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CHRONIQUE D�UN TERRIEN
C��tait en 2007, quand nous nous taisions devant l�arrogance fran�aise ! Par Ma�mar FARAH [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 03 - 2010

Etant loin de mes bases pour trois jours, je n�ai pu pr�parer � temps la suite de la �grande harba�. Pour ne pas rater le rendez-vous hebdomadaire avec vous, je vous invite � lire ou � relire ce texte de solidarit� avec notre ministre des Moudjahidine qui fut la cible des hommes politiques fran�ais � toutes tendances confondues � pour avoir rappel� que M. Sarkozy b�n�ficiait du soutien du �lobby juif�. C��tait en d�cembre 2007, � la veille de la visite du pr�sident fran�ais en Alg�rie�
�Lobby juif� ! Ce n�est pas nous qui avons invent� cette expression pour d�signer ces groupes de pression qui, parfois avec la puissance de l�argent, d�autres fois gr�ce aux regroupements ethniques ou les coalitions religieuses, arrivent � peser sur les d�cisions politiques. Les responsables et les journalistes fran�ais eux-m�mes en parlent souvent lorsqu�il s�agit d�expliquer la r�alit� politique aux Etats- Unis et cela ne choque personne ! Certes, les propos de notre ministre des Moudjahidine auraient pu �tre �dulcor�s dans la mesure o� la diplomatie exigeait une certaine retenue � la veille d�une visite officielle d�un chef d�Etat �tranger. Mais toute cette agitation, avec les d�clarations tonitruantes des repr�sentants du Parti socialiste qui sont all�s jusqu�� �exiger� le report de la visite de M. Sarkozy, nous semble d�passer le cadre d�une pol�mique qui ne sera pas la derni�re, car elle renvoie aux �ternelles divergences quant � l�appr�ciation que nous avons, ici et l�, de la r�alit� historique. Parce que, au fond, c�est de cela qu�il s�agit. Si nous laissons de c�t� la forme et que nous nous int�ressons au contenu de l�interview de M. Mohamed-Ch�rif Abbas, il a parfaitement raison de parler de la n�cessit�, pour la France, de demander pardon pour tous les crimes commis contre notre peuple et qui ont connu leur summum juste apr�s l�entr�e des g�n�raux sanguinaires et de leurs troupes barbares dans notre pays. Lorsque le pr�sident Bouteflika avait parl� de �g�nocide�, il n��tait pas loin de la r�alit� et nous avons vu comment, � l��poque, la classe politique fran�aise avait r�agi unanimement pour d�noncer ses propos, sans tenir compte du caract�re particulier du voyage m�dical qu�il effectuait au lendemain de cette d�claration ! Certains responsables et hommes politiques de l�Hexagone en profit�rent pour d�verser leur bile habituelle sur notre pays et son chef d�Etat. C��tait du racisme � l��tat pur ; c��tait aussi de l�antis�mitisme (nous sommes des s�mites !) ; c��tait inadmissible, r�voltant et personne n�avait trouv� � redire ici ! Et si les insanit�s coutumi�res de Monsieur Le Pen et des nostalgiques de l�Alg�rie fran�aise ne nous choquent plus, il y avait aussi ces propos blessants du ministre fran�ais des Affaires �trang�res de l��poque, M. Douste Blasy, qui avait �t� insultant vis-�-vis de nos m�decins. Qui avait r�agi au sein de la classe politique alg�rienne ? Aujourd�hui m�me � et alors que des titres bien de chez nous condamnent purement et simplement� notre ministre des Moudjahidine et donnent presque l�impression de pr�senter des excuses � un pr�sident qui n��prouve aucune g�ne, lui, a exprim� publiquement son hommage � la colonisation �, par qui est d�fendu M. Abbas ? Par personne ! Bien plus, il nous semble qu�il va �tre sacrifi� sur l�autel de ces r�conciliations rat�es qui, depuis la visite de M. Giscard d�Estain en 1975 et jusqu�au prochain voyage de M. Sarkozy, n�apporteront rien de positivement durable pour les deux peuples tant que l�on n�aura pas assaini l�histoire. Le pr�sident fran�ais est le bienvenu en Alg�rie, comme n�importe quel chef d�un Etat ami. Pas plus et pas moins. L�Alg�rie peut donner l�impression qu�elle est � vendre et ses richesses sont certes brad�es ; les Am�ricains et les Saoudiens en profitent et cela peut donner l�impression aux Fran�ais qu�ils ont leur part du g�teau. Alors, ils inventent une �Union m�diterran�enne� qui n�est nullement une priorit� pour nous dans la mesure o�, pour pouvoir discuter d��gal � �gal avec les Europ�ens, nous devons d�abord b�tir solidement notre Maghreb, le premier espace social et �conomique o� doivent s�exprimer les ambitions de nos peuples, en vue de donner un sens � nos ind�pendances nationales. Un cadre communautaire qui nous rendra moins fragiles face aux pr�tentions h�g�moniques ext�rieures, car notre unit� est notre principale force. C�est ce Maghreb qu�il faudra d�abord cr�er avant de parler d�union avec les autres ! Face aux menaces ext�rieures qui entourent nos pays, l�heure a sonn� pour une v�ritable r�volution maghr�bine dont le premier r�flexe sera de d�jouer les plans visant � nous diviser davantage. Je trouve que la course aux contrats mirobolants entre le Maroc et la France d�une part et entre l�Alg�rie et la France d�autre part � chaque pays voulant donner plus pour faire plaisir � l�ancienne puissance coloniale �, est une preuve de sous-d�veloppement et l�image la plus d�gradante de l�esprit du n�o-colonis� qui habite certains de nos dirigeants. Les enjeux sont clairs : dans la dignit�, mais aussi sans passion et sans hypocrisie, nous devons agir dans le sens d�une r�vision totale de notre politique �trang�re qui doit ob�ir aux int�r�ts strat�giques de l�Alg�rie et non aux connivences et aux arrangements de certains clans qui dispara�tront t�t ou tard. Dans ce sens, les d�clarations de notre ministre des Moudjahidine sont � relire loin de la pol�mique actuelle. Elles posent des questions essentielles sur l�environnement g�opolitique induit par l�arriv�e de la �nouvelle droite� de M. Sarkozy en France. Vous n��tes pas seul, Monsieur Abbas ! L�Alg�rie profonde qui continue de souffrir est solidaire de l�esprit de vos propos. Les quelques libert�s que vous avez prises avec l�usage diplomatique ne m�ritaient pas tout ce battage. Mais c��tait, peut-�tre, une mani�re de plus de nous enfoncer la t�te dans la boue. Ont-ils r�ussi ? Peut-�tre! Mais, gr�ce � vous, nous avons appris que l�Aur�s n�est pas mort.
M. F.
P.S. : Article �crit le 01-12- 2007, suite � la temp�te d�clench�e par les propos du ministre des Moudjahidine qui s�est retrouv� bien seul� M. Kouchner a �t� particuli�rement blessant en d�clarant � Reuters, depuis Tipaza, qu�il ne voulait m�me pas prononcer le nom de M. Mohamed Ch�rif Abbas ! Personne n�avait r�agi � cette sortie tr�s peu diplomatique et faite de surcro�t sur le sol alg�rien ! Mais, depuis, l�Etat alg�rien semble s��tre r�veill� de sa longue l�thargie. L�Alg�rie parle enfin un langage fort et clair ! Mais, face aux nouveaux d�fis, il faut davantage de fermet�, notamment dans des affaires comme celle des listes noires am�ricaine et fran�aise. Il ne faut pas c�der d�un pouce...


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