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Psychose dans la capitale
AUGMENTATION DES PRIX DU SUCRE ET DE L'HUILE
Publié dans L'Expression le 08 - 01 - 2011

Des gens qui courent dans tous les sens, des commerçants qui baissent précipitamment le rideau et des centaines de policiers déployés au centre-ville. Les émeutes qui se sont déclenchées, mercredi dernier, à Bab El Oued et qui se sont, par la suite, étendues à plusieurs quartiers, ont installé dans la capitale une psychose des plus étranges. «Qu'est-ce qui se passe?! Pourquoi les gens sont en train de fuir?», s'écrie une jeune femme à la rue Larbi Ben M'hidi.
En effet, jeudi aux environs de 14h, les passants se sont mis brusquement à courir et les commerçants à fermer, dans la hâte, leurs magasins. La terreur se lisait sur les visages. A l'origine de cet énième trouble, une énième rumeur. «Ils arrivent!», lance un jeune adolescent faisant allusion aux émeutiers de Bab El Oued. Banques, bureaux de poste et établissements scolaires ont été fermés quelque temps après. Même les hôpitaux ont reçu l'ordre d'évacuer leurs personnels. «On nous a demandé de partir, il n'y a plus que le personnel des urgences», assure un médecin de l'hôpital Maillot.
Dans les stations de bus, comme dans les arrêts de taxi, une foule compacte attend impatiemment le transport. «On en a marre! On veut juste rentrer chez nous», tonne une quinquagénaire au bord des larmes. Vers 17h, les grands boulevards du centre-ville étaient fantomatiques.
A peine quelques commerçants qui étaient en train de vider leurs magasins. «Rien n'est sûr. Ça peut éclater à tout moment», précise un parfumeur à la rue Larbi Ben M'hidi. La circulation était fluide. Les rumeurs les plus insensées commençaient alors à circuler.
«On nous a dit qu'ils allaient venir ici. Moi je baisse le rideau, si vous voulez rester, il n'y a aucun problème», indique un gérant d'un cybercafé à la rue Hassiba Ben Bouali à ses clients. Dans la matinée de jeudi, des centaines de personnes se sont précipitées sur les magasins, épiceries et supermarchés pour s'approvisionner en lait, pain et légumes secs. «On ne sait jamais... C'est le pays des impossibilités possibles, tout peut arriver», indique une mère de famille. «Mieux vaut prévenir que guérir... Demain c'est vendredi et avec tout ce qui se passe, les gens ne vont pas ouvrir», renchérit un autre citoyen. Vendredi, un grand rush était visible devant les rares boulangeries et épiceries que les gérants ont pris le risque d'ouvrir.
Dans certains quartiers, le transport n'était même pas disponible. «Cela fait plus d'une heure que j'attends, les transporteurs préfèrent rester chez eux, hier, dans certains quartiers on a brûlé des bus», précise un jeune homme à Bab Ezzouar. «D'un côté, je les comprends, il faut être prudent dans ce genre de situation. Mais d'un autre, nous aussi, nous sommes pénalisés», ajoute-t-il.
Autant d'indicateurs inquiétants causés par les violences qui ont gagné ces derniers temps la capitale.


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