana. Pendant ce temps, Zidane et les �Papy�� s�isolaient � Tignes pour un r�parateur s�jour avant d�engager les choses s�rieuses. Timidement mais plus sereinement. Les �preuves amicales du Mexique, du Danemark et de la Chine ont rassur� Domenech et sa troupe qui partaient en Allemagne en challenger. Le coach fran�ais, malgr� les critiques, r�pondait chaque fois qu�il fallait attendre son �quipe le 9 juillet, date de la grande finale. Les nuls contre la Suisse et la Cor�e du Sud allaient ressortir les vieux d�mons et tous, en France et ailleurs, se rappelaient le naufrage de 2002. Le Togo, vaincu aux forceps, r�v�lait � ceux qui doutaient encore les manques du onze de Domenech. Avec un Zidane hors-forme, les Tricolores sont encore plus mauvais que s�il n�est pas sur le terrain. Un vieux refrain r�entendu et relu au lendemain de la qualification � l�arrach�e en huiti�mes de finale. Un tour o� la France croise le fer avec une vielle connaissance, l�Espagne pays o� Zizou a choisi de tirer d�finitivement sa r�v�rence. Et � voir la production des Ib�riques au cours du 1er tour, la retraite de Zidane n�en sera qu�effective. Bien pis, c�est Raul Gonzalez Blanco qui lui signerait son quitus. Mais, le magicien a toujours des tours et des tours dans son sac. C�est � la r�miniscence d�une �toile que le monde assistera. Etincelant, ZZ signe son �uvre. Puis, reprend son pinceau pour dessiner, en quart de finale, face au champion sortant, le Br�sil, un autre tableau. Le Cocorico redevint symphonie �Bleue�. Et ce ne sera pas le Portugal qui �sifflera�� l�arr�t de mort de la d�ferlante blanche. Superstitieux, les Fran�ais ont troqu� leurs couleurs pr�f�rentielles, mais n�avaient droit de trinquer devant la plus spectaculaire des �quipes pr�sentes lors de cette 18�me �dition. L�ex- galactique Zidane a fait la bise � trois de ses ex- Raul, Ronaldo et Figo qu�il pria, du haut de ses trente-quatre ans f�t�s le 24 juin, de rentrer chez eux. �Un baiser mortel�, commentaient les chroniqueurs sp�cialis�s. Les portes de Berlin s�ouvrent pour la premi�re fois en un mois devant Zidane et consorts. Pareil pour la Squadra Azurra. Des retrouvailles in�dites. M�me quand Zidane r�glait son compte avec Materrazi�C��tait comme pour parachever l��uvre, la t�te de trop� Qui l�aurait imagin� ?


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