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Les Algérois ne sont pas troublés
LA MALADIE DU PRESIDENT BOUTEFLIKA
Publié dans L'Expression le 14 - 12 - 2005

Une chose saute aux yeux : les gens vaquent normalement à leurs affaires.
Alger est la capitale du pays. C'est là que se trouve le siège de la présidence de la République, au Palais d'El Mouradia et celui du gouvernement. Cela veut dire quoi sinon que cette proximité avec le pouvoir devrait donner des motifs d'inquiétude à la population? Or, ce que nous pouvons constater, c'est qu'il n'en est rien .
Une chose saute aux yeux : les gens vaquent normalement à leurs affaires. D'abord, une évidence, on ne remarque pas de mesure de sécurité exceptionnelle, comme cela aurait dû être le cas si l'état de santé du chef de l'Etat s'était dégradé outre mesure. La présence de la police n'a pas été renforcée. Elle est même très discrète, ce qui veut tout simplement dire que, pour paraphraser la ministre française de la Défense, Madame Alliot-Marie, les dirigeants algériens ne montrent pas d'inquiétude. Les forces de sécurité sont-elles en alerte? On ne le constate pas en arpentant les artères de la capitale. Comme diraient les jeunes Algérois: normal! La proximité des habitants de la capitale avec le centre de décision et le siège de la présidence les amène sans doute à relativiser les choses, à ne pas céder à la panique à la moindre toux des dirigeants, mais toujours est-il que cela est un bon signe et qu'il n'y a pas péril en la demeure.
Voit-on aussi sortir les couteaux pour la succession.? Dans quelle villa cossue située sur les hauteurs d'Alger discute-t-on de la lutte pour de futures élections présidentielles? Les habitants d'Alger n'ont pas remarqué de rumeurs sur d'éventuelles tractations pour la désignation d'un candidat potentiel ou de consensus. La même chose est de mise dans les états-majors des partis politiques. On ne se bouscule pas pour sonder l'état réel de la vacance du pouvoir à Alger. On ne marchande pas, on ne suppute pas, on ne lit pas l'avenir du pays dans le marc de café. Enfin, ce qui est à remarquer, c'est que les Algérois ne sont ni blasés ni indifférents, et ils ne se désintéressent pas de la chose politique, bien au contraire. Seulement, il y a une certaine décence, voire beaucoup de dignité dans leur comportement et leurs réactions : comme tout être humain, le président de la République a le droit de tomber malade, et de se soigner. Un point c'est tout. Et on n'en fait pas des masses. On ne coupe pas les cheveux en quatre, d'où une certaine exaspération devant les spéculations de la presse en provenance de l'Hexagone.
On a une impression nette que les médias français font dans la désinformation, tout simplement parce qu'ils n'ont aucune information vérifiée et crédible sur l'état de santé du président, les dirigeants français s'en tenant au sacro-saint secret médical. Donc, les médias en sont réduits à émettre des hypothèses, à dire tout et n'importe quoi.
En l'occurence, la messe est dite. Les Algérois se sont fait une religion de l'information en provenance de l'Hexagone. C'est la méfiance qui domine en la matière. On voit remonter à la surface un fort sentiment nationaliste dès que les médias français en remettent une couche sans s'assurer de la véracité de leur source.
Sachant que le seul bulletin médical a été signé par le professeur Zitouni, faisant état d'un ulcère hémoragique qui a nécessité une thérapie chirurgicale (pour reprendre l'expression utilisée dans le communiqué) on se méfie tout naturellement des supputations plus ou moins alarmistes qui n'apportent rien de plus à l'information du public algérois. En revanche, tout le monde s'étonne du peu de communication des officiels algériens. C'est cette habitude de rétention de l'information qui exaspère quelque peu les Algérois. La présidence de la Républqiue étant la première institution du pays, on se dit qu'on devrait s'y prendre autrement, d'autant plus que dans beaucoup d'administrations, on freine des quatre fers et que la gestion des affaires courantes souffrent d'un certain ralentissement. Cela, beaucoup de gens rencontrés à Alger le disent, ou le confirment. C'est-à-dire qu'au fond, ce sont les sempiternels problèmes liés à la bureaucratie et à la rétention de l'information qui sont dénoncés. Pour le reste, on sent bien que l'Algérois lambda n'est pas troublé, et il se dit qu'il n'y pas de raison de l'être.


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