Les représentants de la Coordination des Syndicats de l'Education (CSE) ont été convoqués, par le ministre de l'éducation, afin de prendre part à la réunion portant sur l'installation de la commission ministérielle mixte chargée de la révision du document 12-240 relatif au statut particulier des fonctionnaires de l'éducation. Cette réunion prévue initialement pour le 2 mars puis reportée au 18 du même mois aura lieu, mardi prochain, au siège du ministère. Joint hier par téléphone, le porte parole de l'Unpef, (membre du CSE) Messaoud Amraoui, a fait savoir que la ministre du secteur a convoqué les représentants des sept syndicats de la Coordination, tout en leur assurant sa présence à l'événement qui connaîtra également celle des représentants de la direction de la fonction publique. Notre interlocuteur renvoie les raisons de son annulation à deux reprises, à l'absence de la première responsable du secteur. La CSE comprenant sept syndicats dont le Snapest, l'Unpef, le Cla, le Satef, le Snapap, le Snte et le Snapep, a décidé de geler son mot d'ordre de grève annoncé pour le 10 et 11 mars dernier suite à la satisfaction de leurs revendications principales y compris la révision de l'article 12-240, à l'issue de la réunion qui l'a regroupé le 9 du même mois avec les représentants du ministère. La tutelle s'est engagée, dans un procès-verbal, à ouvrir le document pour apporter des corrections aux anomalies relevées. Il leur a été promis également lors de cette rencontre, le transfert des postes de promotion vacants aux postes de recrutement, concernant la question de la promotion automatique. Le ministère leur a donné aussi son accord concernant la revalorisation des heures supplémentaires en leur assurant que le dossier est en cours d'examen au niveau du gouvernement. La question de la révision dossier relatif au statut de 600 000 fonctionnaires que comptent le secteur a suscité la réaction de certains corps dits lésés dont les adjoints de l'Education qui ont réclamé avant hier dans un communiqué, la rectification des articles qui les concernent à leur tête celui relatif à leur promotion aux nouveaux postes récemment crées dont, celui de superviseur de l'éducation. Ce corps qui a protesté au début de l'année pour concrétiser ce point qu'il considère comme «droit légitime» exige une promotion automatique à ce poste sans passer par la liste d'aptitude ou concours professionnel. Les concernés ont mis également en avant des revendications matérielles dont, l'attribution de la prime d'encadrement et celle d'excellence.