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Polémique autour du patrimoine des candidats
PRESIDENTIELLE FRANÇAISE
Publié dans L'Expression le 21 - 01 - 2007

Le porte-parole du candidat de l'UMP a déclaré que «ce qui intéresse les Français c'est ce qu'ils paieront comme impôts avec les socialistes».
La polémique sur la fortune personnelle des candidats, inévitable dans toute campagne pour les présidentielles, a commencé cette fois par la révélation sur le couple Royal-Hollande. Ségolène Royal, candidate du Parti socialiste et son compagnon François Hollande, secrétaire général de ce parti, ont dû reconnaître qu'ils figurent parmi les quatre cent mille Français environ qui paient l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).Tout a commencé par un dérapage politique de Hollande qui, dans un débat, l'été 2006 avec la ministre UMP de la Défense, Alliot-Marie, avait déclaré «je n'aime pas les riches, j'en conviens».
Aussitôt, la droite mais aussi l'extrême gauche s'emparent de l'opportunité et l'on retrouve sur le Net des révélations sur le patrimoine du couple, dont une société civile immobilière, la Sapinière, d'un capital de 914 694 euros. Toutefois, les choses en restent au stade des internautes et autres blogeurs. Début janvier, le cafouillage des socialistes autour de la question de la fiscalité relance la polémique sur la fortune de Royal. Un député UMP en parle dans un journal méridional. Bien entendu, François Hollande porte plainte en diffamation, mais sa compagne Ségolène préfère livrer elle-même à la presse son patrimoine et confirme qu'elle paie effectivement l'ISF depuis deux ans. Dans la foulée, elle défie les autres candidats de publier leur déclaration. C'est ce qu'ils feront tous, certains de mauvaise grâce, comme le président du Front national. Le Pen qui se prétend proche des Français modestes, est en réalité le plus riche des candidats en course et possède, entre autres biens, un château et un confortable portefeuille d'actions en Bourse. Dominique Voynet, candidate des Verts, n'a pu s'empêcher de persifler sur le couple Royal-Hollande qu'ils sont «très aisés». Du côté de Nicolas Sarkozy, on a d'abord refusé de se mêler à cette polémique; le porte-parole du candidat de l'UMP a déclaré cette semaine que «ce qui intéresse les Français c'est ce qu'ils paieront comme impôts avec les socialistes, pas ce que paie Ségolène». Néanmoins, Sarkozy a aussi fait connaître son patrimoine. On apprend ainsi qu'il a payé l'ISF pour la première fois en 2006 pour 1988 euros. A titre presque anecdotique, on apprend, également, que les candidats d'extrême gauche vivent de leur salaire, mille euros pour Olivier Besancenot; ou de leur retraite comme Arlette Laguiler. Il faut leur reconnaître une cohérence certaine entre ce qu'ils prêchent et leur niveau de vie. Un exemple à méditer pour nos prétendants aux différents mandats électoraux en Algérie. Les candidats à l'élection présidentielle française doivent remettre au Conseil constitutionnel, sous pli scellé, une déclaration de leurs biens conformément aux dispositions du code électoral. Seule la déclaration du candidat élu est ouverte et publiée au Journal Officiel en même temps que les résultats de l'élection dans les 24 heures qui suivent leur proclamation par le Conseil constitutionnel. Les autres déclarations ne seront pas ouvertes et sont retournées à leurs auteurs. Les candidats doivent aussi s'engager, en cas d'élection, à déposer, deux mois au plus tôt et un mois au plus tard avant l'expiration de leur mandat, une nouvelle déclaration de leur patrimoine afin de vérifier l'évolution de celui-ci. Ce que devra faire Jacques Chirac avant mai 2007. En 2002, il déclarait un patrimoine s'élevant à un million sept cent mille euros, un château en Corrèze, une maison de quatre pièces et un appartement à Paris notamment. Chirac paie aussi l'ISF. Cet impôt dû par les personnes physiques domiciliées en France lorsque leur patrimoine privé excède les 760.000 euros, a été créé en 1989. Il est indexé sur l'inflation et est donc réactualisé chaque année. Les prétendants à sa succession n'étaient pas contraints de révéler leurs patrimoines respectifs, puisque la loi ne les y oblige pas à ce stade. Mais la course à l'Elysée étant une bataille impitoyable, ils préfèrent le faire eux-mêmes que d'être livrés aux coups bas et aux rumeurs fomentés par leurs adversaires.


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