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"Eviter toute tentation de partition"
HOLLANDE EN CENTRAFRIQUE
Publié dans L'Expression le 01 - 03 - 2014

Le président français, François Hollande, était hier en Centrafrique où il a inspecté les forces françaises de l'opération Sangaris
Les violences ont provoqué une crise humanitaire sans précédent avec des centaines de milliers de déplacés et entraîné l'exode de dizaines de milliers de civils musulmans terrorisés.
Le président François Hollande a fixé hier comme impératif d'«éviter la moindre tentation de partition» de la Centrafrique lors d'une visite à Bangui où il a salué l'action des soldats français qui ont «sauvé des milliers de vie». Les objectifs de l'intervention de la France dans son ancienne colonie livrée à des violences interreligieuses sont de «rétablir l'autorité de l'Etat, renouer le dialogue», a déclaré le chef de l'Etat français dans une allocution devant les militaires de l'opération Sangaris, dont les effectifs ont été portés à 2000 hommes. «Il faut éviter qu'il y ait la moindre tentation de partition à l'Est de la Centrafrique», a-t-il ajouté lors de sa visite d'une journée.
Cela fait bientôt un an que la Centrafrique a basculé dans le chaos, avec le renversement en mars 2013 du régime de François Bozizé par la coalition rebelle à dominante musulmane de la Séléka. Des mois d'exactions perpétrées en toute impunité par des combattants Séléka contre la population majoritairement chrétienne ont abouti à la formation de milices d'autodéfense anti-balaka, déclenchant un cycle infernal de violences interconfessionnelles. Ces violences ont provoqué une crise humanitaire sans précédent avec des centaines de milliers de déplacés et entraîné l'exode de dizaines de milliers de civils musulmans terrorisés.
Des groupes d'ex-rebelles Séléka se sont repliés vers les confins orientaux de la Centrafrique, faisant craindre à certains, dont le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, une partition de facto du pays. Depuis le déclenchement de l'opération Sangaris le 5 décembre, des «progrès considérables ont été accomplis» mais «il reste beaucoup à faire», a souligné M.Hollande devant les soldats, ajoutant que «d'ores et déjà, des milliers de vies ont été sauvées grâce à vous». «La population est obligée de connaître l'exode. Les bandits terrorisent encore la population, notamment musulmane», a-t-il ajouté. «La mission, c'est de permettre le établissement de l'ordre public» pour achever «la transition politique», avec des élections générales devant être organisées en principe au plus tard en février 2015. «Le défi, c'est la lutte contre tous les ennemis de la paix sans distinction», a-t-il insisté: «aucun crime ne doit rester impuni». «Une commission d'enquête des Nations unies sera bientôt en place et la Cour pénale internationale va ouvrir une enquête préliminaire», a-t-il rappelé. A son arrivée à Bangui, pour sa deuxième visite depuis le 5 décembre, M.Hollande a eu un long entretien avec l'état-major de Sangaris et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Il a ensuite inspecté une partie des armes et munitions saisies par les soldats français: mortiers, mitrailleuses, lance-roquettes, lance-grenades, massues cloutées, machettes, arcs et flèches, «On n'imaginait pas qu'il y ait toute cette diversité d'armes», a-t-il commenté.
Un officier lui a expliqué qu' «on récupère en moyenne une tonne d'armes de munitions par jour». Après sa rencontre avec les militaires français, M.Hollande devait s'entretenir avec la présidente de transition, Catherine Samba Panza, puis avec les dignitaires religieux centrafricains qui tentent depuis des mois d'arrêter les violences interreligieuses. «L'enjeu de cette visite est de faire le point de ce qui a été accompli depuis trois mois et de fixer les prochaines missions» de Sangaris, avait indiqué M.Hollande à son arrivée. Face à la persistance des violences, la France a dû réviser ses objectifs initiaux. «François Hollande pensait que la mission des militaires de Sangaris allait s'achever au bout de quelques mois. Erreur», titrait hier Le quotidien de Bangui.
La mission des 1.600 soldats de Sangaris devait à l'origine être brève. Mardi le Parlement français l'a prolongée, le gouvernement reconnaissant que les troupes étaient confrontées à des «difficultés considérables sur le terrain».
Paris ne voulait pas augmenter ses effectifs en Centrafrique mais, le 14 février, la présidence a dû se résoudre à envoyer 400 soldats en renfort, arrivés jeudi à Bangui.


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