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Le jour d'après!
Publié dans L'Expression le 12 - 09 - 2013


L'initiative russe a quelque peu désamorcé la tension et coupé l'herbe sous les pieds de l'Occident qui menaçait d'une belligérance dommageable pour la sécurité non seulement de la région moyen-orientale, mais de l'ensemble du monde. Mais cette initiative risque, à tout moment, d'être battue en brèche, par les tenants de la force pour amener les nations récalcitrantes à résipiscence. Les déclarations du chef de la diplomatie française, quelque peu déçu de l'échec de la tentative de l'Occident d'installer à Damas les jihadistes et les rebelles syriens, montrent bien que les hérauts de la guerre ne renoncent pas pour autant à frapper le pays du Cham. Les puissants ne discutent pas, encore moins ne négocient, dès lors qu'ils ont raison, n'est-ce pas? Leurs arguments? Leur puissance militaire, certes, mais aussi économique et financière. Aussi, le seul langage qu'ils connaissent et ont, jusqu'ici, employé est celui de la punition, des sanctions et autre mise au ban de la communauté des nations. Ce sont là les expédients dont usent désormais les puissants pour soumettre à leur ordre les pays et les nations qui prétendent à la souveraineté, à l'indépendance et de travailler à la prospérité de leurs peuples. La Syrie est l'un de ces pays qui estimaient avoir le droit d'avoir son propre profil de croissance, nonobstant les rapports inhérents aux relations internationales régies par le droit international et la Charte de l'ONU. L'Iran aussi, qui fait face depuis plus d'une décennie au harcèlement des puissants en rapport avec son nucléaire que l'Occident veut mettre sous sa coupe interdisant à Téhéran d'effectuer ses propres recherches scientifiques et technologiques dans ce secteur stratégique. En règle générale, les pays de la sphère Sud de notre monde - quel que soit leur poids politique ou stratégique - ne semblent pas libres d'avoir leur politique de développement et de défense et doivent en référer aux puissants. De fait, ces derniers regardent tout pays échappant à leur contrôle comme une menace potentielle, non point à la paix et à la sécurité dans le monde, mais plus certainement à leur hégémonie. Et pour assurer cette hégémonie, les puissants ne reculent devant aucun forfait, y compris en organisant des méfaits dans leur propre pays. Cela a été le cas pour les Etats-Unis et l'attaque du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center, jusqu'ici pas élucidée - il est plus exact de dire que l'enquête sur ces attaques a été noyée dans l'irrationnel pour mieux égarer l'opinion et protéger leurs vrais auteurs - mais dont les recherches indépendantes - notamment aux Etats-Unis - montrent que des institutions fédérales (la CIA et le FBI) outre le Mossad israélien ont beaucoup de chose à dire sur la question. Les Etats-Unis sont coutumiers de ce genre de faits pour imposer à leur opinion publique des actions à l'étranger inacceptables autrement. Cela a été le cas de l'attaque du port de Pearl Harbor en 1941, attribuée aux Japonais, mais qui serait du fait des autorités américaines elles-mêmes. Pour ce qui est du «11-09», cela a été, selon les stratèges néo-conservateurs, une «nécessité» pour assurer la prédominance américaine sur le premier siècle du troisième millénaire. «L'incident» du golfe du Tonkin - qui donna le départ de la meurtrière guerre du Vietnam - la fille de l'ambassadeur du Koweït à Washington qui émut le monde par son histoire des «couveuses koweïtiennes» - qui enclenchèrent la première guerre du Golfe - les armes de destruction massive irakiennes - qui donnèrent le feu vert à l'envahissement et à la destruction de l'Irak. Tous ces fait ont précédé l'entrée des Etats-Unis en guerre ou en opération «punitive» contre un pays étranger. Ces actions entrent dans le registre de créer l'opportunité pour une intervention musclée quand les conditions ne s'y prêtent pas. Washington rappelle à tout bout de champ que «toutes les options sont sur la table» pour ce qui est du nucléaire iranien. Pearl Harbor, le golfe du Tonkin, les couveuses koweïtiennes, les ADM irakiens, tout récemment Benghazi, sont tous des faux, mais des faux qui ont permis le commencement d'une guerre, l'élimination d'un dirigeant intraitable (l'assassinat d'El Gueddafi), la destruction d'un pays (l'Irak) et la liste n'est pas exhaustive des méfaits que l'Occident a commis ou est prêt à commettre pour garder la mainmise sur le monde. Les attaques chimiques de la Ghouta à Damas entrent de plain-pied dans cette stratégie de créer artificiellement les circonstances permettant une intervention armée contre le pays qui ne veut pas plier.

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