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"Nous la rejetons dans le fond et dans la forme"
SOUFIANE DJILALI
Publié dans L'Expression le 10 - 01 - 2016

La guerre entre Saâdani et Ouyahia montre que ce projet n'a pas réglé la problématique de la succession.
Le président de Jil Jadid rejette «tant dans la forme que dans le fond l'avant-projet de révision de la Constitution». Soufiane Djilali a estimé hier, lors de sa conférence de presse tenue au siège national de sa formation à Zéralda (Alger), que ce projet n'est pas «une Constitution pour une République du XXIe siècle». Dans ce contexte, il a appelé l'opposition à «présenter son alternative, en élaborant notamment les grandes lignes d'une Constitution consensuelle et nationale». D'après le premier responsable de Jil Jadid, il est question de répondre à la question:«Quelle Constitution voudrait-on choisir pour l'Algérie?» L'opposition toutes tendances et obédiences confondues, «doit se préparer au chaos vers lequel s'achemine le pays», dit-il. «Il ne s'agit pas d'élaborer un projet de société, mais de se donner un cadre général pour débattre sur les fondements authentiques pour obtenir une Constitution nationale car l'actuelle mouture donne l'impression d'être un code par lequel un chef de tribu distribue des rôles», note-t-il. «La réunion de 1'Instance de suivi et de concertation(Isco), prévue le 16 janvier devra aborder ce dossier», a-t-il fait savoir. «L'opposition (...) doit retrouver son deuxième souffle après Mazafran en passant à une étape supérieure», a-t-il estimé. Le hic, affirme-t-il, «la nouvelle mouture de la Constitution ne règle pas la problématique de la succession au pouvoir, car le conflit reste ouvert», fait-il observer. Cet état des lieux est illustré, poursuit-il par «la guerre ouverte entre le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani et le secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia». «Ce dernier s'est donné une posture présidentielle lorsqu'il a dévoilé les amendements de la Constitution», selon le conférencier. Cela, prévoit-il «augure d'un péril en la demeure et d'une situation très dangereuse».Dans sa charge violente, il affirme qu' «on n'est plus dans un Etat, on improvise, et il n' y a pas de sérieux processus de prise de décision et l' Algérie est devenue une République portative et démontable».S'agissant de la participation de sa formation aux prochaines échéances électorales, il indique que «son parti attend le texte d'application relatif à la création d'une commission indépendante des élections pour voir s'il offre réellement des garanties nécessaires pour mettre fin à la fraude et la politique des quotas, confirmées même par Saâdani». Alors que le pays s'enfonce inexorablement dans une crise économique gravissime aux conséquences majeures sur la population, le pouvoir cherche, encore une fois, à gagner du temps en provoquant un débat constitutionnel pour lequel il n'a plus aucun crédit ni légitimité à organiser. Après cinq ans de tâtonnements et de négociations occultes, le pouvoir impose aujourd'hui au pays une Constitution de crise du régime. «Les amendements proposés sont ceux de désaveu. Le président Bouteflika (...) reconnaît de fait avoir eu tort, mais c'est le peuple qui payera la facture (...)», lit-on sur le communiqué du conseil politique de Jil Jadid. «Sa situation personnelle l'oblige également à redonner au Premier ministre, les prérogatives qu'il lui avait subtilisées. Si la morale du pouvoir est douteuse, celle de la vie est souvent impitoyable». «Le pouvoir tente de séduire à travers l'officialisation à contrecoeur de tamazight et l'institution d'une commission de contrôle des élections sans aucune indépendance. Ces promesses sont avancées pour tenter de briser la cohésion et la solidarité de l'opposition». «Le pouvoir veut faire de la propagande car au lieu d'une Constitution qui régule la vie institutionnelle et les libertés, l' Algérie a droit à une Constitution de propagande par l'ajout d'une multitude d' articles-programme». Il est également souligné que le pouvoir n'a tenu aucune de ses promesses. En particulier, «il n'a introduit aucun amendement allant dans le sens de l'indépendance de la justice». Il est par ailleurs rappelé que «le président nomme à tous les postes, il a la haute main sur le pouvoir exécutif, législatif, judiciaire, administratif...etc».

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