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L'Europe au bord de la crise de nerfs!
Publié dans L'Expression le 24 - 07 - 2016

La panique gagne le Vieux Continent! Quitte à aller à contretemps et à contre- courant de l'opinion générale, il faut bien relever que ce qui arrive à l'Europe a été, quelque part, provoqué. L'Europe est ainsi entrée dans un cycle de violences dont elle ne semble pas mesurer les dimensions ni a fortiori, les tenants et aboutissants. La récurrence des attentats terroristes en Europe, si elle confirme que cela n'arrive pas qu'aux autres, atteste en revanche d'un terrible retour de bâton. Comment pouvait-il en être autrement si l'on excipe du compagnonnage de pays européens avec les nébuleuses terroristes [Etat islamique (Daesh) et Al Qaîda] en lien avec l'affreuse guerre livrée au peuple syrien? Or, l'Occident n'est pas pour peu dans l'expansion du terrorisme tant par l'aide à la rébellion syrienne [entraînée, financée et armée par les Etats-Unis, certains pays européens (dont la France) et les monarchies du Golfe] que par des accords tacites avec les groupes jihadistes afin de faire tomber le président syrien, Bachar al-Assad. Ce sont les retombées de cette politique néfaste - notamment en Syrie - qui mettent aujourd'hui en émoi les peuples et dirigeants européens.
Les plaies des attentats de Paris et Bruxelles ne sont pas cicatrisées que Nice et Munich prennent la relève. Paradoxalement, à Nice il y eut plusieurs morts musulmans - venus partager avec les Français leur fête nationale - parmi eux cinq Algériens. Sans revenir sur les péripéties en lien avec le terrorisme jihadiste ces deux dernières décennies [notons cependant que l'Occident a entretenu la flamme extrémiste et réveilla la bête, caressant la terreur dans le sens du poil], nous retiendrons la manière avec laquelle l'Europe - certains de ses leaders en particulier - avait contribué à l'engrenage de la guerre en Syrie et le réveil des hostilités en Irak. L'ex-ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, [dont la responsabilité dans les évènements de Syrie est lourdement engagée] assura que le groupe jihadiste al-Nosra (branche syrienne d'Al Qaîda) «faisait du bon boulot (...) il serait difficile de le désavouer», mettant à l'index le président Bachar al-Assad un homme dit-il «qui ne mériterait pas de vivre». La France - de même que d'autres pays européens - qui réclamait le départ de Assad a de fait combattu aux côtés des groupes islamistes [dont certains se sont mutés en Daesh, Etat islamique] entrant en guerre contre la Syrie sans la déclarer officiellement. Ce n'est là que l'un des aspects de l'égarement politique de l'Europe en général, de la France en particulier qui ont soutenu de toutes les manières une «révolte» qui loin d'être une révolution salvatrice pour le peuple syrien, l'a en fait plongé depuis cinq ans dans l'horreur. Cette horreur, qui, aujourd'hui, panique l'Europe, est vécue au quotidien par les Syriens depuis 2011. Alors que l'Europe soutenait les jihadistes qui massacraient les populations, chassant les chrétiens, c'est l'armée syrienne qui protégeait ses minorités, notamment la communauté chrétienne.
De nombreux chrétiens de Syrie en ont témoigné sans avoir été écoutés par ceux qui ont décidé que la tête d'Assad valait la destruction de la Syrie et de ses communautés. Ne nous leurrons pas, le terrorisme a été, dès le départ, instrumentalisé pour des objectifs qui n'avaient pas de relations avec l'avènement de la «démocratie» dans les pays arabes. La Syrie restera de fait le plus grand crime contre l'humanité commis par des Etats «démocratiques» qui ont, sinon commandité, du moins soutenu et encouragé les phalanges terroristes en Syrie. Des milliers d'Européens - parmi lesquels des Français - ayant rejoint les groupes jihadistes en Syrie [les Européens craignaient alors, et ils le disaient, le retour de ces jihadistes en Europe] combattent dans ce pays. En Syrie non seulement on a laissé faire les jihadistes, mais on les a aidés, tout cela pour faire tomber un régime ennemi afin de mettre en place un régime «ami» dont l'un des objectifs était encore «d'expulser» la Russie de Syrie, donc du Moyen-Orient. Nous compatissons certes, avec les victimes innocentes des derniers attentats qui ont marqué l'Europe, mais n'est-ce pas les politiques hasardeuses des dirigeants européens - qui ont joué aux apprentis sorciers - qui ont balisé le terrain au terrorisme en Europe? Nous persistons à dire que Daesh et Al Qaîda sont des créations occidentales [singulièrement états-uniennes, comme l'expliquait au Sénat états-unien (en décembre 2014) le général Vincent Desportes] qui mettent désormais le monde au bord du précipice. L'Europe, qui n'a jamais eu de politique ou vision raisonnée pour le Moyen-Orient, a joué avec le feu ouvrant, à ses dépens, la boîte de Pandore.


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