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LE FMI ET NOS AUTORIT�S SUR LA M�ME LONGUEUR D�ONDE
L�Alg�rie �pargn�e par la crise, sauf si�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 11 - 2008

Le FMI partage le m�me constat que nos autorit�s dont il salue la gestion financi�re prudente : l�Alg�rie n�est pas encore contamin�e par la crise financi�re internationale. Notre pays pourrait, cependant, l��tre � terme si les prix p�troliers baissaient encore et des mesures conservatoires s�imposeraient alors dont la r�vision des d�penses et des investissements publics.
Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) - A l�issue d�une mission d�information en Alg�rie, conduite du 4 au 15 novembre, une d�l�gation du Fonds mon�taire international (FMI) a anim� hier une conf�rence de presse. Une occasion pour le chef de la d�l�gation, Jo�l Toujas- Bernat�, de relever les bonnes performances �conomiques et financi�res de l�Alg�rie : acc�l�ration de la croissance hors hydrocarbures, r�duction du ch�mage, endettement ext�rieur quasi �limin� et d�importants surplus ext�rieurs et budg�taires. Cela �tant, le FMI approuve la gestion �conomique et financi�re des autorit�s mon�taires et financi�res alg�riennes dont il reprend les statistiques dont �il n�y a aucune raison de douter de la fiabilit�.
Le FMI salue la prudence des autorit�s alg�riennes
Il salue m�me la forte prudence observ�e par ces autorit�s. Ceci concernant notamment la politique du dinar dont le taux de changes effectif r�el est stable, �� son niveau d��quilibre �, l�utilisation des r�serves de changes et des ressources du Fonds de r�gulation des recettes (FRR). Ainsi, pas de pr�occupation quant aux placements dans des bons du Tr�sor aux Etats-Unis et en Europe, des actifs �on ne peut plus s�curis�s et non susceptibles de perte de capital�, et l�approbation de l�utilisation des ressources du FRR en tant qu��amortisseur� et moyen de financement du PIP et du d�ficit budg�taire. Voire, le FMI partage le m�me discours que nos autorit�s financi�res et mon�taires ainsi que nos instances consultatives (Cnes notamment) � propos de la crise financi�re mondiale.
Le secteur financier n�est pas contamin�
Du fait �de sa faible exposition aux flux financiers internationaux, le secteur financier (alg�rien) ne devrait pas subir d�effets de contagion directe�, rel�ve cette d�l�gation dont le rapport final sera pr�sent�, en janvier prochain, en conseil d�administration du FMI. En d�autres termes, l�Alg�rie n�est pas encore contamin�e par la crise, gr�ce � la politique de d�sendettement ext�rieur suivie, l�absence d�investissements �trangers de portefeuille, la faiblesse des investissements directs �trangers et la non-cr�ation d�un Fonds souverain par l�Alg�rie. N�anmoins, l�Alg�rie pourrait �tre, � terme, affect�e par cette crise si les prix du p�trole continuaient � baisser et que les perspectives �conomiques mondiales s�assombrissent davantage et que l�incertitude perdure.
La demande int�rieure devra �tre soutenue en 2009
D�o� des recettes d�exportations en forte diminution, affectant la croissance par le ralentissement du Programme d�investissements publics (PIP). Dans ce cas, le FMI estime que la politique budg�taire et celle mon�taire devront soutenir la demande int�rieure, tant contre la baisse des cours mondiaux des hydrocarbures que dans la mesure o� les pressions inflationnistes s�estompent. Mais aussi, le FMI recommande � nos autorit�s de �se pr�parer � prendre certaines mesures conservatoires au cas o� la conjoncture mondiale devait rester durablement d�favorable �.
Les d�penses publiques doivent �tre rationalis�es
Relevant des tendances �conomiques favorables en 2009 et d�autres subissant un retournement, le FMI estime qu��une baisse du prix des hydrocarbures, coupl�e � des d�penses budg�taires et des importations �lev�es, entra�nerait une d�gradation significative du solde ext�rieur et du d�ficit budg�taire global�. Il en d�coulerait la rationalisation accrue des d�penses publiques et de qualit�, y compris �une meilleure ma�trise des d�penses courantes, ainsi qu�une mobilisation encore plus efficace des recettes fiscales hors hydrocarbures �. En d�autres termes, le gouvernement devra revoir le PIP, en �tablissant une certaine �hi�rarchisation� des d�penses publiques et, au besoin, en ralentissant celles non prioritaires.
L�Etat devra se d�sengager des banques � moyen terme
L�institution de Bretton Woods en appelle �galement � �uvrer pour diversifier l��conomie, am�liorer la productivit�, assurer une croissance hors hydrocarbures forte et soutenable, r�sorber le ch�mage notamment juv�nile et approfondir les r�formes structurelles �rest�es timides�. Et a contrario de ce qu�il recommandait avant, le FMI n�exige plus un d�sengagement de l�Etat dans l�imm�diat du secteur bancaire public. Un d�sengagement qui reste toutefois de mise sur le moyen et le long terme, selon cette d�l�gation du FMI. Comme le FMI en appelle � l�utilisation � moyen terme des fortes liquidit�s bancaires dans le financement �sain� des activit�s �conomiques et au d�veloppement de l�interm�diation bancaire �sans prendre des risques inconsid�r�s�.
C. B.
Les perspectives du FMI pour 2008 et 2009
Selon le FMI, la croissance hors hydrocarbures devrait atteindre pr�s de 6% en 2008 et rester � ce niveau en 2009 si le programme d�investissements publics (PIP) qui la tire se poursuit. Quant � la croissance totale, elle devrait s��tablir autour de 3% en 2008 et entre 2,5% et 3% en 2009 du fait d�une baisse, en volume, des exportations d�hydrocarbures. Egalement, l�inflation, �parmi les plus faibles de la r�gion�, se maintiendra en 2008 et en 2009 aux alentours de 4%, ce qui refl�te selon le FMI une politique mon�taire prudente et un soutien aux prix de certains produits alimentaires de base. Une inflation dont la ma�trise b�n�ficiera de la baisse des prix de certains biens et mati�res dans le monde. Egalement, le FMI constate une position ext�rieure forte, des r�serves internationales atteignant environ 135 milliards de dollars en octobre 2008. De m�me, la position budg�taire reste solide, malgr� la forte expansion des d�penses de fonctionnement et d��quipement : le surplus budg�taire global devrait atteindre pr�s de 9% du PIB. Ce qui a permis une accumulation suppl�mentaire de ressources dans le Fonds de r�gulation des recettes (FRR).


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