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Infantino joue son premier Mondial et son avenir
A UN AN D'UN CONGRÈS OÙ IL JOUERA SA REELECTION
Publié dans L'Expression le 10 - 06 - 2018


Un grand défi à relever
Gianni Infantino va vivre en Russie son premier Mondial comme président de la FIFA, instance qu'il a engagée sur la voie des réformes, mais où, pour beaucoup, il a du mal à convaincre.
«Nous allons restaurer l'image de la FIFA et tout le monde respectera la FIFA»: les promesses faites par l'ancien secrétaire général de l'UEFA le jour de son élection le 29 février 2016, ont-elles été tenues? Ex-bras droit de Michel Platini, Infantino «est devenu président de la FIFA plus par accident que pas réel désir. Peut-être n'a-t-il pas toutes les armes en main?», s'interroge le Britannique Patrick Nally, à l'origine des premiers contrats de marketing de la FIFA à la fin des années 70. Au-delà de la mise en place de réformes institutionnelles indispensables après le scandale de corruption qui a entraîné la démission de son prédécesseur Sepp Blatter (limitation de la durée des mandats, contrôle d'intégrité des membres du Conseil...), Infantino a frappé un premier grand coup en faisant passer le Mondial de 32 à 48 équipes, et ce dès 2026. «Cela me semble une idée fantastique», avait réagi la légende Diego Maradona, relayé par l'ex-attaquant David Trézéguet: «Cela peut donner beaucoup plus de possibilités à des pays et surtout à des joueurs qui n'ont pas connu cette belle compétition». Mais d'autres voix se font entendre. «C'est une tendance historique à diluer la sélection. Avec le Mondial à 48 et des groupes de 3 au premier tour, on fait au 1er tour du politiquement correct», estime ainsi un bon connaisseur des instances.
«C'est la même philosophie mise en oeuvre lorsqu'Infantino était à l'UEFA, qui consiste à rester entre riches et puissants après avoir éliminé les plus faibles tout en prétendant le contraire. Rien n'est fait pour rééquilibrer les écarts, si ce n'est des mesures cosmétiques», ajoute-t-il. Avec un credo qui sonne comme un slogan publicitaire («Ramener le football à la FIFA et la FIFA au football»), Infantino a recruté d'anciens joueurs, comme le Croate Zvonimir Boban, bombardé secrétaire général adjoint, s'affiche régulièrement au côté des «Légendes» (Maradona, Trezeguet, Figo...) et s'est entouré d'anciens collaborateurs à l'UEFA, comme le Suédois Mattias Grafström, son plus proche conseiller actuel ou le Congolais Veron Mosengo, en charge de l'Afrique et des Caraïbes. «Le mandat d'Infantino, c'est la continuation des méthodes qui étaient les siennes à l'UEFA, avec des cabinets particuliers au service du secret, des coups en douce, tout au service de la communication», juge un autre familier des instances.
«Si Blatter avait fait le dixième de ce qu'a fait Infantino depuis son arrivée, la presse anglaise hurlerait», juge-t-il.
Salué pour avoir poussé à l'adoption de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) dès le Mondial russe, Infantino fait beaucoup moins l'unanimité sur deux de ses projets phares: une Coupe du monde des clubs à 24 équipes (contre 7 actuellement) et une Ligue mondiale des nations tous les 2 ans, avec à la clé la promesse de 25 mds USD de revenus portée par un consortium d'investisseurs. Deux projets fortement contestés notamment par l'UEFA. Le Real Madrid, tenant du titre, se dit «favorable» à l'idée de Mondial des clubs élargi, «une compétition qui serait attractive», pour Emilio Butraguegno, l'un des ses responsables. Infantino cependant, «court-circuite tout le monde en négociant directement avec les clubs», estime un autre spécialiste des instances. «Si j'avais à résumer, les décisions qu'il prend sont extrêmement électoralistes, avec plus d'argent et plus d'équipes». «Avec Blatter, poursuit-il, on avait le sentiment d'une gouvernance un peu inclusive, prenant le temps de consulter tout le monde. Avec Infantino, c'est à prendre ou à laisser». «Il a du mal à trouver de nouvelles solutions pour faire entrer plus d'argent», ajoute M. Nally pour qui la FIFA, avec ses énormes revenus «n'est pas en danger immédiat mais si elle ne redéfinit pas son image ni son marketing, elle pourrait le devenir». Avant l'ouverture du Mondial russe où la menace du hooliganisme pèse, Infantino sera également jugé sur la désignation du pays hôte du Mondial-2026, le 13 juin lors du congrès de la Fifa à Moscou.
Face au trio USA/Canada/Mexique qui l'a aidé à être élu en 2016, un outsider, le Maroc, jugé finalement apte à se présenter par une commission d'évaluation. Mais pour les observateurs, la décision laisse peu d'incertitudes. «Si le Maroc a été admis au vote, c'est qu'Infanto a la certitude que la candidature USA/Canada/ Mexique est assurée de l'emporter», assène un bon connaisseur.


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