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Echec à la théorie des dominos
LA GUERRE D'ISRAËL CONTRE LE LIBAN
Publié dans L'Expression le 24 - 07 - 2006

Washington perturbé par le statu quo au Moyen-Orient.
La secrétaire d'Etat américaineCondoleezza Rice parlera de la guerre aux Israéliens et de paix aux arabes. Si ceux-ci l'écoutent.
Après treize jours de combat et de raids sur le Liban, la situation reste désespérément «stable» au Moyen-Orient. Israël, hormis des massacres commis au quotidien sur les civils, n'a pas récupéré ses deux soldats, n'a pas pris pied au sud-Liban, hormis les petites parcelles de Ras- Maroune, appréhende les attaques terrestres du Hezbollah et perd beaucoup de temps dans des actions qui se retournent contre lui chemin faisant.
Empêtrés jusqu'au coup en Irak, les Etats-Unis comptaient en fait, sur leur bras armé, Israël, pour faire bouger les choses au Moyen-Orient et aboutir à faire adopter de force, ou de fait, leur projet politico-militaire du Grand Moyen-Orient. C'est dans ce cadre qu'il faut placer le périlleux voyage de Condolezza Rice, qui s'inscrit sous le signe des «hauts risques». Largement isolés de leurs alliés européens et arabes par leur soutien indéfectible à l'offensive israélienne au Liban et à Gaza, les Etats-Unis n'ont plus désormais cette attentive oreille que tous leur prêtaient après le 11/9.
Attendue lundi en Israël, Mme Rice a l'intention de rencontrer le Premierministre Ehud Olmert, mais aussi de se rendre mardi dans les territoires palestiniens pour des entretiens avec le président Mahmoud Abbas.
Rice, qui refuse d'appeler à un cessez-le-feu au Liban, risqued'apparaître à Jérusalem totalement alignée sur le gouvernement israélien, ce qui la privera du statut de «médiateur honnête» attribué jusqu'ici auxEtats-Unis.La réunion du «groupe de contact», qui se tiendra en Italie, risque de mettre davantage en lumière les divergences des grandes puissances pour trouver une solution à la crise. Cette réunion n'a d'ailleurs pas pu se tenir dans une capitale arabe enraison de la gêne provoquée dans le monde arabe par la position des Etats-Unis, selon des sources diplomatiques citées par la presse américaine.
L'Egypte, l'Arabie Saoudite et la Jordanie, où des manifestationsanti-américaines se sont multipliées, auraient refusé d'accueillir Rice, selon le Wall Street Journal, et les dirigeants arabes éprouvent les pires difficultés pour agir entre des populations surchauffées contre les Etats-Unis et ces derniers, qui ont été largement discrédités dans tout le vaste monde arabo-musulman, dès lors qu'ils ont donné un soutien indéfectible à l'agression israélienne.
Pour Steven Cook, du Council on Foreign Relations, les ambitions de MmeRice à Jérusalem risquent de se limiter à une marque de soutien accompagnéed'un appel à la retenue, Washington commençant à s'inquiéter de l'impact decette guerre sur sa stratégie de Proche-Orient démocratique.
Il y aura un peu de «regardez-moi dans les yeux et dites-moi quelle estvotre stratégie» et il y a une certaine nervosité à Washington sur ce qui va se passer, expliqueCook.
Par ailleurs, les Etats-Unis, pour tenter de résoudre lacrise au Proche Orient, cherchent des moyens de détourner la Syrie de sonalliance de circonstance avec l'Iran. C'est ce qu'a affirmé le New York Times,citant des responsables gouvernementaux.
Les Etats-Unis ne prévoient pas pour l'instant de reprendre les discussionsdirectes avec le gouvernement syrien, mais cherchent à obtenir de l'Egypte et l'Arabie saoudite qu'elles tentent de convaincre Damas de se retourner contrele Hezbollah, ont indiqué au journal ces responsables, qui ont requisl'anonymat.«Nous pensons que les Syriens écouteront plus facilement là-dessus leursvoisins arabes que nous. C'est juste une question de savoir comment tout celasera orchestré», a souligné un haut responsable, indiquant que la campagne diplomatique n'en était encore qu'à la première phase.Dans quelques jours,le président George W.Bush doit alors rencontrer à la Maison- Blanche leministre saoudien des Affaires étrangères, Saud al-Faisal, et le chef duconseil saoudien de sécurité nationale, le prince Bandar ben Sultan, un ancienambassadeur à Washington.
La réunion, à laquelle assisteront Condoleezza Rice, le vice-président DickCheney et Stephen Hadley, conseiller de la Maison-Blanche pour la sécuriténationale, a lieu à la demande des Saoudiens, a ajouté le New York Times citantdes responsables américains. Nous ignorons à quel point les Saoudiens seront patients vis-à-vis de l'action militaire israélienne. Ils veulent voir le Hezbollah balayé, et ils aimeraient infliger un revers aux Iraniens.
Une guerre lancée contre le Liban mais qui n'a pas été gagnée, qui n'a fait en fait que mobiliser les Libanais autour du Hezbollah, des voisins syriens et iraniens à surveiller comme le lait sur le feu, des populations arabes levées toutes contre eux, les Etats-Unis doivent revoir leur stratégie. Et vite. En Irak, qui devait être le premier domino à tomber, la situation reste confuse, en Afghanistan, les Talibans reviennent en force. Le contrôle militaire de la planèten'aura pas lieu. Et il était réellement trop présomptueux d'y avoir pensé un jour.


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