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AIN-DEFLA/4es JOURNEES MEDICALES
"Pr�venir au lieu de vouloir � tout prix gu�rir le cancer"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 04 - 2007

L�Association des m�decins sp�cialistes de la wilaya de A�n Defla (Amsad que pr�side le Dr Larbi Bouamrane vient d�organiser, au centre universitaire de Khemis- Miliana, pour la 4e fois depuis sa cr�ation en 2003, ses journ�es m�dicales, les 28 et 29 mars, journ�es destin�es aux m�decins g�n�ralistes �afin d��lever leur niveau de prestation� dans le cadre de la formation continue.
Si le th�me principal de ces deux journ�es a �t� �Le cancer, ses causes, ses formes, la prise en charge de cette pathologie galopante et qui fait des ravages chez nous�, il a �t� aussi question d�autres pathologies non moins graves par les cons�quences qu�elles g�n�rent comme le diab�te des deux types ou encore l�asthme. Pour ce qui est des causes des cancers, selon le Dr Bendali, microbiologiste du CHU F.- Fanon de Blida, toutes les th�ses tendent � confirmer qu�� l�origine de la majorit� des cas, il s�agit de virus en associations de cofacteurs d�clenchants puisqu�au stade actuel, on d�nombre quelque 991 virus encog�nes (canc�rog�nes), ce qui oblige � s�orienter davantage vers le diagnostic pr�coce, le d�pistage, voire la vaccination. Pour le Pr Mahfouf, qui est intervenu sur le cancer du sein, ce sont 1,1 million qui sont enregistr�s dans le monde. Cette atteinte est � l�origine de 400 000 d�c�s par an. En Alg�rie, le cancer du sein repr�sente 53% des cas. Lui aussi met l�accent sur la n�cessit� de concentrer tous les efforts sur le diagnostic pr�coce et la pr�vention et m�me de la vaccination, une m�thode r�cente mise en pratique aux USA et depuis une ann�e en France. Le Pr Nafti Salim, chef du service de pneumologie, au CHU de l�h�pital Mustapha, intervenant sur le cancer du poumon, lui, tire la sonnette d�alarme : �80% des cas admis dans ce service souffrent de cette pathologie. Selon lui, th�se largement confirm�e de par le monde d�ailleurs, � l�origine de cette maladie grave, dont la prise en charge est lourde et tr�s co�teuse, le tabac, aussi bien pour les fumeurs actifs que passifs. Le Pr Nafti dira que si la courbe du nombre de cas d�cro�t dans les pays d�Am�rique du Nord et dans les pays d�Europe, elle accuse chez nous une courbe ascendante qui fait peur. En effet, rel�ve-t-il, de 7 � 9 cas pour 100 000 en 1980, on est pass� actuellement � 25/100 000, soit le triple en 25 ans. Et de s�interroger : �Qu�est-ce que ce sera dans 15-20 ans � ce rythme ?� Le fumeur passif n�est pas � l�abri lui aussi du cancer des bronches, puisque, rel�ve-t-il, 13% des femmes de sujets fumeurs sont touch�es. Pour faire infl�chir cette courbe qui fait peur, il faut agir sur les causes surtout parce que �si on se borne uniquement � vouloir gu�rir, toute la recette p�troli�re ne suffirait pas et encore ce serait pour des r�sultats tr�s minimes d�une survie de 5 � 10 ans, qui ne d�passerait pas les 5% des cas ; la maladie n��tant prise en charge que tr�s tardivement par absence de diagnostic pr�coce et de cofacteurs aggravants (le tabagisme). Le Pr Nafti s��tonne que les accidents de la circulation qui font 5 000 morts/an soient port�s � la connaissance de tous, alors que le tabac provoque quelque 15 000 d�c�s par an dans le silence �presque dans l�anonymat�. Il rel�ve aussi que �la seule p�nurie qui n�existe pas chez nous est celle du tabac... alors que parfois m�me le lait vient � manquer�. �Les multinationales veillent � la r�gulation permanente du march� national, voire tous les march�s des pays en voie de d�veloppement.� On remarque que depuis des ann�es des pays nantis se d�barrassent chez eux de leur poison (le tabac), mais pour maintenir leurs b�n�fices �normes, ils viennent le d�verser chez nous. Il ne comprend pas comment l�Alg�rie, qui a ratifi� la convention-cadre antitabac avec l�OMS en mars 2006, un an apr�s, mars 2007, rien n�a �t� fait encore, la loi n�a pas �t� promulgu�e par l�APN. �Partout on fume, on se tue et on tue�. Ce ph�nom�ne est aggrav� par la contrefa�on et la contrebande. �Ce retard s�explique par les pressions �normes exerc�es par les multinationales pr�sentes partout dans le monde�, explique-t-on. �Faire diminuer la consommation du tabac nous �viterait 15 000 d�c�s et des milliards de dollars d�pens�s � vouloir gu�rir un mal que nous achetons�, nous dit un autre m�decin contact� en marge des travaux de ces journ�es. �Pourquoi s�acharne- t-on � vouloir gu�rir alors que les chances sont minimes ? Pourquoi n�glige-t-on de s�attaquer aux causes ?� Des questions lancinantes que tout le monde se pose. Le Dr Mazouzi du service de diab�tologie, elle, intervenant dans le cadre du symposium organis� dans l�apr�s-midi de la premi�re journ�e, a fait profiter des coll�gues de son exp�rience en la mati�re en axant son expos� dans deux orientations. D�une part, la prise en charge de la maladie et, d�autre part, toutes les mesures � usage de pr�vention de la malade : le d�pistage pr�coce surtout, car, affirme-t-elle : �Les �tudes montrent qu�un diab�te qui se d�clare aujourd'hui est n� il y a 10 ans...�. Par ailleurs, elle a largement d�velopp� les r�gles d�administration des insulines, notamment la derni�re g�n�ration permettant d'�viter les hypo et hyperglyc�mies, � l�origine d�atteintes parfois graves. Rappelons ici que l�Amsad en 4 ans de vie a su gagner par sa pers�v�rance l�esprit d�abn�gation mis au service de la m�decine par le biais de la formation du m�decin g�n�raliste � l�avant-poste du syst�me de sant�, gagner l�estime de tous mais aussi une adh�sion de plus en plus grande. L��quipe rassembl�e autour du Dr Larbi Bouamrane, qui pr�side l�Amsad depuis sa cr�ation en 2003, est � son 8e num�ro de la revue Le praticien, et ce, sur ses propres ressources, les pouvoirs publics n�ayant jamais contribu� avec le moindre sou � l�essor d�une telle association, note-t-on.

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