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Une ambiance poussive
LE RAMADHAN DANS L'ADMINISTRATION
Publié dans L'Expression le 28 - 06 - 2015

Le citoyen est amené à patienter en raison de l'absence d'interlocuteur
Le fléau de la bureaucratie prend de l' ampleur à l'occasion du mois de Ramadhan.
La majorité des services publics tourne au ralenti. Qu'il s'agisse des guichets de délivrance de documents administratifs, de service d'accueil des doléances, ou des lieux où le citoyen paye des redevances... la situation est identique. En ce mois de Ramadhan nous avons tenté de nous faire délivrer un certain nombre de documents auprès de l'état civil. L'attente dure entre une heure à deux heures.
Les motifs sont divers. Il faut d'abord prendre un ticket et attendre qu'on vous appelle au guichet. Seulement voilà, nombreux sont ceux qui passent directement sans recourir au jeton.
Les agents de saisie aussi trouvent le moyen de quitter leur place après chaque délivrance en n'omettant pas d'inviter le demandeur à s'adresser au collègue d'à côté. A la daïra même situation pour le dépôt des permis, des passeports et des CNI. Là aussi, le citoyen est amené à patienter en raison de l'absence d'un interlocuteur.
Quand vous essayez de comprendre il y a toujours quelqu'un pour vous raisonner et vous demander de patienter puisque vous n'avez rien à faire dans la journée. Une réplique est même devenue légion chez nous. «Wach tu vas préparer le f'tour?» vous lance au visage le préposé qui était dans un autre bureau pour un dossier. Dans cette course à la meilleure réplique, il y a une autre plus polie. «Pourquoi vous avez attendu le mois de Ramadhan pour demander ces papiers?» répondent certains employés pressés de partir «dormir».
Dans la totalité des wilayas, la carte grise est délivrée moins d'une heure après sa demande. A Bouira et plus précisément à la daïra du chef-lieu, il faut déposer les pièces nécessaires le matin avant 11 h et récupérer le document après 13 heures. Comme par enchantement, le préposé trouvera toujours une raison pour vous renvoyer à une date ultérieure. Même si les horaires en ce mois de jeûne sont adaptés, ils ne sont pas respectés. Pour confirmer, il suffit de faire un tour dans l'ensemble des administrations publiques entre 14 et 15 heures pour découvrir des bureaux vides. Les seuls présents vous invitent à revenir le matin parce que le chargé du dossier a un décès, a un malade... quand tout le monde sait que la désertion à quelques heures de l'horaire de sortie est une fâcheuse habitude ancrée dans les us algériens.
Pour ne pas généraliser, il est des services où ces fléaux ont été éradiqués grâce à la bonne conscience des employés. L'exemple à retenir demeure celui de l'Office national d'assainissement (ONA). Cet Epic repond à toute sollicitation dans un délai n'excédant pas 12 heures. Pour tester nous avons pris attache avec la direction pour une intervention.
Le samedi dès 8 heures, le camion et les agents étaient sur place. Malgré le peu de moyens dont dispose cet établissements d'utilité publique, malgré aussi le nombre de sollicitations, les responsables et les personnels tentent de répondre et expriment une totale disponibilité.
L'autre organisme où la discipline est de rigueur n'est autre que la Protection civile et ses équipes d'intervention.
De jour comme de nuit, ces hommes dévoués répondent présent à tout moment. Ces exceptions ne doivent pas cacher la triste réalité d'une bureaucratie qui a la peau dure.
Le fléau prend de l'ampleur à l'occasion du mois de Ramadhan où la cadence de travail, déjà moindre toute l'année, prend un sacré coup en ce mois de privation et d'abstinence. Mardi dernier nous nous sommes présentés dans une administration pour rencontrer un fonctionnaire.
Unanimement ses collègues nous ont affirmé qu'il avait son enfant malade et qu'il avait quitté le travail à 13h. Le concerné faisait la sieste dans son bureau climatisé. Pour conclure rendons un hommage particulier à ces travailleurs qui toute la journée travaillent sous un soleil de plomb, une chaleur caniculaire sans mot dire.


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