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Déçus les amours !
Boufarik
Publié dans Le Temps d'Algérie le 22 - 03 - 2010

Un juge est par essence un père de famille. Une jeune juge est donc une jeune mère de famille. En face d'elle un jeune avocat père de famille défend un jeune voleur de portable et la victime n'est autre qu'une ex-amoureuse qui avait rompu car son élu du cœur a joué avec elle un amour dangereux, mais il a eu le malheur d'avoir d'autres amours... déçus.
A la barre, le procureur parle de délit. La victime absente ne sera prise en considération que sur le papier, la présidente se contentant de relire de larges passages de sa déposition lors du flagrant délit, car l'élu du cœur ou plutôt l'ex est en détention préventive...
D'emblée, Nadia Mamèche, la présidente de la section pénale du tribunal de Boufarik (cour de Blida) va aller au feu en poussant Fayçal M. R., 29 ans, inculpé de vol avec violences, fait prévu et puni par l'article 350 du code pénal même si le mot «violences» a été retenu au pluriel.
Le détenu, un beau gosse, semble serein malgré les deux nuits de détention préventive, car il passe en flagrant délit, les faits étant clairs. Il paraît que dimanche matin de cette mi-mars 2010, Fayçal reçoit un coup de fil de son ex-dulcinée qui lui avait annoncé leur rupture : «Tu n'es pas un homme. Ne me demande plus de te revoir.
Tu auras maintenant plus de temps pour courir les s... Moi je suis trop propre pour toi.» - «Et qu'aviez-vous répondu ? Et puis, qu'est-ce donc cette histoire de portable qu'elle devait vous restituer ?», demande rapidement, comme si elle voulait se débarrasser de ce dossier, la magistrate, alors que l'ombrageux Abderaouf Kouchim,
le procureur, lui, ne quittait pas des yeux l'inculpé qui, à son tour, répondait au tribunal, en jetant un œil à sa gauche où se tient le jeune avocat, maître Amine Morsli, qui est visiblement aussi concentré que Mamèche, presque contrariée que la victime ne soit pas à la barre pour donner plus de crédibilité au procès. - «Evidemment, vous ne répondez pas aux questions du tribunal», reprend la juge.
- «Elle m'avait manqué de respect. Je lui ai rendue la pareille. Quant au portable, je l'avais défiée de me restituer mon portable avec lequel elle me causait et m'insultait. C'est pourquoi lorsque je l'ai rencontrée dans la rue, je lui ai repris mon bien. J'ai la boîte, le chargeur, tout ce qui suit un appareil de téléphone portable.
Je ne l'ai jamais menacée. Elle ment. Elle est jalouse. Et puis d'abord, ma mère a été très contente, mais elle, elle ne l'a jamais appréciée car c'est une fille à papa.» «Bon, ça va, ça va, vous n'allez pas dresser ici une tribune pour porter atteinte aux gens et à la victime», coupe Mamèche qui prend acte des demandes du représentant du ministère public, Kouchim :
trois ans d'emprisonnement ferme. C'est alors que maître Morsli va devoir se mouiller en demandant au tribunal d'éloigner les menaces, car «il n'y a pas de témoin, et le vol, car Fayçal M. R. ne pouvait pas voler son ex, puisqu'il n'a fait que reprendre le téléphone toutes options qui contient des photos dont il ne voulait plus»,
s'était écrié le défenseur qui a supplié de «bien relire les passages de la déposition de la victime qui a eu peur d'affronter Fayçal qui mérite la relaxe, car il s'agit beaucoup plus d'une vengeance d'une jeune fille en colère, jalouse, qui ne peut pas mesurer l'énorme service qu'elle avait rendu à l'inculpé en rompant.
Il est libre de tous les engagements. Rendez-lui la liberté», conclut l'avocat qui sera satisfait par le verdict (sursis) annoncé.


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