Les faits remontent au début des années 90, plus exactement en 1993, date à laquelle un terrain d'une valeur de 400 millions de centimes a été cédé par les autorités à la coopérative «Larbi Ben M'hidi» pour la construction de logements. A la demande des deux parties, le procès a été renvoyé au 30 juin après avoir déjà été renvoyé à deux reprises. Il est à préciser que ce procès devait se tenir le 2 juin puis été renvoyé au 16 du même mois. Les victimes entendent réclamer les sommes versées au responsable mais également lui demander des explications sur le devenir de la coopérative et du matériel qui rouille sur le terrain en jachère. Selon nos sources, le responsable poursuivi par les victimes, dont 37 d'entre elles ont déposé plainte serait un avocat. Il est poursuivi pour avoir soustrait environ 3,5 milliards de centimes aux potentiels acquéreurs qui se sont constitués en association pour porter cette affaire devant la justice. Les membres de l'association en question, victimes des manœuvres de cet indélicat avocat, ne comptent pas en rester là. Après plusieurs concertations dont la dernière s'est tenue quelques jours avant la tenue du procès, les victimes dont le nombre excéderait les 300 entendent récupérer les sommes soustraites frauduleusement par le responsable de la coopérative immobilière (12 millions de centimes par personne) lequel, en retour, devait leurs céder des logements sur un terrain à Beni Messous situé aux environ de Sidi Youcef. Selon nos sources, le terrain en question, situé à quelques encablures du chef-lieu de la commune de Beni Messous et non loin de l'hôpital, aurait été acquis en 1993 pour une valeur de 400 millions de centimes par le premier responsable de la coopérative. «Le problème dure depuis 20 années et nous n'avons eu droit ni aux logements promis ni à une quelconque explication sur les sommes que nous avons déboursées», devait affirmer une des victimes. Pour l'heure, les victimes représentées par Me Boudiaf tiennent, tous les vendredis, des réunions de concertation à proximité du terrain où gît du matériel de construction qui rouille. Pour l'heure, les victimes sont dans l'expectative mais ne désespèrent pas de recouvrer leurs droits par le biais de la justice.