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Chronique d'un partenariat plusieurs fois entravé
Publié dans L'Expression le 27 - 04 - 2022

L'engouement suscité à Alger comme à Paris par le second mandat de Macron est à la hauteur de la déception ressentie tout au long du premier. Il faut dire que l'élan insufflé par le candidat Emmanuel Macron lors de son séjour algérois en 2016, puis à travers sa visite présidentielle, le 6 décembre 2017, n'a pu concrétiser un partenariat que les deux pays entendaient lancer, loin du débat mémoriel confié aux historiens. Des contraintes, disons-le, objectives ont empêché l'entreprise algéro-française d'avancer. Il y a eu d'abord la maladie du défunt président Bouteflika qui rendait impossible toute rencontre de haut niveau. Une entrave devenue une montagne insurmontable avec l'éclatement du Hirak qui a mis le pays et ses institutions entre parenthèses. La crise institutionnelle qui a traversé les trois quarts de l'année 2019 avait mis en sourdine les ambitions de profondes coopérations entre les deux pays. L'élection du président Tebboune, synonyme d'un retour au fonctionnement normal des institutions algériennes a suscité un réel intérêt pour la relance du chantier algéro-français. Mais l'avènement de la pandémie de Covid-19, en mars 2020, a eu pour première conséquence la mise au placard du projet. Les priorités étaient ailleurs, même si les deux présidents ont maintenu un contact téléphonique régulier. La fin de la pandémie de Covid-19 a coïncidé avec la pré-campagne électorale pour la présidentielle en France qui a vu les «démons» mémoriels français remonter à la surface et provoquer un grave dérapage du président Macron sur la nation algérienne, conduisant au rappel de l'ambassadeur algérien en France. Un épisode malheureux, mais sitôt réparé par Paris et les choses sont entrées dans l'ordre, avant même que ne débute la campagne électorale pour le scrutin présidentiel en France.
Cela pour dire que la dynamique souhaitée par les deux présidents rencontraient des obstacles rendant impossible toute avancée sérieuse dans les relations de leurs pays. Mais tout cela est derrière nous et Tebboune comme Macron disposent objectivement d'assez de temps pour édifier un véritable partenariat économique. À mi-mandat, Abdelmadjid Tebboune n'a pas manqué de souligner l'intérêt de l'Algérie d'établir des rapports gagnant-gagnant avec la France. Son homologue français, pour ce qui le concerne, n'a pas caché son enthousiasme de créer un véritable axe économique algéro-français. Lors de sa seule visite à Alger en tant que chef d'Etat, il a esquissé de nombreux projets porteurs et bénéfiques pour les deux pays. Cette volonté de construire une relation apaisée au plan mémoriel et très dynamique sur le front économique est encore de mise. Objectivement, l'Algérie est la porte d'entrée en Afrique. Le continent noir est considéré par l'ensemble des observateurs économiques, comme la prochaine poche de croissance de l'économie mondiale. La France qui veut conserver sa part, voire la consolider, doit changer de paradigme. Et Macron a très bien compris l'urgence d'un partenariat sérieux, d'égal à égal avec l'Algérie. Une perspective qui devra en principe, se concrétiser avec la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn) algéro-français, déjà plusieurs fois reporté. Cette instance de coopération créée sous la présidence de François Hollande n'a pas véritablement rempli toutes ses missions. Beaucoup de projets d'investissement ont certes vu le jour, mais force a été à chaque fois de constater, un impact résiduel sur l'économie nationale. Les grands agrégats n'ont pas évolué, notamment dans la diversification industrielle. L'Algérie est demeurée dangereusement dépendante des hydrocarbures et la relation algéro-française était principalement commerciale et dans un seul sens. Cela doit changer, estime-t-on légitimement à Alger. Et au regard de la disponibilité française exprimée lors de la visite de décembre 2017, l'on peut imaginer une concrétisation d'une plate-forme algéro-française qui prend en charge un partenariat industriel et technologique, digne de ce nom. Il y a lieu de noter, l'engagement de la France d'approfondir «le partenariat dans des secteurs stratégiques pour la diversification de l'économie algérienne dans les domaines ciblés tels que l'industrie, notamment automobile, l'agriculture, la mobilité territoriale, le numérique, la transition énergétique, et le tourisme». Cet engagement a été pris en décembre 2017. Des événements imprévus ont empêché sa concrétisation. Nous sommes en 2022. Plus aucune entrave ne subsiste.

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