Enfin! Les autorités consulaires algériennes en France ont réagi à la série de meurtres qui touchent la communauté algérienne établie en France. Le consul général de Marseille, Boudjemaâ Rouibah, a ainsi rassuré la communauté algérienne sur le fait que ces crimes n'étaient pas des «purges» contre les Français d'origine algériennes. Il assure dans ce sens que c'est des «règlements de comptes». Il profite de l'occasion pour démentir le chiffre de10 victimes, «relayés par les réseaux sociaux et certains médias», qui avaient provoqué une panique chez les Algériens de France. «Le chiffre de 10 victimes est faux parce qu'on a compté avec elles un Tunisien et deux Français», a-t-on affirmé, précisant que les enquêtes sur ces assassinats sont «toujours en cours». Il faut rappeler que la série d'assassinats aurait commencé en décembre dernier. La première victime, originaire de Kenchela, a été tuée par balle. Des inconnus lui auraient tiré dessus à bout portant alors qu'elle se trouvait dans un café, à Marseille, en compagnie de ses amis. Cette «exécution» a été suivie d'une autre qui a ciblé un Algérien originaire de la même wilaya, criblé de balles, lui aussi, à l'intérieur d'un salon de coiffure. Les assassinats, commis à Marseille, Lyon et Paris, se sont poursuivis jusqu'à atteindre sept personnes, dont une a été immolée par le feu et qui sont pour la plupart originaire de Kenchela. Certains médias en France ont évoqué une guerre de clans pour le contrôle de la vente des stupéfiants dans le nord de Marseille entre deux familles mafieuses, originaires toutes les deux de Khenchela. Une guerre qui aurait fait près de 90 victimes depuis 2010.