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Le téléfilm algérien touche le fond
Publié dans L'Expression le 25 - 11 - 2013

«Un film n'est pas une tranche de vie, c'est une tranche de gâteau.» Alfred Hitchcock
Alors que le cinéma algérien souffre d'une grande crise de scénario et de création, la fiction algérienne et plus précisément le téléfilm algérien touche le fond. Nous avons assisté avant-hier à la diffusion d'un film réalisé par un comédien Yassine Boudjemline, intitulé Juste pour rire. On comprend que ce film sans prétention et sans envergure cinématographique a le mérite de garnir la grille de programme de la télévision algérienne satellitaire. Ce téléfilm raté a été même diffusé plusieurs fois durant l'année et deux fois en ce mois de novembre. Ce téléfilm raté évoque une histoire d'arnaque, mettant en vedette Aziz Degga, jouant l'Africain, Youssef Meziani, et Lynda Yasmine, dans le rôle d'une officier de police. Le film dépourvu de qualité technique et artistique fixe plus la caméra sur l'intérieur d'une chambre d'hôtel à Oran que sur les personnages et l'histoire du film. Mise en scène médiocre, qualité de jeu surfaite, niveau de scénario très bas et surtout le contexte de l'histoire incompréhensible. On est loin des petites histoires tournées à la télévision. Dans un univers cinématographique sans contrôle et sans critères fixes où tout le monde devient réalisateur, ce genre de réalisation casse l'image du cinéma algérien et détruit la réputation de ses réalisateurs connus pour leur vision artistique et leurs idées engagées.
Ce téléfilm diffusé sur la télévision A3, Juste pour rire, d'une durée de 60 minutes, a, selon son réalisateur, nécessité deux mois et demi de tournage, alors que vu l'histoire cela n'aurait pas nécessité une semaine de tournage, le reste c'était sûrement......des vacances payés par le contribuable. Le téléfilm algérien est connu pour être le plus prolifique et le plus fort du Maghreb et certains réalisateurs ont commencé par le téléfilm avant de s'attaquer au cinéma. C'est le cas de Lamine Merbah, Moussa Haddad, Ifticène, mais aussi Bachir Belhadj et surtout Mohamed Hilmi ou Hadj Abderahmane, qui nous donna les meilleurs aventures de l'Inspecteur Tahar.
Mais depuis la fermeture des entreprises cinématographiques publiques, la scène audiovisuelle a ouvert la voix à la médiocrité et à l'amateurisme. Un métier dévoyé qui a été squatté par des gens qui n'ont aucune relation avec le cinéma et la télévision. Dans le passé, seuls les réalisateurs diplômés dans des grandes écoles de cinéma européennes étaient autorisés à faire des films. Aujourd'hui, n'importe qui peut prétendre réaliser un film, il suffit d'avoir un registre du commerce et un téléphone. Ce qui est étonnant, c'est surtout comment la télévision algérienne, qui est justement garante de la qualité et du contenu accepte de diffuser ce film qui est au-dessous de la qualité requise pour passer dans un média aussi lourd que l'Eptv.
C'est l'absence d'une commission chargée de traiter la qualité des films qui a donné ce résultat. Des navets diffusés à la télévision algérienne offrent une image négative du cinéma et de l'audiovisuel algérien. Devant l'absence de programmes de soirée, l'Entv se rabat sur des téléfilms de bas de gamme juste pour animer les soirées. La direction de la programmation devra revoir sa copie et surtout ne pas laisser ce genre de film glisser dans le programme.
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