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Kagame invité aux funérailles de Tshisekedi père
RDC
Publié dans L'Expression le 02 - 06 - 2019


Les retrouvailles semblent scellées
Le retour d'Etienne Tshisekedi sur la terre de ses ancêtres, où il va enfin recevoir une sépulture samedi, est cependant un signe d'apaisement politique.
Le président du Rwanda Paul Kagame, parfois considéré comme un ennemi en République démocratique du Congo, a été à Kinshasa l'invité d'honneur -et surprise- du président Félix Tshisekedi pour les funérailles de son père, l'ex-opposant Etienne Tshisekedi, décédé en février 2017 à Bruxelles. L'arrivée dans un stade des Martyrs (80.000 places au total) à moitié plein seulement du président Tshisekedi avec ses deux invités de marque, Paul Kagame et le président de l'Angola Joao Lourenço, a marqué le climas de cette journée de deuil en demi-teinte peu après 15h30. La présence à Kinshasa de Paul Kagame, pour la première fois depuis 2010, marque un degré supplémentaire dans le réchauffement entre l'immense RDC et le petit mais très influent Rwanda, deux pays qui se regardent avec méfiance depuis 25 ans.
Mieux développé économiquement, Kigali dénonce l'insécurité engendrée par la présence des groupes armés dans l'Est congolais à ses frontières, à commencer par le FDLR pro-Hutu. Les Congolais accusent leurs voisins de piller le coltan du Nord-Kivu. Avant d'arriver au stade, les trois chefs d'Etat se sont d'ailleurs engagés à «renforcer l'axe Congo-Angola-Rwanda» pour «éradiquer les groupes armés congolais et étrangers», dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion tripartite. Le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso s'est également rendu au stade des Martyrs. Derrière ce mini-sommet africain, le peuple de Kinshasa n'a pas vibré comme prévu au rythme d'un moment de recueillement à la mesure du rôle joué par l'ex-opposant et Premier ministre Etienne Tshisekedi dans l'histoire du Zaïre puis du Congo. En début d'après-midi, une procession de quelques milliers de personnes a accompagné le cercueil de la morgue vers le stade, très loin des foules immenses qu'Etienne Tshisekedi pouvait mobiliser de son vivant. L'ambiance n'avait rien à voir non plus avec les passions pré-électorales de fin 2018, quand les candidats faisaient des retours triomphaux à Kinshasa après un séjour à l'étranger (Jean-Pierre Bemba, Martin Fayulu, Tshisekedi fils et son «ticket» Vital Kamerhe).
En soi, le retour d'Etienne Tshisekedi sur la terre de ses ancêtres, où il va enfin recevoir une sépulture samedi, est cependant un signe d'apaisement politique. Le «Sphynx de Limete» est décédé à l'âge de 84 ans le
1er février 2017 à Bruxelles où il venait se faire soigner. Sa dépouille reposait depuis dans un funérarium de la capitale belge, faute d'accord entre sa famille et l'ancien régime du président Joseph Kabila pour l'organisation des obsèques. A l'époque, le parti des Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), contestait le maintien au pouvoir de M. Kabila au-delà de la fin de son mandat en décembre 2016. Le sang avait coulé en septembre et décembre de cette année. Tshisekedi père était aussi un des artisans de l'accord du 31 décembre 2016 avec le pouvoir sous l'égide de l'épiscopat pour éviter d'autres violences. Le rapatriement de son corps a été rendu possible avec l'investiture le 24 janvier de son fils Félix, proclamé vainqueur de la présidentielle du 30 décembre. Tshisekedi fils a reçu les attributs du pouvoir présidentiel des mains de Joseph Kabila, qui a gardé le contrôle de tous les autres leviers de commande.
Ce scénario d'une première passation pacifique du pouvoir est contesté par l'autre candidat de l'opposition, Martin Fayulu qui n'était pas au stade des Martyrs, pas plus que l'autre grande figure de la coalition d'opposition Lamuka, Moïse Katumbi, rentré de trois ans d'exil le 20 mai. L'ex-président Kabila n'était pas là non plus.


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