Le sélectionneur algérien Après la terrible déception vécue par le Sept national, l'heure serait plutôt à la réflexion, et non aux règlements de comptes. La Sélection nationale masculine de handball a regagné Alger lundi passé à 18h, en provenance du Caire où le Sept algérien a malheureusement échoué au pied du podium, en se contentant d'une quatrième place finale, synonyme de non-qualification au Mondial 2017. Les Verts et toute la délégation algérienne ont été accueillis à leur arrivée, avant-hier à l'aéroport international d'Alger Houari-Boumedienne, par l'actuel ministre en charge des Sports et de la Jeunesse, en l'occurrence El Hadi Ould Larbi, et aussi par un nombre important de médias et de la presse sportive nationale. Un accueil très chaleureux et convivial auquel ont eu droit nos capés, malgré leur échec essuyé au cours de la dernière CAN du Caire, et qui a visiblement réchauffé quelque peu le coeur des joueurs, et celui du sélectionneur Salah Bouchekriou. Après la terrible déception vécue par le Sept national, l'heure serait plutôt à la réflexion, et non aux règlements de comptes, comme cela avait été le cas en 2006, et qui avait provoqué à l'époque la démission de tout le bureau fédéral, après la 5ème place obtenue par l'EN seniors messieurs. Aujourd'hui, on souhaite privilégier dans un premier temps, une sérieuse et profonde analyse sur le handball algérien, même si certains ex-joueurs internationaux, et non des moindres, devenus pour la plupart d'entre eux des entraîneurs, exigeraient la démission de toute l'équipe fédérale actuelle que préside Saïd Bouamra. Mais dans l'immédiat, certaines parties, à leur tête l'actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, veulent jouer pour le moment la carte de l'apaisement. Quant à l'avenir du sélectionneur Bouchekriou à la tête des Verts, ce dernier tranchera son sort d'après ce fameux tournoi des barrages qualificatifs au Mondial 2017 qui pourrait avoir lieu prochainement entre les 4èmes issus des continents africain, asiatique, sud-américain et européen. Tout dépendra donc de la décision qui sera prise par l'IHF. Salah Bouchekriou qui avait pour rappel, déclaré au Caire, juste après le match de classement perdu face à l'Angola, se sentir vraiment dépité, et surtout prêt à rendre le tablier, a finalement décidé de ne point précipiter les choses, et se donne ainsi le temps nécessaire pour faire le choix, soit de rester en poste, ou bien passer le flambeau à un autre sélectionneur. Bouchekriou est revenu sur les huit matchs de compétition livrés en dix jours au Caire, en déplorant une fois de plus l'absence en défense de deux éléments clés, en l'occurrence Ryad Chahbour et Kaâbache, et la blessure de Saci Boultif qui a finalement évolué à 50%. Salah Bouchekriou qui avait aussi pour rappel, avant le départ au Caire, clairement compris que l'Egypte et la Tunisie étaient actuellement au-dessus du lot, avait tout misé sur la 3ème place. Mais avec du recul, le sélectionneur national a reconnu que l'EN était tombée sur un Sept angolais très affûté sur le plan physique, et beaucoup plus vif que le Sept algérien. Il est clair que pour Salah Bouchekriou, tout n'a pas été aussi mauvais que cela au Caire, même si l'Equipe nationale a échoué aux portes de cette fameuse 3ème place. En d'autres termes plus clairs, au-delà de l'échec essuyé par les Verts au cours de la CAN 2016, Bouchekriou est persuadé que l'avenir de la sélection seniors messieurs, n'est point noir. Il est vrai qu'au Caire, plusieurs jeunes nouveaux capés, ont agréablement surpris de nombreux spécialistes en la matière, et autres observateurs expérimentés. Le public algérien a surtout découvert une nouvelle génération de jeunes handballeurs algériens, issus du Championnat national pour la plupart d'entre eux, et qui peuvent à leur tour donner un nouveau souffle au Sept national. Il est toutefois fort souhaitable pour l'intérêt et l'avenir de l'EN, que Salah Bouchekriou reste à la tête des Verts.