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Une pensée pour Assia Djebar
COLLOQUE «LITTERATURE ET HISTOIRE» AU HILTON
Publié dans L'Expression le 29 - 09 - 2012


Assia Djebar, une auteure qui a du génie
Dédié à Assia Djebar, ce colloque a le mérite de réunir à la fois des créateurs et des critiques afin de débattre ensemble du rapport du «sensible avec le sens».
Organisé par le centre national de recherches préhistoriques anthropologiques et historiques (Cnprah), c'est hier au Hilton qu'a été inauguré le colloque portant sur la littérature et l'histoire par la conférence de l'écrivain Rachid Boujedra. Ce dernier, dans son allocution d'ouverture, évoquera ses souvenirs et son propre rapport «subjectif» avec l'Histoire partant de ses romans dont Les Mille et une nostalgies tout en citant d'autres grands auteurs à l'instar de Faulkner, James Joyces ou encore Flaubert.
C'est donc à juste titre que Noureddine Saâdi Rabah a, dans sa communication portant sur une réflexion sur le rapport à l'Histoire dans le travail de l'écriture, cité le livre de Boujedra Le démantèlement en disant qu'il «a donné une certaine vision de l'histoire». Ce colloque qui s'étalera sur deux jours et se finit donc aujourd'hui aura regroupé un ensemble de chercheurs, critiques, auteurs et poètes d'ici et d'ailleurs. Lors d'un point de presse animé par ailleurs au Sila, jeudi matin, Slimane Hachi, directeur du Cnprah a, en compagnie d'autres membres du comité d'organisation de ce colloque, tenu à exprimer la vision, les objectifs et la portée de ce colloque dont il affirmera n'être que le prélude à d'autres afin de déterminer justement ce qu'est «le récit national dans son acception bien entendu non exhaustive, le roman étant un fruit de l'imaginaire, immuable, et non figé, autrement pas une science exacte, contrairement à l'histoire qui se veut être collée à la réalité et objective. Organisé aussi dans le cadre du cinquantenaire, ce colloque dédié à Assia Djebar, réunit ainsi une quarantaine de participants dont certaines de leurs conférences émanant de figures littéraires les plus représentatives de la littérature algérienne (Dib, Mammeri, Kateb Yacine, etc). Pour la professeure en littérature Najet Khedda, autre membre du comité d'organisation du colloque, littérature et histoire sont à la fois distantes et constamment imbriquées l'une dans l'autre. «Ce colloque a-t-elle fait savoir, permettra de déterminer quel «genre de livre les jeunes lisent et la connaissance historique que leur donne la littérature».
Et d'ajouter: «Cela contribuera aussi à savoir comment littérature et histoire peuvent s'alimenter car le roman nous parle tous d'une histoire, d'un vécu. Cette connaissance de la réalisé du roman pourrait délivrer non pas un savoir total mais une vision partielle qui est parfois partiale d'ailleurs, une forme de connaissance historique. Aussi, le colloque répond à un double souci théorique et pratique c'est pourquoi parmi les invités il y a à la fois les praticiens de la littérature, les créateurs et les critiques». Madame Khedda rappellera le fait que Assia Djebar elle-même est de formation historique et ce, avant de se diriger vers la littérature. Pour Muspaha Hadab, «ce colloque est mu par un désir de rapprochement de la réalité sociale en se basant à la fois sur une lecture esthétique et historique afin de cerner la culture algérienne». Abondant dans le même sens, Fouad Soufi dont le thème de la conférence donnée hier matin était «ce que la connaissance de l'histoire doit à la littérature» estimera que ce colloque va lever le voile justement sur «l'histoire culturelle d'un pays» tout en affirmant avec certitude que: «La partie sur la Révolution algérienne dans la poésie du Monde arabe, sera, j'en suis sûr extraordinaire!». Répondant à la question relative à ce dénominatif ambigu de «récit national», les intervenants de cette conférence ont reconnu que cela ne pourra jamais se construire en fait car cela voudrait dire la mort de la littérature mais grâce à ce colloque l'on saura un peu plus sur un «certain aspect de notre littérature». Pour Fouad Soufi, le roman national ne s'écrira pas en effet car «c'est une construction inachevée. Cela concerne aussi la société. La rencontre du sensible et du sens va être très belle» a t-il assuré. Et Mme Najet Khedda de concevoir le récit national comme «une dynamique dont toutes les autres formes d'art sont aussi sollicitées pour former ce récit national...».
Un concept bien utopique en réalité en raison de la multitude des genres littéraires selon la périodicité historique de l'Algérie et les idées parfois controversées des écrivains eux-mêmes.


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