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Les réponses graduées d'Alger
Face au scandale d'espionnage et à la prétendue indépendance de la Kabylie que soutient le Maroc
Publié dans L'Expression le 24 - 07 - 2021

Il y a des principes non négociables et des exigences non discutables. L'Algérie sait se faire respecter à l'international et en possède les moyens nécessaires, surtout quand il y va de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale. Vu l'absence d'une réponse à la demande algérienne, de clarification, suite à la dérive marocaine soutenant une prétendue indépendance de la Kabylie, le ministère des Affaires étrangères a rappelé l'ambassadeur d'Algérie à Rabat pour consultation. Il s'agit là d'un premier coup de sommation, à l'endroit du Makhzen, qui refuse d'assumer son comportement belliqueux. L'Algérie se réserve le droit de prendre d'autres mesures, qui vont aller crescendo en fonction de l'évolution de cette affaire. Nous sommes dans la pratique de l'escalade diplomatique qui commence par la convocation de l'ambassadeur du Maroc pour éclaircissement, le rappel de l'ambassadeur d'Algérie pour consultation, l'expulsion d'une partie du personnel de l'ambassade, la fermeture de l'ambassade pour aboutir, enfin à la rupture pure et simple des relations diplomatiques. Nous venons d'entamer la deuxième étape de cette démarche. Le but est de taper très fort, de faire très mal, sans donner au Makhzen l'occasion d'avoir le statut de victime qu'il cherche, pour tromper l'opinion arabe et internationale.
Rabat dans la nasse des Etats voyous
Il n'est pas question de mettre le mouchoir sur cette dérive marocaine qui a transformé la colère des Algériens en détermination: unanimement, la classe politique, le monde médiatique et le gratin intellectuel algérien ont condamné l'agression marocaine. Deux jours après le rappel de l'ambassadeur d'Algérie à Rabat, le Royaume se fait prendre dans la nasse des Etats voyous qui s'adonnant aux actes d'espionnage les plus condamnables. L'affaire, considérée comme l'un des plus grands scandales d'espionnage, de la décennie, éclatera au grand jour après la publication, dimanche dernier, par 17 médias internationaux, des révélations sur l'utilisation du logiciel espion israélien baptisé Pegasus. Leur travail se fonde sur une liste de 50000 numéros de téléphone présélectionnés par les clients de NSO pour une éventuelle mise sous surveillance, obtenue par le réseau Forbidden Stories et l'ONG Amnesty International. Pas moins de 6000 numéros attribués à des hauts dirigeants, hommes politiques, hauts gradés de l'armée, journalistes et hommes d'affaires ont été ciblés par cette opération d'espionnage qui s'apparente à un acte de guerre. Le parquet général d'Alger avait auparavant ordonné l'ouverture d'une enquête préliminaire «diligentée par les services de police judiciaire spécialisée en matière de répression des infractions liées à la cybercriminalité et aux technologies de l'information», selon un communiqué relayé par l'APS. Cette enquête fait «suite aux informations divulguées à travers des organes de presse nationaux et internationaux, ainsi que des rapports émanant de certaines chancelleries, faisant état de l'existence d'un système d'intelligence informatique d'écoute et d'espionnage ayant visé les intérêts de l'Algérie, mais aussi des citoyens et des personnalités algériennes», précise le communiqué du parquet (voir, en encadré, l'intégralité du communiqué du parquet).
La France se laissera-t-elle faire?
L'Algérie a condamné vigoureusement, dans un communiqué, (voir en encadré l'intégralité du communiqué), «cette inadmissible atteinte systématique aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales, qui constitue également une violation flagrante des principes et normes régissant les relations internationales». Le communiqué souligne par ailleurs que «toute impunité constituerait un précédent extrêmement dommageable à la conduite de relations amicales et de coopération entre les Etats conformément au droit international».
La France, membre permanent du Conseil de sécurité et pays de référence, pour le Maghreb dans l'Union européenne, qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité et prendra la présidence de l'Union européenne (UE) en janvier 2022, va-t-elle laisser passer cette grave dérive qui a ciblé son président et près de 14 de ses ministres? En tout cas, l'Algérie s'est dit prête à participer à tout effort international «destiné à établir collectivement les faits et à faire la lumière sur la matérialité et l'ampleur de ces crimes qui menacent la paix et la sécurité internationales». Dans une ultime manoeuvre, le Maroc a tenté d'actionner ses lobbies, relais médiatiques à Paris. Dans un communiqué, publié le 19 juillet dernier, sur son site web officiel, RSF rapporte que l'Algérie figure parmi les pays en possession du logiciel Pegasus et qu'elle l'utiliserait pour espionner d'autres parties. Mensonge, diffamation et manipulation. Promptement, l'ambassadeur d'Algérie à Paris, réagit et porte plainte contre RSF pour diffamation. Aussitôt dit aussitôt fait. La plainte de l'Algérie a eu son effet puisque RSF a supprimé la référence à l'Algérie dans son communiqué revu et corrigé.
Décidément, l'espionnage des pays alliés et des pays voisins, fat partie de la cuisine des rois marocains. Avec l'affaire Pegasus, Mohammed VI reprend la même recette que celle de son père. En 1965, lorsque les dirigeants arabes se sont rencontrés à Casablanca, le roi Hassan II a permis au Mossad de mettre sur écoute leurs salles de réunion et suites privées. Les écoutes clandestines ont permis à Israël de connaître avec exactitude les capacités militaires et logistiques ainsi que les plans des pays arabes. Le résultat a été retentissant pour l'armée israélienne durant la fameuse guerre des Six-jours en 1967. Le Maroc a été le véritable artisan de la dëfaite des pays arabes face à Israel..


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