1er Salon de l�emploi ou 4e Salon national de la microentreprise SAMIE�2007, au-del� de l�intitul� officiel de cette manifestation �conomique, qui se tient depuis dimanche au Palais des expositions des Pins-Maritimes d�Alger, il y a une r�alit�. Celle o� des jeunes promoteurs ont r�ussi � cr�er leur propre entreprise dans plusieurs secteurs d�activit� gr�ce aux diff�rents m�canismes mis en place par le gouvernement tels que l�Ansej. Les exemples r�ussis sont nombreux et force est de constater que les femmes sont de plus en plus nombreuses � se lancer dans des m�tiers qui �taient jusque-l� r�serv�s � la gent masculine. C�est notamment le cas de la jeune Soraya Boutebba. Informaticienne de formation, cette jeune promotrice originaire de Tadjenent dans la wilaya de Mila a saut� le pas. Issue d�une famille d�agriculteurs, elle a d�cid� en 2004 de profiter du dispositif qu�offre l�Ansej pour cr�er sa propre entreprise d��levage de vaches laiti�res et de poules pondeuses. Gr�ce � un cr�dit de 1,5 milliard de centimes, Soraya Boutebba, aid�e de son fr�re, a r�ussi en deux ans � monter son entreprise qui emploie actuellement une douzaine de travailleurs. Malgr� quelques tracasseries administratives ayant jalonn� son parcours de jeune promotrice, Soraya, reste ambitieuse. Elle compte profiter encore de la possibilit� d�extension de son exploitation pour investir dans la production d�aliment du b�tail et d�acqu�rir un couvoir pour poules pondeuses malgr� �la d�sorganisation du secteur de la production laiti�re et de l�aviculture�. A l�instar de Soraya Boutebba, le secteur agricole a �galement s�duit Benaouda Fa�rouz. Dans une exploitation sommaire au fin fond d�El- Bayadh, cette ex-professeur, dipl�m�e en droit des affaires, a laiss� tomber sa carri�re dans l��ducation pour perp�tuer une tradition h�rit�e de ses parents, l��levage bovin. Apr�s une formation en agriculture au Centre de formation professionnelle appliqu�e de la wilaya, Fa�rouz se lance dans l�aventure Ansej en 2004. Deux ann�es plus tard et apr�s l�obtention de son cr�dit bancaire (150 millions de centimes) en juillet 2006, elle se retrouve � la t�te d�une exploitation comptant trois travailleurs et une vingtaine de vaches laiti�res. Contente d�avoir r�ussi ce pari, Fa�rouz d�plore cependant des difficult�s en mati�re de collecte de lait ainsi que le manque et la chert� de fourrage qui �me co�te 400 000 DA par mois�. Des difficult�s auxquelles s�ajoute le manque de moyens de transport dans cette r�gion enclav�e de l�Ouest alg�rien. Un �tat de fait qui l�oblige � revoir � la baisse ses ambitions pour une �ventuelle extension de son exploitation. Si pour Soraya et Fa�rouz, le dispositif Ansej a permis une reconversion professionnelle, pour Dalil Guezati, cela a �t� plut�t une continuit� avec sa formation sup�rieure. Ing�nieur d�Etat en industrie agroalimentaire, Dalil cr�era gr�ce au dispositif Ansej, Dalilait, une fromagerie implant�e dans la zone d�activit� A�n-Smara � Constantine. La mise sur pied de son entreprise a dur� deux ann�es et emploie actuellement huit travailleurs. Avec une capacit� de production journali�re d�une tonne par jour, Dalilait compte se frayer une place dans le secteur tr�s concurrentiel de l�agroalimentaire. Toutefois, avec l�augmentation du prix de la poudre de lait sur le march� mondial, le patron de Dalilait nourrit quelques appr�hensions quant � la r�percussion de cette hausse sur les produits laitiers sur le march� national. Une hausse de prix qui outre les consommateurs, p�nalise � coup s�r les petites entreprises tenues de payer des charges fixes pour rembourser leurs cr�dits bancaires.