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Des chercheurs loin des feux de la rampe
Ils sont 68 algériens parmi le Top 2% mondial
Publié dans L'Expression le 22 - 10 - 2024

Le classement de 68 chercheurs algériens, parmi le Top 2% mondial, nous offre une certaine fierté, mais qui s'avère être insuffisante, vu l'ampleur du budget accordé à l'école et à l'université algérienne, depuis l'indépendance. En même temps, il relève des questionnements quand on découvre que tous les lauréats appartiennent à des universités de l'intérieur du pays, y compris dans les universités du sud. Ce qui prouve que nos chercheurs et professeurs travaillent loin des feux de la rampe.
Le mérite revient surtout au rôle joué par les revues scientifiques internationales qui publient les textes de qualité qui parviennent de n'importe quel pays. Sans cela nos chercheurs mourraient dans l'anonymat. Lors du dernier Conseil des ministres, le communiqué officiel a annoncé: « Le Conseil des ministres a approuvé les mesures relatives à la bourse des étudiants et des enseignants-chercheurs aux Ecoles supérieures du pôle scientifique et technologique de Sidi Abdallah. Le président de la République a précisé que ce projet constituait un acquis pour l'Algérie et pour sa Sécurité nationale, étant l'objectif suprême de la création du pôle scientifique et technologique.
Le chef de l'Etat a affirmé que «ces mesures prises en faveur des étudiants du pôle scientifique et technologique constituaient un encouragement pour les futurs cerveaux, chargeant le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d'assurer un accompagnement continu». Dans une anecdote racontée par un chercheur qui a rendu visite à son ami confrère, établi aux USA, il dit: «J'ai parlé pendant des heures et des heures pour lui expliquer que son pays a besoin de ses compétences, et j'ai cité les pays avec moins de moyens que les nôtres et qui sont devenus des puissances grâce à l'apport de leurs chercheurs (...) Il m'a laissé parler pendant des heures, puis m'a répondu: ''Que veux-tu que j'aille faire à Boucheguouf?''». En effet, cette anecdote résume la situation car un chercheur qui a réussi à percer dans les grandes universités du monde et qui revient chez lui chercher un travail qui correspondrait à son profil et qu'il ne trouve pas ici, prend, dans la plupart des cas, le large pour se faire une situation dans des conditions appropriées. Un autre, raconte comment il a obtenu son ingéniorat à Londres puis a poursuivi sa formation à Tokyo dans le domaine de l'onde électrique puis il est revenu enseigner dans une université, avant de prendre ses bagages vers l'Ontario où ils lui ont offert une situation alléchante.
Pareils cas constituent la crème dans les centres de recherches mondiaux et dont le pays d'origine ne tire aucun profit de leur expérience. Ils ne dispensent même pas, dans la majorité des cas, des cours ou des séminaires dans leurs universités d'origine.
Ne faudrait-il pas penser utiliser cette pâte très précieuse pour apporter un plus aux centres de recherches? Il y a des possibilités, bien sûr, en leur accordant de l'intérêt, par le biais des ambassades pour animer des rencontres avec nos chercheurs pour les faire rapprocher de leur pays, leur accorder de l'attention en renouant le fil du dialogue, jusqu'à les convaincre de faire des cours, ne serait-ce qu'à distance pour donner un plus à nos chercheurs locaux.
Le pays a grand besoin de toutes ses compétences. Le meilleur exemple en est cette guerre cruelle que nous vivons en temps réel, au Moyen-Orient, où le Monde arabe s'est avéré être inculte face à ses ennemis qui ont su exploiter leurs potentialités. Pourtant, nos savants pilotent de grandes entreprises de recherche. Il serait temps de penser à récupérer notre dû, au lieu de le laisser entre les mains des autres, qui ne nous veulent pas souvent du bien; qui nous combattent parfois avec la sueur de nos enfants.
Il y a enfin le cas d'un ingénieur qui s'est installé à Rome où on lui a accordé tous les privilèges puis s'est déplacé vers Londres où il a obtenu le poste qu'il voulait.
Il a travaillé dur pour s'imposer, en oubliant parfois sa famille, les siens, sa terre. Il tomba malade et mourut d'un cancer. On chercha le lien avec sa famille pour lui demander si elle voulait rapatrier le corps qui arriva, en effet, au cimetière Al Alia à minuit tapant. Il y avait quelques voisins et ses frères et soeurs et fut enseveli dans l'anonymat. Il serait urgent de prendre en considération le rôle capital que peuvent jouer nos chercheurs où qu'ils soient, en renouant le fil du dialogue avec eux, afin de bénéficier de leur expérience dont on a grand besoin, depuis qu'on sait que personne ne nous fait de cadeau.


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