Le président Trump, qui a toujours démenti ces accusations, a été très critiqué aux Etats-Unis pour n'avoir pas abordé le sujet, lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine, en juillet dernier, à Helsinki. Mais le camp démocrate ne veut pas lâcher l'affaire, pour cause de revanche. Le président russe Vladimir Poutine a assuré au vice-président des Etats-Unis Mike Pence lors de leur rencontre à Singapour que la Russie n'avait pas interféré dans l'élection américaine de 2016, a affirmé le Kremlin.La semaine dernière, Vladimir Poutine et Mike Pence ont eu un échange informel pendant une dizaine de minutes en marge du sommet de l'Association des pays du Sud-Est (Asean) à Singapour. «Les Américains parlent sans arrêt, comme d'un mantra, de l'ingérence dans les élections (...). Pence, naturellement, a commencé la discussion (avec Poutine) sur ce sujet», a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'une émission diffusée dimanche soir à la télévision russe. Selon M. Peskov, la Russie répète «aussi comme un mantra: Pourquoi vous ne nous comprenez pas? Comment vous expliquer, encore une fois, que le gouvernement russe ne peut pas et n'a rien à voir avec les cas d'ingérence dans les affaires internes ou les processus électoraux?''». «C'est ce qui, d'ailleurs, a été dit à Pence.... Nous partons du principe que tout ce que dit Poutine sera transmis au chef d'Etat américain», a ajouté Dmitri Peskov lors de cette émission de télévision. La Russie est accusée aux Etats-Unis d'avoir influencé l'élection présidentielle de 2016, «piratant» les boîtes mails des instances du Parti démocrate et organisant une campagne sur les réseaux sociaux visant à «perturber le processus démocratique américain», des accusations rejetées catégoriquement par Moscou. Une enquête cherche aussi à déterminer s'il y a eu collusion entre la Russie et l'équipe de campagne du président américain Donald Trump. M. Trump, qui a toujours démenti ces accusations, a été très critiqué aux Etats-Unis pour n'avoir pas abordé le sujet, lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine, en juillet, à Helsinki. Les deux hommes devraient se retrouver à la fin du mois en Argentine, lors du sommet du G20, ce qui ne manquera pas de donner lieu à de nouvelles salves des démocrates, notamment.