Assassinats ciblés, sabotages, cyberattaques... L'entité sioniste a multiplié ces dernières années les attaques, revendiquées ou attribuées, contre l'Iran, visant principalement les Gardiens de la Révolution, et le programme nucléaire. Les «Pasdaran» sont l'une des principales cibles du sionisme, souvent lors de frappes hors des frontières de l'Iran. Dernières victimes en date, un général des Gardiens, mort le 27 septembre aux côtés du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe sioniste en banlieue de Beyrouth, et deux hauts gradés, tués le 1er avril dans une frappe sur l'ambassade iranienne à Damas. Ces assassinats sionistes sont les derniers d'une longue liste: en décembre 2023, un commandant des Gardiens de la Révolution tombe en Syrie dans une attaque, un an après un colonel en novembre 2022, déjà en Syrie. En mai 2022, Sayyad Khodaï, un membre de la Force Qods, l'unité chargée des opérations extérieures au sein des Gardiens, est tué par balle par deux motards à Téhéran alors qu'il rentrait chez lui. Selon le New York Times, l'entité sioniste a affirmé aux Etats-Unis être responsable du meurtre. Le général Hassan Moghadam, responsable des programmes d'armement, est mort, lui, en novembre 2011 dans l'explosion d'un dépôt de munitions près de Téhéran, attribuée à une opération menée par les Etats-Unis et leur allié sioniste. Des assassinats ciblés ont également visé de nombreux physiciens iraniens de haut rang, souvent liés au programme nucléaire iranien. L'entité sioniste est notamment pointée du doigt pour les assassinats à Téhéran et ses environs du physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh (novembre 2020), présenté après sa mort comme un vice-ministre de la Défense, du scientifique Mostafa Ahmadi Roshan (janvier 2012), travaillant sur le site nucléaire de Natanz (centre), de Majid Shahriari (novembre 2010), fondateur de la Société nucléaire d'Iran, et du professeur de physique des particules Massoud Ali Mohammadi (janvier 2010). Elle est également accusée de sabotage d'installations nucléaires iraniennes, principalement du complexe de Natanz. Le 11 avril 2021, le site est ainsi victime d'une «petite explosion». Selon le New York Times, «Israël a joué un rôle». Un autre «accident» avait touché le complexe nucléaire de Natanz en juillet, dû selon l'OIEA à un «sabotage». Dix ans auparavant, en septembre 2010, une cyberattaque, via le virus Stuxnet, entraîne une série de pannes dans le parc iranien de centrifugeuses utilisées pour l'enrichissement de l'uranium.