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Inquiétude après un appel à une "nouvelle intifada"
CONDAMNATION MONDIALE DE LA DECISION DE TRUMP SUR AL QODS
Publié dans L'Expression le 09 - 12 - 2017

Une escalade de la violence était redoutée dans les territoires palestiniens hier, jour de prière hebdomadaire, après l'appel du mouvement islamiste Hamas à «une nouvelle intifada», en réponse à la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël.
Les regards se tournaient surtout vers l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, lieu saint autour duquel des troubles éclatent souvent dans les périodes de tensions, après des heurts relativement limités entre Palestiniens et soldats israéliens qui ont déjà fait une vingtaine de blessés dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée où Israël a envoyé des renforts. Des manifestations se sont déroulées hier également dans le monde musulman, notamment à Istanbul et en Malaisie, au lendemain de celles qui ont eu lieu du Pakistan à la Turquie en passant par la Tunisie et la Jordanie où plusieurs centaines de manifestants ont scandé «Mort à Israël» et brûlé des portraits de Donald Trump. Des Palestiniens en colère ont aussi brûlé jeudi le portrait du président américain pour protester contre la décision unilatérale et potentiellement explosive du président américain mercredi de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël et d'y transférer à terme l'ambassade des Etats-Unis. Plus d'une vingtaine de Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc ou réelles lors de heurts avec l'armée israélienne. Une grève générale a été largement suivie jeudi en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville annexée par Israël et considérée par la communauté internationale comme occupée. Le mouvement islamiste Hamas a appelé à une «nouvelle intifada» et, en soirée, au moins deux roquettes ont apparemment été
tirées à partir de Ghaza vers Israël, explosant toutefois dans l'enclave. L'initiative de Donald Trump, qui a suscité la réprobation dans le monde entier, a été hier au coeur d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, s'est alarmée d'un retour «à des temps encore plus sombres» alors que la Russie s'est dite «très inquiète». La chancelière allemande Angela Merkel a «désapprouvé» la décision américaine, qui plonge la région «dans un cercle de feu» selon le président turc Recep Tayyip Erdogan qui s'emploie à mobiliser le monde musulman. Le grand allié saoudien des Etats-Unis a parlé d'acte «irresponsable» tandis que le président palestinien Mahmoud Abbas et le roi Abdallah de Jordanie, lors d'une rencontre à Amman, ont affirmé que toute mesure modifiant le statu quo sur Jérusalem était «invalide». Chacun se demande si M. Trump n'a pas ouvert la boîte de Pandore tant Jérusalem, avec ses lieux saints pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, constitue un sujet passionnel. Malgré les mises en garde venues de toutes parts, le président américain a ordonné mercredi soir le futur transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, rompant avec presque 70 ans de diplomatie américaine et se singularisant de la communauté internationale. «L'Amérique est devenue un tout petit pays», a réagi Salah Zuhikeh, 55 ans, dans la Vieille ville de Jérusalem, où magasins et écoles sont restés fermés. Depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, la communauté internationale s'est gardée de reconnaître Jérusalem comme capitale. Elle considère que la question du «statut final» de Jérusalem, l'une des plus épineuses du conflit israélo-palestinien, doit être négociée. Le président palestinien Abbas a estimé que les Américains étaient à présent discrédités pour continuer à jouer un rôle de médiateur dans le processus de paix. Israéliens et Palestiniens n'ont plus de négociation substantielle depuis 2014 mais M. Trump a proclamé sa volonté de présider à l'accord diplomatique «ultime». Ses émissaires, dont son gendre Jared Kushner, s'efforcent depuis des mois de ranimer cette entreprise de paix moribonde, sans faire part de leurs intentions. «Mais comment puis-je m'asseoir en face de ces gens s'ils m'imposent l'avenir de Jérusalem comme capitale d'Israël?», s'est demandé le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat. Et la vague de protestation risque de se poursuivre: Hassan Nasrallah, leader du mouvement chiite libanais Hezbollah, a de son côté appelé à «une manifestation populaire massive» lundi à Beyrouth contre l' «agression américaine».


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