Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a participé, hier, à Pékin, à la 9e session de la réunion ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine. Le communiqué du ministère des A.E. a souligné que «cette réunion a été consacrée à l'évaluation des progrès réalisés dans la mise en oeuvre de l'agenda de partenariat sino-africain, en particulier les différentes activités de coopération et les programmes d'échanges convenus dans différents domaines: économique, social, scientifique et culturel», et d'ajouter: «Cette réunion a également permis d'examiner les projets des recommandations issues du Sommet sino-africain prévu les 5 et 6 septembre, en particulier la déclaration commune et les projets du programme exécutif couvrant la période de 2025 à 2027», lit-on dans le communiqué. Le communiqué a indiqué qu'«en marge de cette réunion, Attaf a eu des entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses homologues africains, notamment les ministres des Affaires étrangères de Tunisie, Mauritanie, Libye, Kenya, Ouganda, République démocratique du Congo, Nigeria, Bénin, Tanzanie, Djibouti, Somalie et République centrafricaine. Ces rencontres s'inscrivent dans le cadre du dialogue régulier et de la coordination sur les questions et les sujets d'intérêt commun», a-t-on souligné. La 9e session de la réunion ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine est vue par les pays africains comme une opportunité pour approfondir les liens et la coopération économique et commerciale avec la Chine, afin de développer leurs pays et s'inscrire dans la modernité technologique et économique. À ce propos, il faut rappeler que plus de «300 personnes ont assisté à la réunion, dont des ministres des Affaires étrangères et des ministres de l'Economie de 53 pays africains, ainsi que des représentants d'organisations internationales régionales telles que l'Union africaine», a souligné le porte-parole de cet événement d'envergure internationale. Wang Yi, membre du Bureau politique du comité central du PCC et ministre des Affaires étrangères, a déclaré que «les changements centenaires actuels s'accélèrent et que le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences et de changements. La montée du «Sud global», représenté par la Chine et l'Afrique, a profondément affecté le processus de développement humain», a-t-il souligné lors de l'ouverture des travaux de la 9e session de la réunion ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine. À titre de rappel, le thème de ce sommet est: «Travailler ensemble pour faire progresser la modernisation et construire une communauté Chine-Afrique de haut niveau avec un avenir partagé». Selon le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi, ce thème «répond aux exigences inévitables du progrès historique et reflète les aspirations communes des peuples chinois et africain. Le président Xi Jinping travaillera avec les dirigeants africains pour élaborer un nouveau plan de développement des relations sino-africaines et ouvrir la voie au «Sud global». «Je crois qu'avec les efforts conjoints de tous les membres du forum, ce sommet deviendra un autre événement historique pour renforcer l'unité et la coopération sino-africaines, et posera une nouvelle étape pour que le ''Sud global'' s'unisse dans la modernisation», a-t-il indiqué. Wang Yi a souligné aussi qu' «au cours des trois années écoulées depuis la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine, les deux parties ont maintenu l'esprit de coopération amicale sino-africaine et ont continué à approfondir la confiance stratégique mutuelle, sous la direction des chefs d'Etat et de gouvernement. La diplomatie d'Etat a continué à hériter de l'amitié traditionnelle et s'est fermement soutenue mutuellement dans la poursuite de politiques adaptées à leurs conditions de développement nationales respectives et a travaillé ensemble pour mettre en oeuvre les «Neuf projets» et d'autres mesures de réussite visant à promouvoir «l'accélération» des relations sino-africaines. «, la coopération sino-africaine pour passer sur la «voie rapide» et la construction d'une communauté de destin sino-africaine afin d'atteindre un nouveau niveau», a-t-il expliqué. Notre pays, qui est considéré comme une puissance régionale dans sa région, s'est engagé dans un processus de partenariat approfondi avec la République populaire de Chine, sur la base d'une démarche stratégique. L'Algérie développe des échanges et une coopération économique et commerciale avec la Chine, on ne peut mieux, plus efficace. Ces relations renseignent sur la profondeur des liens algéro-chinois.