Malgré la tenue des élections législatives Le Liban n'a toujours pas pu former un gouvernement, après les élections législatives de mai 2018. Le premier ministre du Liban, Hariri, n'arrive pas à former un gouvernement. Hariri, qui a démissionné, il y a quelques mois, alors qu'il était en Arabie saoudite, est revenu sur sa démission. Des élections législatives ont eu lieu au Liban, et le gouvernement devait être formé. Le président libanais, Michel Aoun, qui a accusé l'Arabie saoudite d'enlèvement du premier ministre Hariri, a appelé à la formation du gouvernement. Le Courant patriotique libre a dit, hier, qu'il attendait que le Premier ministre désigné, Saad Hariri, termine ses négociations, pour que le gouvernement soit formé, une mission qui n'a toujours pas été accomplie depuis mai dernier. Nous attendons encore, comme tous les Libanais, que la question soit tranchée, et nous comptons sûrement sur l'optimisme dont a fait preuve le Premier ministre désigné. Sur cette base-là, nous espérons que les négociations se termineront, afin que le gouvernement soit formé, a dit le député Alain Aoun. Nous ne pouvons pas remplacer le Premier ministre, lorsqu'il s'agit de former le gouvernement. Mais nous sommes une formation politique, et c'est sur cette base que nous donnons notre avis, concernant la formation du gouvernement, car au Liban, nous sommes tenus de former des gouvernements d'union nationale, a expliqué M. Aoun. Un peu plus tôt, Saad Hariri a prévenu, que s'il renonçait à sa tâche, il n'accepterait pas d'être à nouveau chargé de former un nouveau gouvernement. Depuis qu'il a été chargé, le 24 mai, par le président de la République, Michel Aoun, de former le gouvernement, le Premier ministre désigné se heurte aux revendications concernant le nombre de portefeuilles, et leur répartition entre les différentes formations politiques, notamment druzes et chrétiennes, écrit le média libanais l'Orient Le Jour. Le chef du Courant patriotique libre et ministre sortant des Affaires étrangères, Gebran Bassil, avait tenu une conférence de presse, pour réitérer les demandes de sa formation. Il s'était dit attaché au critère d'un ministre pour cinq députés, estimant, dans ce contexte, que les FL n'ont droit qu'à trois ministres au sein du prochain gouvernement. Les FL insistent de leur côté pour se voir octroyer quatre ou cinq ministères, sur les trente ministres qui devraient composer le gouvernement, du moment, disent-elles, qu'elles représentent plus de 30 % des voix chrétiennes. M. Bassil avait également fait savoir que si le Premier ministre se récusait, le CPL le nommerait à nouveau pour cette tâche. Les propos de Gebran Bassil avaient été critiqués par de nombreuses formations politiques, laissant s'évaporer la dose d'optimisme suscitée par les propos de Hariri. Aujourd'hui, nous attendons que Saad Hariri termine ses négociations, et propose une mouture qui convienne à toutes les formations, afin que le gouvernement soit formé, a ajouté Alain Aoun.