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L'impossible revanche
Les héritiers de l'OAS ne désarment pas
Publié dans L'Expression le 19 - 03 - 2025


La France face à ses vieux démons!Aujourd'hui encore, les héritiers de l'OAS continuent de peser sur les relations entre l'ex-empire colonial et l'Algérie. Les nostalgiques de l'Algérie française soufflent sur les braises pour empêcher toute réconciliation entre les deux pays. La crise diplomatique actuelle en est le symptôme: une rancoeur tenace de l'extrême droite française, nourrie par un désir de revanche, qui instrumentalise la question algérienne à des fins politiques. Elle en a fait un fonds de commerce. Ces partis fascistes fondés par les anciens membres de cette organisation terroriste (l'OAS,ndlr) veulent prendre sa revanche sur l'Algérie en y faisant son fonds de commerce. Ces démos se sont associés au diable, dans une alliance contre nature avec les sionistes pour provoquer une «guerre larvée» entre les deux pays. On assiste à une résurgence du discours de l'OAS, porté par des figures de l'extrême droite cherchant à manipuler la mémoire coloniale pour diviser. L'atmosphère rappelle étrangement le printemps 1962, lorsque les Algériens étaient désignés comme responsables de tous les maux de la France. Dernière illustration de cette dérive: certains médias français sont allés jusqu'à accuser les Algériens d'être responsables de la pénurie d'oeufs sous prétexte qu'ils en consomment davantage pendant le Ramadhan. Un argument absurde qui montre à quel point, pour cette «fachosphère», chaque prétexte devient une nouvelle charge contre l'Algérie. Cette hostilité dépasse le simple cadre politique et vire au racisme. La communauté algérienne, la plus importante en France avec plus de six millions de ressortissants, subit un racisme honteux, une stigmatisation constante. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, censé êre celui du Culte, qui est le porte-drapeau de cette guerre contre l'Algérie, est allé jusqu'à boycotter le traditionnel Iftar à la Grande Mosquée de Paris. Un manque de respect pour toute une communauté, dix pour cent de ses concitoyens, de la part de celui qui est censé être le garant de la liberté de culte dans l'Hexagone. La France est tombée très très bas. Mais est-ce étonnant quand on voit comment ces extrémistes ont infiltré le gouvernement et ont pris place dans les médias français pour «casser» de l'Algérien? En fait, cette stratégie s'inscrit dans une volonté plus large: imposer une mémoire sélective, effaçant les crimes du colonialisme tout en réhabilitant ceux qui en furent les artisans. Il ne faut pas oublier que les fondateurs du Front National, l'ancêtre du Rassemblement National, comptaient parmi eux d'anciens membres de l'OAS, des criminels de guerre et des génocidaires, à commencer par Jean-Marie Le Pen. Soixante ans après l'indépendance, l'ombre de l'OAS plane encore sur une partie de la classe politique française. Mais cette obsession trahit aussi une peur: celle d'une partie de la France incapable d'assumer son passé, toujours hantée par l'humiliation infligée par de simples «fellahs» à l'un des plus grands empires coloniaux de l'Histoire, malgré le soutien de l'Otan. Un million et demi de martyrs se sont sacrifiés pour que le 19 mars 1962, Krim Belkacem signe les accords d'Evian, proclamant la victoire de «El Djazaïr». Une victoire, celle de la paix soutenue et la vérité soutenue par une large majorité du peuple français. À titre d'exemple, le 8 avril 1962, le «oui» l'avait emporté à plus de 90% lors du référendum en France. De nombreuses figures françaises se sont engagées pour cette cause: Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir dénonçaient la torture et le colonialisme dans Les Temps modernes; Francis Jeanson organisait l'aide au FLN; Henri Curiel soutenait activement les moudjahidine; tandis que des avocats comme Gisèle Halimi et des religieux tels que Mgr Gaillot défendaient les Algériens persécutés. Un engagement clair qui reflète le vrai visage de la France, bien loin des discours haineux d'une minorité extrémiste. Aujourd'hui encore, la majorité des Français se tient à l'écart de ces idéologies passéistes. Mais l'extrême droite continue d'empoisonner le présent en ravivant les blessures du passé. Ses relais au sein du gouvernement multiplient les provocations, prenant en otage les relations entre les deux nations pour servir leurs intérêts électoraux. Tant que l'extrême droite fera de l'Algérie un bouc émissaire, tant que certains milieux refuseront de reconnaître les crimes de la colonisation, la fracture restera béante. Et l'ombre de l'OAS continuera de hanter les relations franco-algériennes...

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