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Le cinéma libanais renaît de ses cendres
Publié dans L'Expression le 22 - 05 - 2018

Le Liban est sans doute le seul pays arabe à posséder des écoles de cinéma et une formation très pointue dans le domaine de l'audiovisuel et du cinéma. La présence des universités étrangères, américaines et françaises, a contribué largement à la formation et à créer des filières de cinéma et d'audiovisuel dans le pays du Cèdre. Ce qui a fait du Liban l'un des meilleurs pays dans le domaine de la conception artistique dans la publicité, la télévision et le clip musical. Mais en échange il n'y avait pas de cinéma. Peu de films libanais sont produits en raison de l'absence de salle de cinéma. Et pourtant, le cinéma libanais est né comme en Egypte dans les années 30. D'ailleurs, plusieurs comédiens libanais se sont exilés en Egypte pour profiter d'un cinéma plus commercial, c'est le cas notamment de Farid El Attrache et de sa soeur Asmahane. Au début des années 1950 le cinéma libanais s'éloigne peu à peu du modèle égyptien, avec des films tels que Vers l'inconnu et Le petit étranger de Georges Nasser, tournés en 1958. À la fin des années 1960 et au début des années 1970, le cinéma libanais commence à se créer une identité politique et culturelle, mais la guerre civile le rattrape rapidement. Pendant cette période, qui s'étend entre 1975 et 1990, les structures de diffusion sont totalement détruites au Liban, et la majorité des cinéastes libanais est obligée de travailler avec des producteurs étrangers. Au cours des années de guerre, des cinéastes tentent d'apporter leur témoignage, influencés souvent par leur choix et horizon politique de l'époque. C'est ainsi qu'est née une génération de cinéastes de la guerre. Leurs premiers films sont tous en référence à la guerre civile au Liban. Le premier de la file est Maroun Bagdadi né le 21 janvier 1950 et mort accidentellement dans sa baignoire le 10 décembre 1993 à Beyrouth. Il avait été rendu célèbre avec le film Hors la vie en 1991, qui était inspiré du livre Un Otage à Beyrouth de Roger Auque. En 1982, le cinéaste avait signé un film audacieux Les petites guerres tourné en pleine bataille à Beyrouth avec les milices des différentes confessions. Dans la même période, un autre cinéaste issu de la même génération, Ziad Doueiri signa West Beyrouth dans lequel il parle de la capitale du Liban, Beyrouth, qui était divisée en deux, Beyrouth-Est pour les chrétiens, et Beyrouth-Ouest (West Beyrouth en anglais, d'où le titre) pour les musulmans. Le succès de ce film a permis à Ziad Doueiri de monter en puissance et signer plusieurs films audacieux dont L'attentat adapté du roman de Yasmina Khadra. Son dernier film L'insulte a été sélectionné aux Oscars 2018. A côté des hommes, il y a également des femmes cinéastes libanaises, qui se sont imposées sur la scène cinéma. C'est le cas de Jocelyne Saâb qui signe avec Dunia un superbe Hymne polymorphe à la vie et à la sensualité de la culture et de la poésie orientale, liée au soufisme en 2005. Et puis dernièrement? Nadine Labaki qui débuta avec Caramel en (2007) puis Et maintenant, on va où? en 2011. Son dernier film Capharnaüm rehaussa le cinéma libanais à la hauteur de Cannes et le film obtient le Prix du jury du festival de Cannes. Ce qui est la consécration ultime pour une cinéaste.
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