Le louable projet de rapatrier la d�pouille du grand chanteur Slimane Azem aux fins de son inhumation dans la terre des siens, Agouni-Gueghrane, qu�il a tant chant�e dans nombre de ses compositions, de par la tr�s forte symbolique de r�habilitation d�un homme longtemps banni de sa ch�re patrie, est malheureusement sujet � une gu�guerre sournoise que se livrent � distance et � coups d�avis et autres sorties m�diatiques deux comit�s parall�les. L�un, mis sur pied et chapeaut� par le maire de la localit�, et l�autre, impuls� par l�association culturelle portant le nom de ce monument de la chanson kabyle. Et la toute derni�re sortie m�diatique de ce dernier, que dirige Farid Bachouche, qui n�est autre que le tout nouveau pr�sident de l�association culturelle suscit�e qui b�n�ficie de l�appui de son pr�d�cesseur � ce poste et n�anmoins vice-pr�sident du congr�s mondial amazigh, Hocine Azem en l�occurrence, annon�ant, lors d�une conf�rence de presse tenue � Tizi- Ouzou, pour imminente l�arriv�e du corps de l�artiste au bout d�une longue d�marche entam�e depuis trois ans, a fait sortir de ses gonds M. Boumali, maire de la commune d�Agouni- Gueghrane. Ce dernier n�a pas manqu� de relever, en tout premier lieu, l�absence caract�ris�e de cette association sur le terrain depuis au moins une bonne d�cennie, si ce n�est plus, avant de battre en br�che tout ce que ces deux messieurs ont annonc� lors de ladite conf�rence de presse. Notre interlocuteur affirme dans cet ordre d�id�es que pas une d�marche s�rieuse � l�endroit des autorit�s aussi bien du pays que fran�aises n�ont �t� men�es et que la famille du d�funt, assez consistante et �parpill�e dans l�Hexagone, r�serverait toujours une attitude mesur�e � cette initiative de rapatriement. Alors parler de l�imminence de l�op�ration de rapatriement rel�ve tout simplement d�une simple vue d�esprit et d�une simple op�ration m�diatique. Une sortie m�diatique visant, toujours selon M. Boumali, �� faire diversion apr�s la mise sur pied par nos soins d�un comit� dont la composante, pour sa quasi-majorit� des contemporains de Slimane Azem, g�nerait �norm�ment ces deux messieurs�. Et comme preuves � son argumentaire, le maire r�v�le que ces deux comp�res �taient associ�s � ce projet et avaient particip� aux r�unions pr�liminaires de cr�ation dudit comit� et, plus grave encore, que l�un d�eux avait m�me commis l�impair de d�clarer que �le rapatriement de da Slimane �tait du domaine de l�impossible vu qu�il avait pris la nationalit� fran�aise�. Aussi, s�emporte-t-il presque : �Si c�est vraiment le cas, c�est-�-dire que tout est ficel�, qu�ils exhibent les documents prouvant leurs assertions et notre comit� n�aura alors aucune raison d��tre. Nous nous impliquerons comme toute la population dans les pr�paratifs de l�accueil de la d�pouille et la c�r�monial de son inhumation.� Nos tentatives de prendre attache avec l�un des deux promoteurs de l�autre aile, � savoir Farid Babouche ou Hocine Azem, se sont r�v�l�es vaines lors de notre vir�e dans la r�gion. Enfin, ce qui �tonne est le fait que les deux camps soient de la m�me chapelle politique, le maire et deux des membres de l�Assembl�e populaire communale �tant �lus sur la liste RCD lors du scrutin local partiel du 21 novembre de l�ann�e derni�re, alors que le pr�sident de l�association Slimane Azem n�est autre que le responsable du conseil communal du m�me parti ! Tafat K. BORDJ-MENAIEL 2 milliards de dinars pour l�alimentation en gaz de ville R�pondant aux interpellations de nombreux �lus portant sur la non-alimentation de certaines localit�s en GNL, le wali annoncera que 2 milliards de DA seront inject�s pour le renforcement des capacit�s de transport et d�adduction du GNL. On annonce que le projet pour la r�alisation d�une ligne � partir de Bordj Mena�el et dont l��tude est en cours permettra le rattachement de nombreuses localit�s de l�int�rieur de la wilaya au r�seau du GNL. DRAA BEN KHEDDA la fin du commerce informel ? Les villes de Tizi Ouzou et de Dra� Ben Khedda seront bient�t dot�es de march�s couverts. La d�cision est annonc�e par l�ex�cutif de wilaya et vise � �liminer les ravages et les atteintes � l�espace urbain et au cadre de vie caus�s par l�expansion anarchique du commerce sauvage et informel. Il faut dire que la passivit� et le laisser- faire des pouvoirs publics, tant �lus qu�administratifs, face au ph�nom�ne de la pratique commerciale sauvage et d�r�glement�e, outre qu�il constitue un leurre �conomique, en faisant office de filet social et d�une (fausse) alternative � la tr�s grande faiblesse de l�offre en mati�re d�emplois salari�s, n�a pas manqu� de g�n�rer de grands d�sagr�ments et dysfonctionnements dans la cit� et dans la pratique de l�activit� commerciale.
NOUVELLE-VILLE la cr�che communale transform�e en salle des f�tes �A quand la r�ouverture de la cr�che communale � la Nouvelleville de Tizi Ouzou ?� s�est inqui�t�e Mme Zoubir, �lue RND, qui s��tait offusqu�e du fait que ladite structure destin�e � l�accueil et la prise en charge p�dagogique de la petite enfance soit transform�e en salle des f�tes. Le secr�taire g�n�ral de la wilaya, incriminant la mauvaise gestion des responsables de l�APC en la mati�re, du fait que ladite structure rel�ve du patrimoine de l�APC de Tizi Ouzou, annoncera le lancement prochain d�un programme de construction de 27 cr�ches au b�n�fice des communes de la wilaya. Les crit�res de candidature pour les communes sont la disponibilit� d�assiettes fonci�res et une capacit� d�mographique de plus de 15 000 habitants. FREHA la privatisation de la briqueterie compromise ? En butte � des probl�mes de tr�sorerie et de d�bouch�s sur le march�, la briqueterie de Fr�ha n�est pas pr�s de voir la fin de ses probl�mes. Outre une gestion � vau l�eau de l�entreprise, selon de nombreux t�moignages d��lus qui ont stigmatis� le comportement �dictatorial� du directeur, le bras de fer engag� avec la direction par les travailleurs qui revendiquent le paiement d�un reliquat de salaires de neuf mois se prolonge. M�me la privatisation qui est une solution alternative � la situation actuelle est �compromise�, dira le chef de l�ex�cutif de wilaya. Motif ? Le contentieux qui oppose la direction de l�entreprise au propri�taire du terrain qui a servi d�assiette pour la construction de l�usine. Par ailleurs, deux autres briqueteries vont, bient�t, entrer en production.