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Les appels au consensus se multiplient
Des partis veulent rééditer l'expérience de Mazafran
Publié dans L'Expression le 10 - 02 - 2018

L'échec auquel a abouti la création des deux structures (la Cltd et l'Icso) pour unifier l'opposition, n'empêche pas les acteurs politiques de prescrire de nouveau la même initiative
«La transition démocratique négociée avec le pouvoir est toujours d'actualité», selon de nombreux politiques.
Des partis politiques veulent rééditer l'expérience de 2014, à la veille de la présidentielle. Des partis, toutes obédiences confondues, avaient réussi l'exploit de se rassembler et se parler alors que tout les séparait: les divergences idéologiques, les clivages politiques et le leadership. L'échec auquel a abouti la création des deux structures (la Cltd et l'Icso) pour unifier l'opposition autour d'un minimum démocratique, n'empêche pas les acteurs politiques de prescrire de nouveau la même initiative. La transition démocratique à négocier entre l'opposition et le pouvoir ou l'instauration de la modernité politique est toujours d'actualité, selon de nombreux observateurs. La rencontre de Mazafran a montré que les partis sont capables de dégager entre eux un compromis. Après la mobilisation de la quasi-totalité des partis autour de l'agenda électoral du pouvoir, lors des dernières législatives et élections locales, certains partis pensent que le temps est venu pour que l'opposition laisse de côté ses divergences et de se rassembler de nouveau. «La gravité de la situation exige de l'opposition nationale qu'elle se regroupe en adoptant une démarche commune concertée pour amener le pouvoir en place à engager un dialogue sérieux, pour sortir notre pays de l'impasse globale dans laquelle il se trouve et de lui éviter de nouvelles épreuves», a soutenu à l'ouverture des travaux du cinquième congrès du RCD, Ali Benflis. Il a soutenu que son parti, Talaïe El Hourriyet, «reste fermement attaché à l'action unitaire de l'opposition nationale, comme il reste ouvert à toutes les initiatives tendant à sauvegarder l'Etat national». «L' Algérie vit une impasse politique totale, concomitamment avec une crise économique aiguë et une situation sociale explosive», avait-il estimé. Et à travers son communiqué sanctionnant la réunion de son bureau politique, ce parti déplore « la confusion qui règne au sommet de l'Etat où des cercles du pouvoir s'affrontent pour un positionnement en vue de l'élection présidentielle au lieu de se consacrer à la recherche de solutions pour sortir le pays de l'impasse politique...». Face à une situation qui se détériore, le pouvoir en place joue «la diversion pour détourner l'attention d'une situation politique économique et sociale délétère en déviant le débat politique sur l'échéance présidentielle et un hypothétique cinquième mandat», a-t-il fait savoir.«Les décisions et les contre-décisions, les revirements du gouvernement, les aveux d'impuissance de membres du gouvernement face au degré de dégradation de certaines situations, l'absence de cohésion gouvernementale sur des dossiers importants, les rappels à l'ordre dont l'identité de l'autorité d'origine est difficilement identifiable, ont une seule source: le vide au sommet de l'Etat», est-il noté. D'après lui:«Le régime en place s'affaire beaucoup plus à assurer sa survie par le statu quo qu'à oeuvrer en vue du redressement de la situation du pays». Tout en qualifiant l'expérience de 2014, d'une «grande initiative», le président du MSP, Abderezzak Makri, avait appelé récemment à trouver «un consensus entre tous les acteurs politiques, opposition et pouvoir compris, pour espérer sortir le pays de la crise». «Un consensus qui doit passer avant la lutte pour le pouvoir», selon lui. A ce propos, il a appelé «tous les patriotes où qu'ils se trouvent au sein du pouvoir ou à l'extérieur à conjuguer leurs efforts pour faire de la présidentielle de 2019 une occasion en faveur du pays». Pour Makri, «les scénarii plausibles lors de cette élection sont de l'ordre de trois: le scénario démocratique, le scénario de consensus et celui du statu quo», a-t-il confié. «Nous appelons au consensus car nous savons très bien que le même scénario(candidat de consensus) sera reconduit cette fois-ci encore. Il a dressé un constat alarmant sur la situation générale du pays: «Tous les voyants sont au rouge et un épais nuage voile l'horizon.» Par ailleurs, le PT, qui s'apprête à dévoiler son initiative ce mercredi, a toujours refusé de souscrire à ce genre d'action politique globale pour, indique-t-on, «ne pas perdre son identité politique».Le FFS aussi fera cavalier seul, en remettant au goût du jour son offre liée à la page blanche dans le cadre de la construction d'un nouveau consensus national.


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