La grogne sociale en France s'est amplifiée mardi contre les réformes engagées par le gouvernement, qui joue gros, et a connu une mobilisation multiple dans les secteurs des transports, de l'énergie, de l'enseignement supérieur et la fonction publique. La grève des cheminots de mardi a coïncidé avec celles entamées par l'intersyndicale d'Air France, les salariés de la collecte et du traitement des déchets, la fédération des travailleurs des mines-énergie, et les blocages d'universités. Pour leur part, les syndicats de la Fonction publique doivent décider mardi de la suite de leur mouvement de protestation. Cette grogne, qui se généralise, constitue le deuxième test social du président Emmanuel Macron qui veut, depuis son investiture il y a presque une année, faire bouger les choses en France avec des réformes n'épargnant aucun secteur. Mais les salariés et les syndicats ne semblent pas l'entendre de cette oreille.