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"L'issue de la crise ne peut venir du système"
MOHCÈNE BELABBÈS LORS DU MEETING DU RCD À LA SALLE ATLAS
Publié dans L'Expression le 14 - 02 - 2016


Mohcène Belabbès au milieu des militants
Ce parti prône «la réhabilitation de la Fédération des Etats nord-africains et la consécration des régions dotées de tous les pouvoirs».
La célébration du 27e anniversaire de la création du RCD n'est pas comme les autres. Cette fois, elle a été marquée par l'organisation d'un meeting à la salle Atlas de Bab El Oued à Alger. La salle était pleine à craquer, quand le président du RCD, Mohcène Belabbès fait son entrée suivi par l'infatigable militant des droits de l'homme, Me Ali Yahia Abdenour. «RCD 27 ans de résistance», «Liberté, démocratie et l'éveil citoyen», «Mazalagh dhimazighen», sont des slogans transcrits sur des banderoles accrochées sur les façades de la salle et d'autres arborées par les militants et sympathisants du parti venus d'un peu partout à travers le pays.
Accueilli par des applaudissements nourris et de longues standing ovations, Mohcène Belabbès affirme que l'heure n'est pas aux constats, où chacun peut brosser le tableau de l'échec de la gouvernance qui a exclu le peuple». «L'heure est pour décliner les grands chantiers de la re-fondation nationale», souligne-t-il.
Pour le RCD, «une issue positive à la crise multidimentionnelle ne peut venir de l'intérieur du système», appuie-t-il. «C'est pour cela que nous avons pris l'initiative avec d'autres partis et personnalités de l'opposition de construire ensemble l'alternative, qui est la transition démocratique, permettant au peuple algérien de construire ses institutions, de rédiger sa Constitution, et d'élire librement ses représentants», précise-t-il.
«Le blocage du développement est d'abord un blocage politique», dira-t-il, en faisant savoir que «cette transition doit déboucher sur la consécration des régions dotées de larges pouvoirs, transition économique, environnementale et énergétique.»
Le patron du RCD prône également «la réhabilitation de la Fédération des Etats nord-africains voulue par les dirigeants du Mouvement de libération». «Ceux qui se braquent, chez-nous et chez nos voisins, contre ce destin sont ceux-là mêmes qui tirent bénéfice de l'isolement par la rapine et la confiscation des capacités nationales», a-t-il argumenté.
«Ces deux segments qui se livrent une guerre verbale sont stratégiquement solidaires pour maintenir des pouvoirs de cooptation et d'opacité», ajoute-t-il. «Sans l'implication populaire, la transition démocratique peut être contrariée par les appareils de la rente, les sectes et chapelles politico-religieuses et aussi l'argent sale et le populisme», a-t-il mis en garde. Faisant allusion à l'article 51 de la Constitution, il indique que «ce pays appartient aux Algériens résidant ici autant à ceux résidant à l'étranger, car notre émigration doit être associée dans cette oeuvre de refondation.
La diaspora est une ressource inestimable en ces temps d'affaissement de la formation et de la révolution numérique». Il dira à l'assistance que sa présence en nombre aussi important signifie «l'immense disponibilité pour l'action solidaire dans la perspective de changement et de renouveau de la nation». Elle est aussi une réponse «cinglante» à tous ceux qui ne cessent de dire que les citoyens se désintéressent de la politique. C'est aussi un «désaveu» à ceux qui répandent l'intox qui veut faire croire que «tous les acteurs politiques sont les mêmes».
S'exprimant tantôt en arabe tantôt en kabyle et français, le président du RCD affirme que «jamais les incertitudes et les doutes n'ont pesé aussi lourdement sur la vie politique, économique et sociale». «Le pays vit une crise complexe et grave qui risque d'emporter la nation si nous restons spectateurs et inactifs...», a-t-il estimé.
Aujourd'hui, martèle-t-il: «Devant nos yeux, commence l'effondrement du système qui a confisqué la victoire du peuple pour l'indépendance, l'effondrement du système construit sur la cooptation, l'accaparement de la rente, la corruption, le détournement de l'histoire, les fraudes électorales, l'opacité dans la gestion et l'exclusion du citoyen de la prise de décision».
Face à l'angoisse des Algériens exprimée en cette conjoncture des plus moroses, «les acteurs politiques doivent apporter des réponses concrètes, au lieu de s'attarder sur le constat et l'ampleur de la crise», dit-il.
A ce propos, il souligne que «la gravité de la crise ne peut s'accommoder des intérêts personnels, de la gestion des carrières politiques ou des ego, de sauvegarde des avantages des clientèles et des intérêts mesquins du moment. Seuls comptent l'intérêt général et notre futur commun...».
Sur le plan économique, il réitère que «les 15 dernières années ont montré que l'abondance des ressources financières ne garantit pas le développement.
Plus de 800 milliards de dollars dépensés en moins de 15 ans ont aggravé la dépendance du pays et la précarité des populations». Plus de 75% des calories que nous consommons sont importées, tandis que le problème du chômage reste entier, le système de santé fait peur et l'école est prise en otage par des idéologues sorciers.


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