Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a plaidé dimanche, en faveur du renforcement du front intérieur au bénéfice exclusif de la nation, pour faire face à toute tentative de déstabilisation. "Il nous faut en premier lieu, veiller sans relâche, à renforcer le front intérieur au bénéfice exclusif de la nation, et ce pour faire face à toute tentative de déstabilisation du pays", a souligné le chef de l'Etat dans un message lu en son nom par la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Mounia Meslem, à l'occasion de la journée internationale de la femme. "Ceci relève bien entendu, de la responsabilité de l'Etat, mais aussi de toutes les forces politiques et de chacune des citoyennes et de chacun des citoyens auxquels il incombe de redoubler de vigilance dans le contexte fortement agité où vit la région aux plans politique, économique et social", a-t-il dit. Le président Bouteflika a estimé à cet égard, que cette exigence imposait de "transcender les divergences, les convictions et les positions des uns et des autres, car la conjonction exige de placer les intérêts supérieurs du pays au-dessus de toute autre considération". En outre, il a appelé à la poursuite, "dans la sérénité", des réformes, dans le cadre des institutions du pays et "dans le respect" des lois de la République. "Ces réformes seront ainsi mises en œuvre avec détermination, dans tous les domaines, dans le cadre d'une approche qui privilégie le débat, la concertation et le dialogue entre les partenaires concernés et qui exclut toute tendance à l'invective, à l'offense et à la violence", a-t-il souligné. A cet effet, le chef de l'Etat a indiqué que "ni les préoccupations liées aux difficultés du moment à nos frontières ni l'inclination récurrente à des dérapages malvenus (...), n'inhiberont notre attachement à la prise en charge de notre responsabilité et à notre action de continuer à enraciner avec persévérance, une vraie culture démocratique qui implique tolérance et respect de l'avis de l'autre". Il a assuré dans ce contexte, de "garantir l'exercice de la liberté d'opinion pour peu qu'elle soit assumée de façon responsable, de favoriser la participation de tous au débat sur les questions d'intérêt national dans un climat serein et apaisé et de renforcer l'écoute et la disponibilité des pouvoirs publics afin de satisfaire au mieux, les besoins essentiels" des Algériens et "leurs aspirations à la quiétude".