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Interpellée, la justice
Publié dans L'Expression le 19 - 03 - 2009

Lyazid Belhous, ce justiciable qui traîne trois boulets nommés inculpation, veut vider...son coeur, pas son casier.
Lyazid Belhous, ce triple inculpé de menaces d´insultes et de destruction de biens de l´Etat a sur le coeur, non pas trois plaidoiries pour se défendre, mais trois «réquisitoires» à l´encontre de ses adversaires qu´il accuse de plusieurs maux et mots.
Renvoyé à deux reprises, le procès qui s´est tenu mardi après-midi devant Safia Kellil, la juge de Rouiba de la cour de Boumerdès, aura réuni, outre l´inculpé, ses deux avocats Maîtres Mourad Amrich et Maître Ouahida Djaâfri, le procureur, le nonchalant et cette juge pointilleuse pour ce qui est de l´instauration d´un silence de mosquée pour qu´elle puisse travailler sereinement, simplement. Et avec ce dossier sensible où des policiers sont impliqués directement, certains juges s´appliquent à y aller doucement, très doucement, de façon à ne pas heurter la sensibilité des uns et des autres. Et ce dossier n´est pas commode, d´autant plus que Belhous, appelé depuis le pupitre Belhoucine (à tort selon les avocats de Belhous) à qui la présidente signifie l´inculpation de destruction de biens de l´Etat. L´inculpé s´exprime, d´emblée, dans les deux langues et se met, d´emblée (là aussi dans la peau d´une victime de provocation de la part des policiers de la Sûreté urbaine de Sbaât). Bon joueur, Harkat, le jeune procureur requiert l´application de la loi, les avocats sont plutôt ravis. Maître Djaâfri est la première avocate à défendre Belhous. L´inculpation de destruction de biens d´autrui ne repose sur aucun bon sens, mais par contre, madame la présidente, il y avait maldonne, car quelques jours auparavant, notre client s´était déplacé se plaindre au poste de police, un mercredi - donc la veille du week-end. A propos de l´application de l´article 405, les deux avocats diront leur ire car il ne s´agit ni d´explosifs, ni de bateaux, ni d´avions, ni, ni, ni...«Madame la présidente, nous faisons confiance à votre sens de la mesure pour ne pas retenir cet article dévastateur -i-e- le 405» Poussé à l´intérieur par les policiers, Belhous n´a dû son salut que de tendre la main sur la vitre d´où la casse des biens de l´Etat et son transfert à l´hôpital. Maître Mourad Amrich, le dernier plaideur va résolument s´étaler sur les faits soulevés par sa consoeur qui avait évoqué les coups et blessures sur madame Belhous et sa nièce, ce que les policiers n´avoueront évidemment jamais. Sur ce, l´avocat de Hussein Dey aborde cette histoire de dossier vide, pis un dossier monté de toutes pièces. La juge avait retenu le bris de verre intentionnellement et l´avait souligné, d´abord à Maître Djaâfri qui s´était déchaînée contre de «tels comportements de la part d´agents de police censés protéger et servir». Ensuite, Maître Amrich qu´avait prié du regard la juge de ne pas faire long, était légèrement revenu sur les irrégularités constatées au niveau du parquet, prompt à se lancer aux côtés de l´opportunité des poursuites mais à faire preuve de lenteurs autour de la plainte déposée le 10 janvier 2008 avec des arrêts de travail de quarante-cinq jours pour Lyazid Belhous, douze pour madame Belhous et dix pour Faïza, la nièce. «Aucune suite n´a été donnée», dit l´avocat qui a affirmé que la plainte était partie du commissariat, direction le parquet sans présentation, sans certificats médicaux par voie volante. Il faut dire aussi que les deux avocats avaient soulevé cette histoire de destruction de biens de l´Etat. Maître Djaâfri a repris le non-sens qu´un citoyen entre chez des policiers pour briser une vitre alors que la réalité a été que Belhous avait été bousculé puis projeté contre la fenêtre de la salle d´attente, résultat: cinq points de suture à l´hôpital Zemirli, d´autant plus que c´est le poignet droit qui a été sérieusement blessé, car Belhous, un gaucher ne pouvait donc jamais briser une vitre à l´aide de la main droite. Prié de dire le dernier mot, Lyazid Belhous, cet ingénieur en génie civil, expert agréé par le ministère de l´Habiat et entrepreneur en tous corps d´état, balança dans un arabe parfait: «Je m´en remets à Allah.» La seconde affaire concernait les délits d´insultes et menaces de mort a été renvoyée à avril 2009 à cause de l´absence des deux témoins à charge.
Maître Amrich et Maître Djaâfri avaient exigé leur présence: «Pour notre client, il est utile que ces deux personnes viennent à la barre sous serment répéter les termes qu´ils auraient entendus.»


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