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Culture sous serre
Publié dans L'Expression le 01 - 08 - 2009


Il est bien établi que le climat agit sur tous les êtres vivants et particulièrement sur les êtres humains qui sont, eux, à l´échelon supérieur de la chaîne alimentaire. Le climat, entendons par là les températures, conditionne et modèle les comportements et les caractères. Cela est tellement vrai que l´on reconnaît très vite un homme du Nord d´un Méditerranéen rien qu´à sa démarche. Il faut dire que le climat très doux des courts hivers de la Méditerranée et les chaleurs excessives des étés torrides sous nos latitudes, inclinent plus l´indigène à des siestes prolongées qu´à un travail éreintant. Le froid qui aiguillonne ailleurs est absent ici. Et puis comme dit la chanson: «Il me semble que la misère est moins pénible au soleil». D´ailleurs, à quoi bon travailler avec une nature si douce. On se laisse vivre au son strident des cigales, qui, dès huit heures du matin, invitent l´imprudent autochtone à rechercher un coin d´ombre pour se mettre à l´abri des morsures du soleil devenu de plus en plus agressif avec le réchauffement climatique. Pourtant, malgré la canicule, il y a de courageux travailleurs qui bravent la fournaise ambiante pour mériter la maigre fiche de paie qu´ils reçoivent à la fin de chaque mois. Mais dans quelles conditions, les pauvres! Le moindre petit problème est compliqué par la montée du mercure. Tenez, par exemple, il a fallu plus de deux heures aux travailleurs de la Ville d´Alger, pour sortir deux camions en panne du parking où ils étaient garés: le chantier du tramway ayant considérablement réduit la chaussée, il a fallu aux conducteurs des efforts inouïs pour sortir les deux camions tant l´angle de traction était aigu. Les hommes suaient à grosses gouttes, s´invectivaient sous le regard éteint des rares passants. Les nerfs étaient à fleur de peau et la moindre étincelle pouvait déclencher un incident grave. Seul le garçon qui vendait à côté des figues de barbarie gardait son sang-froid et ses gants en plastique...Mais plus loin, à la daïra, le spectacle était tout autre: avant huit heures, une foule nombreuse agglutinée devant le portal attendait l´ouverture des bureaux. A l´heure fatidique, on assiste à un véritable rush, à une course effrénée vers une sorte de verrière qui sert de salle d´attente où des sièges, d´un confort tout relatif, attendent ceux qui devront patienter encore quelques heures avant de passer au guichet. Les premiers servis s´en tirent bien, mais les suivants devront cuire dans cette espèce d´autoclave où les nerfs sont mis à rude épreuve, et par la chaleur et par la conduite indécente de certains individus qui n´ont guère reçu de leçon de civisme. Sous une apparente discipline, des comportements indignes exaspéraient les postulants à la fameuse «carte grise» Un garçon de café, en tenue de travail, s´est même permis le luxe d´introduire «un resquilleur» dans le fameux couloir dont l´accès était surveillé par un cerbère qui savait fermer l´oeil quand il le fallait. Cela souleva des protestations indignées. Mais quand deux hommes en uniforme se glissèrent par l´entrée de service pour remettre leurs dossiers, ces protestations se firent plus discrètes. Seul l´employé préposé aux demandes de cartes grises demeurait imperturbable: avec un calme olympien, il remplissait ses fiches. Il est vrai que lui, bénéficiait de l´air conditionné tandis que les modestes contribuables souffraient, impuissants. Il y a tellement de monde! «Deux guichets sur cinq prévus qui travaillent alors que le chômage est pandémique», s´est écrié quelqu´un. «On ne dirait pas que l´industrie automobile est en crise», renchérit un autre! Tout cela dans un service où il n´existe aucun affichage pour renseigner les malheureux citoyens.

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