Alors que dans de nombreuses localit�s de la Kabylie profonde, les populations continuent � demander la construction d��tablissements scolaires pour assurer aux enfants l�acc�s � l��ducation dans les meilleurs conditions, � Boghni des �coles ferment carr�ment leurs portes faute d��l�ves. A Larba� de Beni Kouffi c�est un groupement scolaire compos� de quatre classes ainsi que d�un logement d�astreinte qui a mis la cl� sous le paillasson. C�est en raison, nous a expliqu� M. Tekkal, inspecteur de l�enseignement primaire, du manque d��l�ves. Sachant que pour ouvrir une division p�dagogique le nombre d��l�ves requis est de quatorze. L�exode rural ainsi que la baisse du taux de natalit� sont � l�origine de ce ph�nom�ne. A Mahbane, un groupe scolaire de six classes a connu le m�me sort, m�me si c�est pour d�autres raisons. Les parents ont, en effet, pris la r�solution de ne plus envoyer leurs enfants dans cet �tablissement qui ne pr�sente pas les conditions de scolarisation ad�quates. Des probl�mes d�acc�s, d�am�nagement de la cour et d��tanch�it� sont avanc�s. Si la moyenne du nombre d��l�ves par division p�dagogique est de vingt-et-un, il faut malheureusement admettre que certaines �coles seront, � court ou � moyen terme, touch�es par le syndrome du manque d��l�ves. Leur fermeture, au-del� des pertes caus�es en mati�re d�investissements consentis par l�Etat, portera un pr�judice certain � la famille �ducative. Des enseignants et des travailleurs devront, � la fermeture d�un �tablissement, �tre mut�s vers d�autres localit�s avec les contraintes y aff�rentes. C�est le cas �galement des enfants qui y suivent leur scolarit�, regrette M. Tekkal qui ajoute que chaque �cole ferm�e apporte son lot de drames.