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C'était l'enfer!
Une survivante au Covid-19 raconte son horrible expérience
Publié dans L'Expression le 27 - 07 - 2020

«Je suis contente de pouvoir respirer!». C'est la phrase que répète sans cesse, Amina, une jeune fille «rescapée» du Covid-19. «Chaque bouffé d'air est pour moi une nouvelle vie. Respirer est mon nouveau plaisir dans la vie», soutient cette trentenaire qui a échappé de justesse à la mort! Pourtant, elle ne présentait jusque-là aucun problème de santé. «Mais mon corps était plus faible que le virus. Ce dernier a failli m'emporter», souligne celle qui se dit être revenue de l'enfer. Amina qui travaille dans une entreprise privée était de ceux qui ne croyaient pas trop à la gravité du virus. «Je me disais que c'était comme une petite grippe qui ne faisait du mal qu'aux personnes âgées et aux malades», rapporte-t-elle. «J'ai alors continué à vivre ma vie le plus normalement du monde. Je ne me couvrais le visage que pour échapper aux sanctions de la police. La seule précaution que je prenais, était de me laver régulièrement les mains», indique-t-elle en avouant qu'il lui arrivait même de faire la bise à certaines de ses amies proches. Les semaines et les mois sont passés sans qu'elle ne souffre du moindre symptôme. Elle se relâchait de plus en plus et était convaincue de sa théorie. «Je plongeais de plus en plus dans mon idiotie», avoue-t-elle, jusqu'au jour où elle se réveille avec des maux de tête, de la fièvre et des douleurs corporelles. C'était quelques jours après avoir assisté à une fête de mariage. «Je me suis dit que c'est la fatigue, ou que j'avais attrapé froid à cause de la climatisation», assure-t-elle en soulignant avoir été dans le déni le plus total.
Ce n'était que le début...
Mais très vite, la fièvre a été de plus en plus forte. «Je n'ai jamais eu une fièvre aussi forte. Je transpirais énormément. J'étais très fatiguée, je ne faisais que dormir», raconte-t-elle. «Je ne pouvais même plus me mettre debout. Les douleurs articulaires étaient atroces. Rien que d'y penser, j'ai mal!», poursuit-elle. Les choses s'enchaînent après très rapidement. Elle commence à tousser et à avoir des difficultés à respirer. Entre-temps, elle se rend compte qu'elle a perdu l'odorat et le goût. Pour ses proches, il n'y avait plus de doutes, c'était le coronavirus. Elle continue à croire que c'est une petite grippe cachant la vérité de ses souffrances à ses parents. «Je disais que j'allais mieux. Je faisais semblant d'être rétablie pour ne pas les inquiéter, mais entre-temps je les avais... contaminés», se remémore-t-elle les larmes aux yeux. Les jours passent, la fièvre disparaît. Elle se sent plus en forme rétorquant à qui voulait l'entendre: «Vous voyez ce n'est pas le corona.» La fièvre a disparu, mais pas les autres symptômes. Amina avait de plus en plus de mal à pouvoir respirer! Jusqu'à cette nuit du 13 juin où elle sent qu'elle est en train de se... noyer. «J'avais l'impression d'être en train de me noyer où que l'on m'enterrait vivante. Je ne pouvais plus respirer ni bouger. Ma mère par miracle me voit dans cet état, je suis transférée en urgence à l'hôpital», dit-elle en devenant livide. Par chance, il y avait de la place à l'hôpital où elle est transférée. Elle est prise en charge rapidement et placée sous oxygène. «Fort heureusement je ne suis pas arrivée au stade où il aurait fallu me mettre sous respirateur, mais je ne pouvais respirer sans oxygène artificiel. Ce masque était mon seul lien avec la vie», soutient-elle.
L'angoisse de «tuer» ses proches
« C'est encore plus terrible que ce que vous imaginez. Je ne peux pas décrire cette situation. On sent que son thorax se contracte. On n'arrive plus à respirer. On attend la mort au tournant», atteste-t-elle. Après plusieurs jours d'atroces souffrances, elle se rétablit. Mais ce n'était pas pour autant la fin de son cauchemar puisque, entre-temps, elle avait contaminé sa mère et sa soeur. «Ma soeur s'en est plutôt bien sortie en ayant eu des symptômes légers, mais ma mère a frôlé la mort», atteste-t-elle en fondant en larmes. «Je ne dormais plus en pensant à la santé de mes proches et en me disant que mon inconscience serait peut -être responsable de leur mort», ajoute-t-elle en pleurant. «Hamdoulah, ma mère s'est rétablie, mais elle a failli y rester. Nous avons perdu une dizaine de kilos. On n'a pas encore retrouvé l'odorat et le goût. Pis encore, on ne connaît pas les séquelles futures de ce virus», soutient-elle avec beaucoup de regrets. Ceux d'avoir été aussi inconsciente. «Je pense que ceux qui n'ont pas vécu cette terrible épreuve ne comprennent pas que c'est une question de vie ou de mort. Cela pourrait être vous, votre père ou votre mère...», peste-t-elle, en appelant ses compatriotes à la vigilance. «Ce n'est pas un jeu, c'est pire que le pire que vous pouvez imaginer!», conclut-elle en ne souhaitant à personne de vivre cette terrible épreuve.


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